Commentaire de Harfang
sur Rendez-moi la lune


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Harfang Harfang 28 juillet 2011 11:16

Tient !? Un copier/coller de votre commentaire sur l’article d’hier sur le même thème...  smiley

Bref, quelques recherches permettent de mettre à mal ces hypothèses pessimistes sur la ceinture de Van Allen (LES ceintures en réalité). Le wikipédia français n’est pas très disert, mais sa version anglaise est plus loquace (oui, je sais, wikipédia n’est pas une référence d’une fiabilité absolue, mais j’incline quand même à penser que les informations fournies en l’occurrence sont valides, pour une raison que j’expliquerai plus loin).

Ainsi, la trajectoire suivie par les missions Apollo est passée par le bord des ceintures de Van Allen, de sorte à éviter le gros du flux de particules. Ensuite, les valeurs très impressionnantes en REM citées d’ailleurs sur Wikipédia (plusieurs millions) sont valides en l’absence de protection. Dire que plus d’un mètre de plomb est nécessaire pour stopper complètement les radiations n’est sans doute pas faux (au passage, Wikipédia parle de particules susceptibles 143mm, ce qui représente 14,3 cm... on est loin du mètre, mais bon...), ceci étant, stopper totalement les radiations n’est nullement nécessaire : il suffit de les réduire suffisamment pour que l’exposition (limitée dans le temps) soit assez faible pour être considérée comme sans danger immédiat. Notons toutefois que le risque zéro n’existe pas avec une irradiation, le calcul du risque en fonction de la quantité de radiation étant purement statistique.). A ce titre, quelques centimètres d’aluminium peuvent suffire (wikipédia nous dit que 3mm d’aluminium permettent au satellites de ne subir une exposition annuelle de 2500 REM, autant dire que les astronaute d’Apollo n’en auraient subit qu’une infime fraction en l’espace de quelques heures ; on estime leur exposition totale à 5 Rem).

Ce qui me semble être la meilleure preuve de cela est la présence de satellites géostationnaires passant dans la ceinture extérieure (13.000 à 60.000km), et donc soumis à de tels flux de particules. Je rappelle que si ces satellites sont inhabités, leur électronique reste sensible aux radiations (leur espérance de vie est d’ailleurs de l’ordre d’une dizaine d’années). Cela montre que les protections sont suffisantes pour réduire l’effet des radiations de façon importante. Et on parle là de satellites se trouvant plus ou moins en permanence immergés dans ce flux. Dans le cas des missions Apollo, les modules ont traversé la bordure des ceintures à 40.000 km/h...


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