Commentaire de Christian Labrune
sur L'euthanasie... enfin !
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@rosemar
Comme beaucoup de gens, j’ai dû déjà tâter de la morphine à l’hôpital et je n’en suis pas mort. Il est certain que lorsque les doses sont très fortes, sur quelqu’un qui souffre beaucoup sans qu’on puisse espérer une guérison, la morphine peut abréger quelque peu l’existence, tout le monde le sait, mais le fumeur qui utilise la nicotine pour supporter mieux le stress prend lui aussi un risque. C’est un choix. Vous avouerez qu’il est tout de même comique, de la part de quelqu’un qui semble partisan de la solution très radicale qui consiste à achever le malade, de s’inquiéter d’un traitement qui pourrait avoir quelques effets secondaires négatifs ! Peut-on considérer que ces effets sont plus graves que la mort elle-même ? On est en pleine absurdité.