Commentaire de sisyphe
sur Dette publique et « loi Rothschild » : la cécité volontaire des médias


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sisyphe sisyphe 13 novembre 2011 16:00
Dans les années 70, la création monétaire était forte et c’est à ce moment là que la dette publique commence à se creuser. Le dernier budget voté en équilibre date de 1974. C’est pour ça que les marchés des capitaux se sont développés, c’est parce que l’État a du trouver des moyens de financement non inflationnistes. Il devait alors mobiliser une épargne importante qu’il pouvait trouver sur les marchés des capitaux notamment monétaire (court terme). C’est dans cet esprit que l’épargne a été encouragé notamment avec la création des SICAV.

Il a déjà été répondu à ça ; la dette de l’état commence précisément l’année où on interdit l’état d’emprunter auprès de sa banque, sans intérêt ; en l’obligeant à passer par les banques privées ; tu parles si c’était tout bénef pour les « marchés des capitaux » : bingo !

Comment peux-tu faire une comparaison avec la Chine ?
La Chine a un taux de croissance de 10%, cela génère une augmentation importe des prélèvements obligatoires, ce qui fait que l’État peut compter sur des recettes supplémentaires en grande quantité. Dans une moindre mesure, on observait le même phénomène pendant les trente glorieuses. Mais on n’est pas dans cette situation, la croissance économique à l’heure actuelle est beaucoup plus faible.

En l’occurrence, il ne s’agit pas du problème de la croissance ; que je sache, de 1970 à 2000, la croissance française était forte également. Non ; je parle bien du fait que, contrairement aux autres pays, en Chine, c’est l’état qui a gardé le contrôle absolu du secteur bancaire et financier, et de la création monétaire : ce qui explique l’absence totale de dette de l’état chinois, et ses bénéfices. 

Quel intérêt d’avoir de la croissance, si son produit est entièrement absorbé par les intérêts de la dette, c’est à dire volé par les mafias financières ? 

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