Commentaire de Aldous
sur Nuit d'émeute à Athènes


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Aldous Aldous 13 février 2012 11:19

Il est clair que tout le processus repose sur la fidélité de la police.

Or le sentiment général ici c’est que la classe politique a trahi la démocratie et la souveraineté nationale.

Un discours qui est très largement partagé dans la société civile, les médias et la police.

C’est pourquoi je conclue à une situation pré-insurrectionelle.

Le gouvernement Papademos s’est enfermé dans une logique qui consiste à tout faire pour rester dans l’Euro et a menacé les députés d’une faillite dramatique si les mesures ne sont pas prises.

Or du point de vue des gens de la rue ces enjeux sont complétement dépassés : la faillite est déjà là pour les gens ordinaires.

Dans la rue on ne parle plus de sous mais de démocratie.

Les gens veulent des élections. Les flics aussi.

S’ils ne les obtiennent pas il y aura une insurrection comme en Egypte ou en Libye et ce n’est pas la police qui se sacrifiera pour sauver l’Euro.


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