Commentaire de Pierre Régnier
sur Luciano Benetton, l'argent qui salit, l'argent qui corrompt, l'argent qui méprise


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Pierre Régnier Pierre Régnier 20 novembre 2011 11:10

# Ornithorynque

Oui, on s’éloigne un peu de Benetton, mais pas complètement du sujet. C’est parce que la religion n’est plus qu’un objet comme les autres pour les profiteurs de toutes sortes - dont les publicitaires et les auteurs dramatiques - qu’on ne se préoccupe plus de la pacifier.

Or il est clair pour moi que, par exemple, le principal obstacle à la paix en territoire israélo-palestinien reste la vieille culture de la croyance criminogène par toutes les religions monothéistes.

Le judaïsme, le christianisme et le bahaïsme enseignent toujours que Dieu a appelé des hommes à tuer d’autres hommes mais qu’il ne les y appelle plus.

L’islam enseigne qu’il les y appelle toujours et les y appellera jusqu’à la totale soumission du monde à Allah.

Vous avez raison, la centralisation a des aspects très positifs dans le catholicisme. C’est la raison pour laquelle, dans le texte que je vous ai conseillé, je dis que Benoît XVI est "le premier responsable de la violence religieuse".

Il a la possibilité de faire rejetter une fois pour toutes la vieille croyance indirectement criminogène qui, après Vatican II, commençait à tomber en désuétude dans le catholicisme. Or son dogmatisme, son intégrisme, son fondamentalisme l’ont conduit a faire exactement le contraire : il a réanimé, « re-sacralisé » la conception criminogène.

"Il le fit, certes, indirectement mais de manière parfaitement claire en réaffirmant que le Livre de Josué est aussi « saint » que tous les autres de l’Ancien Testament (passage 120 du Nouveau Catéchisme), que tous ces livres « ont Dieu pour auteur », sont jugés par l’Eglise "sacrés et canoniques« , »avec toutes leurs parties" (105), laquelle Eglise "n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu« (104). Il le fit en réaffirmant que  »Dieu est l’Auteur de l’Ecriture Sainte en inspirant ses auteurs humains" et qu’il "donne ainsi l’assurance que leurs écrits enseignent sans erreur la vérité salutaire« (136), »tout ce qui était conforme à son désir et cela seulement" (106), qu’ils enseignent "fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut (107)"

(extrait de : http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279  )

Et, pour le cas où des incrédules ne voudraient voir dans ces affirmations que des bévues, des étourderies, un manque d’attention dans la reproduction de regrettables conceptions anciennes, je donne longuement dans ce texte des extraits de la Bible annotée de Jérusalem qui a suivi immédiatement le Nouveau catéchisme et qui « enfonce le clou ».

Il n’y a pas la moindre ambiguïté dans la théologie ratzingerienne redevenue, quand le cardinal Ratzinger fut nommé pape, la très officielle théologie de l’Eglise catholique actuelle.

Pour elle, DIEU A BIEN APPELE SES ADEPTES A COMMETTRE UN GENOCIDE AU MOINS, CELUI DES CANANEENS.


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