Commentaire de Mycroft
sur Le relance par l'innovation seule : une illusion puérile


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Mycroft 21 novembre 2011 11:17

En tant que pays extrêmement dépendant des autres nations (parce qu’on a un besoin fou de source d’énergie qu’on ne trouve pas sur notre territoire), vouloir relancer notre croissance par le protectionnisme est un suicide à moyen terme.

ll nous faut pouvoir exporter massivement, pour nous payer du pétrole et de l’uranium. Indispensables pour, non pas conserver notre qualité de vie au quotidien (c’est impossible dans ce monde vérolé et corrompu par la toute puissance des possédants, à moins d’une révolution mondiale), mais simplement ne pas se retrouver dans la situation de l’Afrique sub saharienne, c’est à dire dans une situation pire que la mort (honnêtement, je préfère encore être exécute que d’avoir à survivre là bas, c’est plus rapide et le résultat est le même, en moins douloureux).

La concurrence n’est pas un choix de la France, quoi que vous en pensiez. C’est un choix du reste du monde, dont nous sommes extrêmement dépendant. Même un pays aussi puissant que la Chine, riche en ressource (les terres rares) et très puissant militairement, ne peut se permettre de faire complètement abstraction de ces « règles du jeu ».

La Chine triche certes, considérablement. Mais elle peut se le permettre, pas nous. Car elle fait rêver les possédant qui contrôlent l’économie mondiale, contrairement à la France.

En conséquence, l’innovation n’est, au vu de notre situation, pas un choix, mais une simple obligation. Car c’est la seule chose qu’on peut exporter : des produit de haut niveau technologique.

Le soucis, c’est que nos technologie de prédilection (Nucléaire, Ferroviaire) ne peuvent être produite en France et exporté en tant que produit fini de part leur nature. Elles emploient donc des élites Française (parce que l’expertise technique est une chose rare) mais une main d’oeuvre locale (parce qu’on peut à moindre coût faire venir une 20aines d’ingénieur français en chine, mais pas un millier de maçon).

Je crains que la France ne puisse, dans l’avenir, plus, à moins d’une révolution sociale mondiale, plus permettre à ceux qui n’ont pas un haut niveau de compétence scientifique de conserver le niveau de vie moyen qu’on eu les Français pendant des années. Et donc qu’il soit nécessaire de pousser ces français peu qualifiés à émigrés. L’autre solution serait que les élites qui enrichissent le pays (les vrais élites, ie les scientifiques, pas les financier qui n’enrichissent qu’eux même) assument à eux seuls le poids des non qualifiés (ce qui se fait en fait à l’heure actuel, via les allocations chômages, mais qui est mal fait, vue la dette de l’état).


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