Commentaire de Mor Aucon
sur Jusqu'où la crise peut-elle bien nous mener ?


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Mor Aucon Mor Aucon 15 août 2011 17:18

À l’auteur,

Je crois que c’est une erreur d’insister sur la terminologie riches et pauvres car elle mène vers une dialectique du niveau de vie qui n’existe pas vraiment. On est face à la même limitation dans l’interprétation qu’a entraîné la dialectique marxiste prolétariat-capital alors qu’il est évident qu’il y a une zone tampon entre les deux, occupée par les entrepreneurs et les marchands. En tenir compte, permet de théoriser un système de rapports de forces bien plus descriptif, à mon avis, de la complexité du problème que l’opposition entre pauvres et riches dont on ne peut définir la frontière. On aurait le rapport classique entre salariés et rentiers capitalistes et agissant comme intermédiaires les entrepreneurs et les marchands établissant une nouvelle couche ( si j’ose dire ) de rapports de force avec les autres acteurs. Cela permet, par exemple, d’intégrer que dans le jeu de la finance, la rente capitaliste est formée, en partie, par l’épargne et les retraites des salariés dont la défense de la rentabilité est une des principales excuses qu’avance la spéculation financière. Ceci n’est pas une critique à votre article dont je partage l’idée générale.


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