Commentaire de Wàng
sur Friedman vs Keynes


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Wàng 5 février 2012 22:01

Mais j’ai répondu à votre place : les droits de propriété qui protègent les lobbies mortifères de five Bigs : Big Pharma, Big Chema, Big Biotechna, Big Agribiz, Big Medica Big Pharma, Big

Sont de fait, des droits de propriétés illégitimes au regard du droit naturel.

Je pige pas du tout où vous voulez en venir. Sache d’abord que pour moi le libéralisme n’est pas un dogme. Et puis je ne suis pas juge pour décider où les droits sont violés. Sans entreprises, on vivrait encore au moyen âge, en particulier sans médicaments et sans techniques d’agronomie moderne, l’espérance de vie ne dépasserait pas 45 ans.

Comme je le disais, ici n’est pas le lieu pour incriminer tel ou tel sans plus d’éléments ; juste quelques éléments : contrairement à ce que croyait Marx avec le Grand Capital, il n’y a jamais de problèmes de monopoles privés. Des entreprises ont le droit de s’entendre entre elles (ce que font les salariés via les syndicats) pour s’arranger un bon prix, à condition que la liberté d’entrer sur le marché et de casser le cartel existe. Si la concurrence a des difficultés à émerger, c’est souvent à cause de la complexité délirante de la réglementation en vigueur et du manque de liberté économique.

S’il y a de la pollution qui peut être prouvée, le droit doit jouer : les victimes peuvent s’organiser pour attaquer en justice l’entreprise en question. Dans ce cas des droits de propriété seront définis à condition que ça en vale la peine, ce qui n’est pas toujours le cas. Une entreprise, dans un pays civilisé et capitaliste, aura intérêt à communiquer correctement pour que les actionnaires suivent. Parfois il y a aussi un problème d’incitation lié, comme je l’ai dit, à une mauvaise définition des droits de propriété : c’est le cas des concessions étatiques accordées à des multinationales. Commes elles n’ont pas le droit de céder ce qu’elles exploitent, elles sont incitées à épuiser les ressources. Dans ce cas il suffit de restaurer la responsabilité grâce à la propriété.


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