Commentaire de eric
sur « Les nouveaux chiens de garde », film coréalisé par Gilles Balbastre et Yannick Kergoat
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Bof ! La faible qualite generale du journalisme a la francaise est liee aux rapports incestueux de la profession a tous les niveaux avec l’Etat, mais le coupable c’est bien l’Etat. C’est bien parce que ses choix d’investissements de depenses d’achats, sont plus souvent qu’a leur tour determines par des choix individuels politiciens ( genre reelection) ou politicien bureaucratique ( genre necessite d’etre dansla vulgate politiquement correcte des fonctionnaires) que de pauvres ou riches entrepreneurs, suivant le point de vue, sont contraint d’investir a perte dans ces secteurs pour securiser leur carnets de commande.
Est ce parce que leur qualite est mediocre qu’ils sont peu lus et donc ont besoin de financements publics pour survivre plus que dans des democraties normales, ou est ce parce qu’ils savent pouvoir compter sur un large soutien public qu’ils peuvent se permettre d’etre mediocres ? Un peu des deux sans doute. Ainsi la profession est, relativement, mal payee, recrutee a un nieau pas tres eleve dans l’ensemble, mais l’Etat assurre les fins de mois avec un statut fiscal specifique.
Tous cela est a peu pret inutile meme si c’est couteux pour le contribuable ( aide postale, degrevements fiscaux, subventions directes ou indirectes)
Dans les milieux journalistiques, on est a gauche a 70 80%. Comme les pensees de gauche ne permettent guere l’independance d’esprit, mais egalement que le pouvoir est a droite,« l’elite » de la profession est mecaniquement un peu moins a gauche que la moyenne.
Resutlat ? Neant ! L’existence du FN est un dementit a toutes les theses sur l’efficacite de la manipulaiton de la presse sur les consiences. De gauche ou de droite, tous les journalistes sont visceralement contre et ne se privent pas de le marteler. Le FN fait chuter les droites de gouvernement aux elections locales et legislatives et a contribue a la deculottee Jospin.
Son existence n’est donc de l’interet d’aucun des « pouvoirs » en place, sauf a faire l’hypothese que les gauches preferent des fromages durables en region plutot que d’assummer des responsabilites nationales transitoires.
Le truc ici presente ressemble a un reglement de compte intra profesionnel. Des journalistes peu connus s’attaquent a des journalistes connus.
Il y a neanmoins un second aspect interessant. L’emploi des termes. Les chiens. Apres l’echec du socialisme reel, les gauches etaient devenue un tout petit peu humanistes. On parlait de l’elite ultraliberale mondialisee. Reconnaissance que l’adversaire etait humain, « quelque part’ On voit reapparratire , notamment au sein de la gauche la plus frustree dans ses aspiration a diriger les autres, les noms d’animaux. Chiens, rats, hyenes. Il y a certainement une part de manierisme. Le regret du bon vieux temps. Il y a sans doute aussi une regression primitive. Ce sont les peuples premiers qui se donnent pour nom dans leur langues, »etres humains" et font mine de releguer a l’animalite leurs voisins.
Le besoin d’exclure est typique de categorie en mal d’identite et en voie d’anomie.
Conclusion ? Il est urgent d’envoyer dans ces milieux journalistiques des animateurs sociaux, de financer des sejours au bord de la mer, de leur reapprendre le lien social.