Commentaire de Bergame
sur SRU et carte scolaire : des armes pour la République ?


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Bergame (---.---.39.204) 18 mars 2006 23:00

« Je ne vois pas ce qu’il ya de mal dans le slogan »la france tu l’aimes ou tu l’as quittes« . Pour vivre serainement dans notre pays sa me semble etre la regle minimum. Certains rappeurs vomissent la France et malheureusement la jeunesse de ces quartiers se nourri de ce type de musique au quotidien ».

Moi non plus, je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce slogan. Je le trouve très bien. Je ne pense pas qu’en tant que tel, il exprime d’ailleurs une quelconque xénophobie. Et je sature, moi aussi, d’entendre mon pays constamment trainé dans la boue.

En revanche, étrangement, je n’entends pas que les clameurs proviennent de la même direction. Au contraire, j’ai souvent l’impression qu’il n’y a plus que deux catégories, en France, qui osent encore dire aimer profondément ce pays : Les nationalistes, et les immigrés.

Oui, les immigrés. Car à part quelques excités -il y en a partout, et même chez les nationalistes ! :) - c’est bien dans cette population qu’on trouve les défenseurs les plus sincères de la France. Peut-être parce que c’est par choix qu’ils sont venus dans ce pays ? Peut-être parce qu’eux, ils ont des référents, ils savent comment cela se passe, « ailleurs ».

Je me faisais cette réflexion contre-intuitive en regardant le débat d’Arlette Chabot à propos du CPE. Ce n’est pas que je veuille mélanger les sujets, mais s’il y a bien quelque chose qui m’a frappé, c’est cette impression que ceux qui « crachent » le plus violemment -veuillez me pardonner l’expression- sur notre pays, ce semble être aujourd’hui nos élites. Elites politiques, élites économiques, ils semblent tous avoir de bonnes raisons de fustiger la France et les français, notre système éducatif et notre modèle social, notre jeunesse mal formée, nos seniors trop près de leur épargne et dépassés technologiquement, les autres, des fainéants accrochés à leurs privilèges rétrogrades, que n’entend-t-on pas !

Et les jeunes immigrés ? Bizaremment, eux, ils demandent à être considérés comme des français à part entière ! C’est bien les seuls à sembler y accorder encore une importance quelconque !


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