samedi 10 mars 2012 - par rosemar

L’euthanasie... enfin !

 En France, le problème de l'euthanasie divise les esprits, les hommes politiques, la société dans son ensemble : à Marseille, lors de son dernier meeting N. Sarkozy a réaffirmé son opposition farouche au principe même de l'euthanasie ! Même position et même rigidité du côté de F. Bayrou et bien sûr de Marine Le Pen..., ce qui fait donc trois candidats hostiles à toute évolution de la loi dans ce domaine.

Pourtant, qui ne voit pas la nécessité de recourir à ces moyens pour atténuer les douleurs et les souffrances d'une agonie intolérable ? Les personnes âgées en arrivent parfois à un tel degré de dépendance, de fatigue, de lassitude face à des situations qui les font tomber dans la déchéance : quand la souffrance est ressentie comme dégradante ,il faut permettre à tout un chacun de faire ce choix librement consenti bien évidemment...

Qui ne voit l'hypocrisie dans laquelle baigne notre société ? Au nom de la religion qui considère la vie comme sacrée, on refuse à des êtres humains de mourir dans la dignité et dans l'apaisement ! La religion, la foi sincère, la compassion, ce devrait être justement d'offrir un réconfort, une aide à la personne qui souffre !

Qui ne voit l'incohèrence et le non sens que représentent ces lois contre l'euthanasie : nous sommes au XXIème siècle : des moyens existent pour apaiser une agonie qui n'en finit pas

Depuis longtemps, l'association pour le droit de mourir dans la dignité lutte pour que ce droit soit accessible aux patients en fin de vie ou à des handicapés qui ne supportent plus leur dégradation. Cette association vient de lancer une campagne choc qui montre les trois candidats s' opposant à l'euthanasie sur un lit d'hôpital avec le commentaire : "Doit on vous mettre dans une telle position, M. le président, pour faire évoluer la vôtre sur l'euthanasie ?"

Il faut espérer que cette campagne porte ses fruits et fasse évoluer la position des hommes politiques, d'ailleurs certains heureusement sont déjà acquis à cette idée, c'est le cas de F Hollande qui l'a inscrite dans son programme. Il faut rappeler qu'une majorité des français sont favorables à l'euthanasie et il serait normal que la loi suive cette évolution de l'opinion !

Tout le monde a connu ou connaîtra, hélas, le désarroi d'un proche qui souffre et qui ne réclame que le droit de partir dans une ambiance sereine exempte de souffrances inutiles et infinies...



175 réactions


  • Catherine Segurane Catherine Segurane 10 mars 2012 10:49

    C’est le seul point sur lequel je suis en désaccord avec Marine Le Pen : son refus de l’euthanasie et du suicide assisté.


    Penser que, comme tout le monde, je risque de mourir à petit feu pour obéir aux idées « éthique » des médecins qui seront là, et aux diktats de la curetonnerie/rabbinaille/mollarderie, ça me fout les boules.


    • Annie 10 mars 2012 19:28

      Et l’avortement Catherine ?


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 11 mars 2012 08:40

      @ Annie


      Marine entend respecter la loi Veil, et je lui fais pleinement confiance. C’est une fille franche du collier.

       Mais je me réjouis que les pro-avortement restent vigilants et en fassent une priorité. Sachant que les anti-avortement sont évidemment en embuscade et que c’est une priorité pour eux.

  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 mars 2012 10:55

    Lors de la dernière émission « Des paroles et des actes », Bayrou a soutenu qu’avec la loi Léonetti, la France dispose d’une réglementation qui répond de façon satisfaisante à tous les cas de figure.
    Or, cette loi ne saurait régler de manière satisfaisante tous les cas du type « Vincent Humbert ».
    J’ai été très étonné qu’aucun journaliste ne l’ait interrogé sur ce type de cas.


  • chantecler chantecler 10 mars 2012 11:31

    Et bien M LP ne s’est pas grandie en se prêtant à cette campagne ni à cette bouffonnerie que représente la photo .

    Mais bon elle court après les cathos fondamentalistes : attaque de l’IVG , refus du droit à mourir dignement ...Sans parler d’un pseudo puritanisme particulièrement hypocrite ...

    Ah les vieilles valeurs morales de notre pays : la femme mère évidemment et à la maison .Jeanne d’Arc boutant les Anglois etc, etc...

    A part cela aucune référence au Maréchal Pétain : travail , famille, patrie .... smiley

    Plus les prolos assujettis à un patronat paternaliste ,donc surtout à l’écart des syndicats ...

    Bientôt le retour du livret ouvrier contresigné par l’église  ?

    Quelle modernité !
    Quelle misère !

    Dire qu’elle s’arroge la défense des ouvriers , la petite sainte nitouche et fille du milliardaire et ami des grandes fortunes de Neuilly !

    Et de Saint Cloud ... !

    Mais comme je n’attends rien du FN , mais alors rien de rien ,que du vent et de l’exclusion , les vieilles arguties et les vieilles fadaises de l’extrême droite nationaliste , mis au goût du jour pour les gogos bas du Front qui voient en les LP la solution de leurs difficultés existentielles , je m’en tiendrai là .

    Bien le bonjour .


    • Louise Louise 10 mars 2012 18:06

      Je ne crois pas que l’ADMD ait demandé son avis à MLP ! Il est évident qu’elle est opposée à l’euthanasie, c’est même le seul point de vue que je partage avec elle !


    • france 11 mars 2012 13:22

      Bonjour Chantecler, 


      «  Et bien M LP ne s’est pas grandie en se prêtant à cette campagne ni à cette bouffonnerie que représente la photo . » ====> VOUS AVEZ COMPRIS L’ARTICLE VOIRE LU ? NON, PAS DU TOUT !!

      Au lieu de Baver et de Gueuler comme un Pittbull vous devriez LIRE les articles en ENTIER !!

      Ca eviterait de vous faire passer pour un gros con et un imbécile ! 

  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 11:34

    Votre premier argument, qui consiste à dire que la plupart des Français sont favorables à l’euthanasie ne vaut rien : lorque la peine de mort a été abolie, la majorité aurait été favorable à son maintien et la guillotine fonctionnerait probablement encore si on avait eu recours à la procédure du référendum. Etes-vous favorable vous-même à la guillotine ?

    L’argument de la « dignité » est particulièrement odieux. Est-ce à dire que ceux qui préfèrent mourir naturellement ont un comportement « indigne », qu’il faut considérer qu’ils se comportent comme d’ignobles cochons et qu’il conviendrait, de leur imposer, éventuellement contre leur gré, une solution qui leur éviterait une déchéance répugnante. Répugnante pour qui ?

    Qui déciderait de la mort du pauvre bougre en fin de parcours ? Lui-même ? Relisez donc la fable de La Fontaine : « La mort et le bûcheron ». Les médecins ? Mais leur rôle n’a jamais été de tuer, sauf dans l’Allemagne nazie. La famille ? C’est pénible, l’agonie d’un proche, mais ça peut l’être moins pour l’agonisant que pour les proches. Aura-t-on désormais le droit d"éliminer autrui pour convenance personnelle ?

    « L’euthanasie... enfin ! ». Il est surprenant que quelqu’un qui parle de dignité ne voie pas ce qu’il y a d’indigne dans ce titre aussi bien que dans les images qui l’accompagnent. Il manque en effet un montage photographique, c’est celui où l’on verrait votre propre tête en agonisant. C’est facile de parler de la mort des autres, ça l’est moins d’envisager la sienne. Cela me rappelle une pièce une pièce de Marcel Aymé : « La tête des autres », où il est question d’un magistrat qui vient de requérir la peine de mort et fête son succès, il est si facile de s’accommoder de la mort « des autres ».

    Il se trouvera toujours des gens que titillera la sombre tentation d’éliminer son semblable. A la mort d’un bourreau de la République, le ministère concerné avait reçu un nombre considérable de lettres de motivation dont la lecture fait froid dans le dos. Mais jamais un médecin digne de ce nom n’acceptera de décider de l’heure à laquelle doit mourir son patient. Il faudra recruter un personnel spécialisé, des « tueurs ». Nul doute que la bonne conscience finirait par trouver un euphémisme, mais l’employé resterait quand même un tueur, pour quiconque préfère regarder la réalité en face.

    Bref, votre article devrait plutôt s’intituler « Viva la muerte ! », ce serait plus explicite : sur des questions de cette sorte, l’exaltation du « enfin ! » est particulièrement indécente.


    • Catherine Segurane Catherine Segurane 10 mars 2012 12:56

      Les référendums et la prise en compte de l’avis de la majorité des Français sont quelque chose à laquelle vous semblez allergiques.


      Ah ! le bon temps où le seigneur et son Eglise nous martyrisaient « pour notre bien » !

    • foufouille foufouille 10 mars 2012 13:08

      "L’argument de la « dignité » est particulièrement odieux. Est-ce à dire que ceux qui préfèrent mourir naturellement ont un comportement « indigne », qu’il faut considérer qu’ils se comportent comme d’ignobles cochons et qu’il conviendrait, de leur imposer, éventuellement contre leur gré, une solution qui leur éviterait une déchéance répugnante. Répugnante pour qui ?"

      pour les moutons en bonne sante qui veulent que tout le monde leur ressemble
      le medef qui trouves que ca coutes cher les chomeurs


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 13:35

      @catherine segurane
      La démocratie ne vaut rien si elle n’est pas éclairée. Sinon, c’est la démagogie. Seriez-vous favorable à un référendum qui rétablirait la peine de mort ? Faut-il flatter les bas instincts du peuple, comme dans la Rome du bas-empire ? Rien n’est plus répandu, chez ceux à qui la culture fait défaut, que ce que Spinoza appelait les « passions tristes » ; il suffit de considérer, pour s’en convaincre, après chaque article sur AgoraVox, tant de réaction haineuses où la vocifération tient la place d’une argumentation toujours absente. Mais la culture elle-même ne met pas toujours à l’abri des dérives les plus abominables : Heidegger était nazi et l’est resté. Si vous avez une solution qui permette de concilier démocratie et philosophie, je suis preneur, mais en attendant, je ne vois pas d’autre solution que d’opposer le travail de la raison critique à toutes les propagandes irrationnelles.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 13:59

      Apparemment ,vous n’avez pas bien lu l’article:le choix doit être fait par le malade lui même en accord avec la famille !!

      La mort et le bûcheron ?aucun rapport,relisez vous même la fable:le bûcheron n’est pas agonisant,il est pauvre et malheureux !
      Apparemment ,vous n’avez pas connu l’agonie lente et terrible d’un proche :même les médicaments comme la morphine ont des effets délétères et entraînent des désordres dans l’organisme:la dignité consiste à éviter la dégradation de l’être humain...

    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 14:05

      @catherine segurane
      Relisant votre réaction et ma réponse, je vois que j’ai oublié de préciser que ma position ne dérivait d’aucune orientation religieuse particulière : je suis athée autant qu’on peut l’être - Dieu merci ! comme disait l’autre. Parmi les politiques qui s’opposent à l’euthanasie, beaucoup veulent tenir compte de telle ou telle partie de leur électorat sensible à des autorités religieuses. C’est leur affaire mais cela ne doit pas entrer ici en ligne de compte. C’est la seule raison qui commande de s’opposer à une idéologie mortifère, et pas la foi. Pour le religieux, il y a quelque chose après la mort. Pour l’athée, il n’y a rien ; cela fait pour lui, de l’assassinat, quelque chose de bien plus irrémédiable et de bien plus grave.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 14:10

      à foufouille

      Vous n’avez pas compris ,sans doute parce que vous n’avez pas vécu cette situation:voir la lente agonie d’un proche qui souffre de manière intolérable, dont la mort est inéluctable ,qui connaît des désordres dans ses fonctions vitales...je pense à la dignité de la personne humaine,bien sûr,il faut que ce choix soit librement consenti...

    • foufouille foufouille 10 mars 2012 14:13

      "Apparemment ,vous n’avez pas connu l’agonie lente et terrible d’un proche :même les médicaments comme la morphine ont des effets délétères et entraînent des désordres dans l’organisme:la dignité consiste à éviter la dégradation de l’être humain..."
      mdr
      c’est un effet secondaire, tu planes
      quand tu auras des rides, tu sera degrader, faudra te suicider


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 14:18

      mais si
      c’etait moi meme
      heureusement que j’avais pas un pousse suicide a cote de moi


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 14:23

      @Rosemar
      J’ai expliqué des dizaines de fois la fable de La Fontaine. J’en reproduis de mémoire les derniers vers, que vous paraissez avoir oubliés :

      « Le trépas vient tout guérir, mais ne bougeons d’où nous sommes :
      Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. »

      C’est cette moralité de la fable qui est importante, laquelle développe une généralité à partir d’une petite histoire tout à fait contingente, et on ne peut guère faire à l’auteur le procès de n’avoir pas pensé à une possibilité d’acharnement thérapeutique qui n’existait pas à son époque.

      J’ai vu mourir bien des gens, quelquefois horriblement, et je dois avouer, à ma honte, que j’ai pu éprouver le désir ignoble que cela se termine au plus vite, mais non sans me rendre compte que c’était plutôt MA souffrance qui me dictait cette pensée : à la souffrance de l’autre, on n’a pas accès, et tous les moralistes (relisez « Servitude et grandeur militaires » de Vigny) s’accordent sur le fait que dans la pitié, c’est surtout à propos de soi-même que l’on s’émeut : on s’imagine à la place de l’autre et on voudrait que cette pénible identification pût cesser au plus vite. Bref : plus vite IL / ELLE sera mort(e), mieux ça ira pour MOI.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 14:26

      non foufouille

      apparemment vos n’avez jamais connu la mort d’un proche qui souffre puisque vous en plaisantez !!

    • foufouille foufouille 10 mars 2012 14:28

      c’est pas une blague
      si tu pleurniche a cote d’un malade, ca va pas lui remonter le moral


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 14:43

      Je connais bien moi aussi ,Christian Labrune la fable:elle met en scène un pauvre bûcheron ,en activité puis qu’il marche d’un pas pesant et lourd, il n’est pas à l’agonie,s’il ’avait été dans un état d’extrême souffrance,il aurait accueilli la mort à bras ouvert :une souffrance intolérable ,ce n’est pas la souffrance du travail de tous les jours...La morale de la fable « plutôt souffrir que mourir » montre simplement l’attachement des hommes à la vie mais quand la vie n’est plus la vie quand les souffrances sont trop atroces...comment l’envisager ? comment accepter que les êtres que vous aimez connaissent de telles souffrances ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 15:12

      @rosemar
      Je vous l’ai déjà expliqué : ce n’est pas tant de la souffrance de l’autre qu’on s’émeut que de la sienne propre. On se dit : SI J’ETAIS A SA PLACE, j’aimerais mieux mourir. Sauf qu’on n’est pas du tout à sa place : on va, on vient, on a déjeuné, on ira tout à l’heure fumer une cigarette dans le couloir, boire un café, etc. On ne pense pas qu’on risque de mourir ce soir ; on pense même que quand tout ça sera fini, on pourra recommencer - enfin ! - à vivre normalement. 
      Ce que vous êtes en train de décrire, c’est ce que les psychiatres appellent « meurtre par altruisme ». On se souvient du cas de Louis Althusser, lequel avait étranglé sa femme parce qu’il lui semblait qu’elle souffrait beaucoup trop. Mais le philosophe était mentalement très dérangé, et depuis fort longtemps. Maintenant que vous m’y faites penser, je commence à me demander s’il n’y aurait pas, de fait, quelque chose de complètement pathologique dans cette fascination si répandue pour l’euthanasie.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 15:15

      tu es telepathe ?
      a part ca, notre soufrance tu peut pas la connaitre
      on accueilles pas la mort, on la subit


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 15:24

      On se dit : SI J’ETAIS A SA PLACE, j’aimerais mieux mourir
      ou il faut etre comme moi, tout pouvoir comme x
      sinon on est indigne


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 19:15

      @rosemar
      vous écrivez « quand la vie n’est plus la vie, quand les souffrances sont trop atroces... »
      Les souffrances, ça n’est pas la mort ; la vie avec la souffrance, ça reste quand même la vie, et jusqu’au dernier souffle. Mais votre phrase est quand même symptomatique, elle semble dire : on n’euthanasie pas un vivant, mais quelqu’un qui est déjà mort. Autrement dit, il n’y a pas d’assassinat puisque ce qu’on tue n’existe déjà plus. Ce qu’on euthanasie, ce serait donc déjà quelque chose comme une répugnante charogne. J’y vois une ruse de la mauvaise conscience pareille à celle qui selon Voltaire, permettrait en conscience de torturer son semblable.
      Réfléchissant sur la torture, il remarque qu’il est impossible pour un homme normal d’en torturer un autre sans se faire à soi-même horreur. Il importe donc d’abord de déshumaniser la victime par les mauvais traitements appropriés, jusqu’à lui donner une apparence répugnante et bestiale. Faire en sorte, donc, que toute dignité humaine lui soit enlevée. Il écrit : « Il n’y a pas d’apparence qu’un conseiller de la Tournelle regarde comme un de ses semblables un homme qu’on lui amène hâve, pâle, défait, les yeux mornes, la barbe longue et sale, couvert de la vermine dont il a été rongé dans un cachot. Il se donne le plaisir de l’appliquer à la grande et à la petite torture... ». Et dans les camps d’extermination des nazis, il fallait aussi, avant toute chose, déshumaniser, faire en sorte qu’on n’ait plus affaire à des hommes mais à un troupeau de corps à moitié nus, décharnés et tatoués. En vérité, Il n’y a aucune raison de voir une différence bien nette entre cette politique des nazis et les fantasmes que cette campagne de propagande ignoble est en train de véhiculer.

      Vous n’avez pas répondu par ailleurs à ma question qui était pourtant essentielle : quand vous voyez un pendu qui bouge encore, qu’est-ce que vous faites ? Vous lui tirez sur les pieds, pour augmenter la strangulation ?


    • amipb amipb 10 mars 2012 23:09

      On assiste une nouvelle fois à un dialogue de sourds, ici.

      Il me semble que, dans une majorité de cas, c’est le malade qui demande l’euthanasie, comme ce fut le cas pour Vincent Humbert.

      Donc, non, il ne s’agit pas d’être télépathe ou de décider pour l’autre (d’ailleurs, la souffrance de l’autre nous est accessible, via les neurones miroir), mais de prendre en compte leur demande, tout en mesurant sa dimension.


    • foufouille foufouille 11 mars 2012 00:03

      non
      suffit de lui bourrer le crane pour lui faire comprendre que c’est « mieux » quand il deprime


    • rosemar rosemar 11 mars 2012 11:51

      à christian Labrune

      Alors là ,on croit rêver ! celui qui regarde la mort d’un proche souffre plus que celui qui agonise !C’est n’importe quoi !! 
      La souffrance des autres ne vous est donc pas perceptible ? c’est peut être une insensibilité pathologique ! 

    • rosemar rosemar 11 mars 2012 11:57

      à christian La brune

      je ne vois pas le rapport entre un pendu et l’euthanasie:c’est n’importe quoi 


  • Robert GIL ROBERT GIL 10 mars 2012 11:48

    de toute façon on y viendra , quand on entends certains comme Alain Minc se demander s’il est nécessaire que la collectivité s’offre le luxe de soigner les plus vieux alors que ça coûte cher..........
    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/05/les-vieux-coutent-trop-chers/


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 12:34

      La question déterminante est évidemment celle du coût, et c’est ce que ne voient évidemment pas ceux qu’angoisse l’idée qu’il faut mourir et que c’est là un bien mauvais moment à passer. L’euthanasie devient dans leurs cervelle une sorte de solution magique, du moins aussi longtemps qu’ils sont bien vivants et que la question, pour eux, ne se pose pas, et qu’ils peuvent en rester à l’hypothèse plus rassurante de la mort des autres. Il est de toute façon politiquement inacceptable que des institutions de l’état (l’hôpital par exemple) puissent décider de l’élimination d’un citoyen, même s’il ne risque plus guère de voter un jour.
      Le grand malade est ordinairement dans une situation de faiblesse qui ne lui permet pas de juger et de décider sereinement de ce qui lui convient, quand bien même il aurait pris, des années avant de se retrouver sur un lit d’hôpital, la décision d’en finir le cas échéant. Parmi tous les fanatiques de l’euthanasie actuellement en bonne santé, il y en a un nombre non négligeable qui, au moment de recevoir l’injection léthale, changeraient probablement d’avis et préfèreraient la morphine et les solutions palliatives.
      Enfin, je propose qu’on médite sur cette conséquence absolument logique de toute acceptation de l’euthanasie : si on peut discuter que le malade désespéré veuille réellement mourir, il n’y a aucune espèce de doute à avoir pour celui qu’on trouve suspendu à une corde. Il se l’est mise autour du cou, il a donné le coup de pied décisif dans le tabouret. Il voulait mourir, assurément, et on en a devant soi une preuve indiscutable. La meilleure des chose à faire si on le découvre encore un peu vivant, c’est donc de l’achever. Dans le manuel des secouristes, il faudra prévoir un chapitre intitulé : « Face à une tentative de suicide, comment hâter le processus léthal ». Le travail des pompiers, qui coûte cher à la collectivité, s’en trouvera grandement allégé. Je mets au défi quiconque fait l’éloge de l’euthanasie, de démonter la logique de cette proposition.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 14:30

      à Christian Labrune

      La morphine ? apparemment vous n’en connaissez pas les effets désastreux sur l’organisme:elle crée des désordres intolérables...et entraîne d’autres souffrances...

    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 14:52

      @rosemar
      Comme beaucoup de gens, j’ai dû déjà tâter de la morphine à l’hôpital et je n’en suis pas mort. Il est certain que lorsque les doses sont très fortes, sur quelqu’un qui souffre beaucoup sans qu’on puisse espérer une guérison, la morphine peut abréger quelque peu l’existence, tout le monde le sait, mais le fumeur qui utilise la nicotine pour supporter mieux le stress prend lui aussi un risque. C’est un choix. Vous avouerez qu’il est tout de même comique, de la part de quelqu’un qui semble partisan de la solution très radicale qui consiste à achever le malade, de s’inquiéter d’un traitement qui pourrait avoir quelques effets secondaires négatifs ! Peut-on considérer que ces effets sont plus graves que la mort elle-même ? On est en pleine absurdité.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 15:06

      à christian labrune

      La morphine:quelques effets secondaires négatifs à forte dose ??on voit que vous n’avez jamais connu l’agonie d’un proche sous morphine !! C’est terrifiant,et je ne souhaite cela à personne !!

    • foufouille foufouille 10 mars 2012 15:25

      terrifiant de planer ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 19:24

      @rosemar
      Je me soucie fort peu en ce moment de ce que peuvent ressentir les témoins d’une agonie qui ont de toute façon la vie devant eux et sont seulement pressés que ça se termine. Je pense en revanche à des tas de pauvres bougres qu’on n’hésiterait pas à faire crever en quatrième vitesse pour ménager la sensibilité des plus jeunes qui préfèreraient, à cette heure-là, aller bouffer au restaurant, voir un film ou baiser.
      Voir mourir, c’est pas gai mais crever, c’est pire.


    • amipb amipb 10 mars 2012 23:13

      La morphine entraîne son lot de désordre dans le corps et l’esprit de celui qui en prend à fortes doses, doses qui doivent d’ailleurs constamment augmenter pour palier l’accoutumance.

      A faible dose, on plane. A forte dose, on obtient ceci  : http://fr.wikipedia.org/wiki/Morphine#Effets_ind.C3.A9sirables


    • foufouille foufouille 11 mars 2012 00:01

      toujours mieux que la douleur
      la morphine est en mg/kg
      ca se dose et faut etre forme pour ca


    • amipb amipb 12 mars 2012 04:58

      @foufouille : lisez-vous les messages ou ne savez-vous que répéter toujours les mêmes lithanies ?

      La morphine provoque des douleurs et des désordres allant parfois au-delà du problème d’origine.

      Quant au dosage, vous semblez affirmer mieux connaître sa science que le personnel hospitalier ?

      De plus, comment expliquez-vous que certains aillent jusqu’à écrire au président de la république pour demander l’arrêt de leurs souffrances ?


    • foufouille foufouille 12 mars 2012 12:06

      @ amipb
      il s’agit du projet de loi admd et de sa culture de la mort
      pas d’aider ni de soulager les gens en train de mourrir
      la morphine mal dosee pose des problemes, c’est evident
      j’ai fait assez d’hopitaux pour voir des choses delirantes, dans certains vaut mieux rester chez soi ou allez dans un autre departement
      un medecin est pas parfait, il peut donc considerer que ta souffrance est imaginaire
      il n’ya pas non plus que la morphine
      morphine qui soulages une pancreatite aigue, je doutes donc que la souffrance ejoutee soit si terrible


  • clostra 10 mars 2012 12:24

    Le mauvais goût dans toute sa splendeur !

    Juste une petite anecdote qui militerait pour la création d’une association ADVD (jusqu’au bout) dans les hôpitaux.

    Il s’agit d’un malade un peu particulier à qui il y a plus de 10 ans, on ne lui laissait qu’un an à vivre.

    Accompagné par une épouse remarquable qui l’a sorti plusieurs fois d’épisodes difficiles, dont un qui a permis de constater que son peacemaker n’était pas branché normalement (un des fils n’était pas branché en fait). ce qui l’a carrément « ressuscité », il présente les symptômes de polypes dans la vessie qui récidiveraient au bout de 10 ans.

    Il est reçu par un urologue.

    Sa femme sait qu’il faut une assez longue préparation pour qu’il puisse supporter une intervention. Elle accompagne son mari dans les consultations qu’il a avec cet urologue et lui demande, puis, c’est possible lui demande expressément de se mettre en relation avec son cardiologue. L’urologue l’insulte alors et lui dit qu’il ne veut plus la voir en consultation avec son mari qu’il souhaite désormais voir tout seul et insiste lourdement en lui disant « mais vous rendez-vous compte que votre mari a un cancer ! »

    Elle qui le maintient en vie depuis de très longues années, quoique moralement atteinte, ne cède pas : il sera opéré quand on le pourra et dans le service où a eu lieu la première intervention car l’anesthésiste le connaît.

    Quelques jours plus tard, le patient fait un malaise à son domicile. Son épouse souhaite qu’il soit transporté ailleurs que dans cet hôpital où elle a été si mal reçue. Le malaise d’origine cardio vasculaire est soigné, le monsieur fait un séjour de rééducation cardio vasculaire, on lui découvre des apnées du sommeil. Le traitement est installé.

    On lui explique « vous comprenez, madame, cet urologue a fait le diagnostic et vous voulez lui enlever son patient ».

    Il se rend donc dans le service où il avait été opéré dix ans plus tôt. Là, l’urologue les rassure en disant que dix ans sans « récidive » de symptômes n’est pas en faveur d’un cancer.

    Il l’opère. Le résultat : le/les polypes ne sont pas cancéreux. Aucun traitement complémentaire n’est prescrit. Il est seulement conseillé de le surveiller régulièrement par des examens appropriés.

    Alors je vous laisse imaginer ce qui se serait passé s’il était passé entre les mains du « diagnostiqueur »...

    Si je raconte ça, c’est que ces médecins font partie de ceux qui défendent l’euthanasie.


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 12:54

      @clostra
      Votre exemple est particulièrement éloquent et n’a malheureusement rien d’exceptionnel. On baigne, avec cette question incongrue de l’euthanasie, dans une fausse rationalité. On voudrait, pour conjurer l’angoisse, trouver enfin une solution au problème de la mort. Mais « Le soleil ni la mort, dit La Rochefoucauld, ne se peuvent contempler fixement », et pour éviter magiquement la mort, on voudrait qu’elle devînt accueillante comme la main de la mère qui reçoit le nouveau-né. Mais si la naissance est un processus qui se fait à deux, on meurt seul et c’est l’idée de cette inévitable solitude finale, au fond, qu’on se refuse à envisager, jusqu’à préférer la solution radicale du néant à une condition humaine toujours incertaine de sa fin. « J’aurais préféré mourir entre les bras de ma nourrice », écrit Madame de Sévigné à sa fille, quand les atteintes de l’âge et les rhumatismes commencent à lui gâcher l’existence. Mais c’est dès le berceau qu’on commence à vieillir et à souffrir ! S’ils étaient conséquents, les euthanatophiles devraient préconiser le massacre systématique des nouveaux-nés, le problème serait ainsi définitivement résolu.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 15:43

      à clostra

      il ne faut pas tout mélanger:on parle ici de malades en fin de vie,qui agonisent et parfois l’agonie est atrocement et infiniment douloureuse...

    • chantecler chantecler 10 mars 2012 16:06

      Clostra : je ne comprends pas le rapport entre votre histoire et l’euthanasie .
      Certains spécialistes , chirurgiens , sont très possessifs et appâtés par le gain.
      Et en urologie particulièrement , où ils agitent et exploitent la crainte du cancer pour légitimer des consultations et des actes chirurgicaux .
      « Je vous ai fait une ponction biopsie qui n’a pas relevé de cellules cancéreuses ,mais ça ne prouve rien car le prélèvement n’a peut être pas été fait au bon endroit » voir les articles du Dc Dupagne concernant les pathologies de la prostate .
      Bref c’est le procédé du Dc Knock : toute personne bien portante est un cancéreux qui s’ignore ...
      Oui, mais alors pourquoi se focaliser que sur un organe : la tumeur peut être partout : poumon, cerveau intestin, etc, etc ...
      Et en attendant le problème banal n’est pas réglé .Jusqu’à l’urgence chirurgicale qui aurait du être évitée .
      Misérable médecine devenue la proie d’individus qui ne songent qu’à s’enrichir ...


    • clostra 10 mars 2012 17:12

      @chanteclère

      Il y a un lien avec ADMD et ADVD et un autre plus ténu (voir plus bas)


  • jef88 jef88 10 mars 2012 12:39

    Souvenez vous !
    L’euthanasie légale a existé dans un pays européen, il y a prés de 80 ans ......
    Elle était même organisée par l’état....... national-socialiste !
    Les vieux, les malades incurables étaient gazés dans des camions équipés à cet effet.....
    Pour les familles ils avaient fait « un arrêt cardiaque »

    C’est vrai !
    - il y a des malades qui vivent douloureusement leurs derniers jours ...
    - il y a aussi des traitements qui permettent d’adoucir les conditions de fin de vie
    - il y a des héritiers qui désirent se débarrasser d’un « vieux »
    - il y a des enfants qui ne supportent pas d’avoir à s’occuper de leurs (beaux) parents ! et vice versa...

    En dehors de toute opinion politique ou religieuse, je suis contre l’euthanasie...... !!!!!!
    Il y a trop de risques de déviances mortelles !


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 13:08

      @jef88
      Je me souviens qu’il y a dix ans, j’avais dû consulter un médecin choisi au hasard ; on avait parlé de choses et d’autres et, en substance, je me souviens qu’il avait fini par me dire ceci : je sais bien que ce sont surtout les nazis qui étaient partisans de l’euthanasie, mais si vous voyiez le nombre de vieillards grabataires, un peu partout... Il n’avait pas fini sa phrase, mais son problème était bien de savoir comment s’en débarrasser, de ces encombrants inutiles. Est-il besoin de préciser que je ne l’ai jamais revu !
      Qu’on laisse mourir, quand la médecine ne peut plus grand chose, qu’on évite donc l’acharnement thérapeutique, qu’on atténue la souffrance (et il y a aujourd’hui bien des médicaments efficaces) je n’y suis pas opposé : c’est là le rôle d’un médecin, et ce rôle rencontre des limites : le miracle n’est pas possible. Mais qu’on délègue à des tueurs le pouvoir, tel jour, à telle heure administrativement programmée, de refroidir un pauvre bougre, cela me paraîtrait vraiment le comble de la monstruosité.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 14:19

      jeff88,

      Je réfute cet amalgame indigne:il s’agit d’utiliser l’euthanasie ,en fin de vie quand les souffrances sont intolérables et elles le sont souvent car la morphine a des effets pernicieux:elle bloque l’organisme et d’autres souffrances apparaissent alors
      Bien sûr,il faut éviter toute dérive ,que le malade soit consentant ainsi que la famille...

      Sans avoir recours à l’euthanasie,certains enfants abandonnent leurs parents âgés,ne vont plus les voir etc
      Bien sûr l’euthanasie ne doit concerner que les patients en fin de vie ou certains handicapés qui refusent d’eux mêmes de vivre dans la dépendance !!

    • foufouille foufouille 10 mars 2012 14:26

      faux
      le projet admd ne precise rien
      et faudra « informer » les malades


    • clostra 10 mars 2012 14:36

      @jeff88

      Comme vous le savez, la loi actuelle est un vrai progrès.

      Ce qu’on craint vraiment, c’est que ces partisans essaient de se défendre d’eux-mêmes, de leurs tendances à laisser souffrir les malades en fin de vie pour justifier leur demande radicale.

      Nous avons connu - connaissons encore ? - des situations où le malade sur son brancard souffrant le martyr à l’occasion de coliques néphrétiques a été pris à parti de ne pas se soucier du manque de personnel !

      Faites le lien si vous voulez, vous ne vous tromperez pas sur la radicalité de cette (fausse) demande, soutenue au demeurant par Mr VALLS soi-même.


    • jef88 jef88 11 mars 2012 11:43

      Ce n’est pas un amalgame !
      Si on « libéralise » trop et qu’on défini le seuil d’euthanasie, par ex dans une loi certains , un jour ou l’autre, vont décider untel doit mourir maintenant .... C’est grave ! la parole d’un soignant peut devenir une condamnation à mort .
      Dans l’autre sens il y a des familles qui déclarent :« on ne touche pas à Papy » même s’il souffre .......
      Si on bouche toutes les issues on arrive à des comportements anormaux !!!

      Mais pourquoi ne parle t’on pas des soins palliatifs ???????????


  • foufouille foufouille 10 mars 2012 13:11

    le futur chomeur prendra une assurance vie
    quand il aura plus de sous ou trop malade on lui « proposera » le suicide


    • cevennevive cevennevive 10 mars 2012 13:26

      Mais oui foufouille,

      Avec une loi pareille, l’on risque de voir éliminer les handicapés, les enfants mal fichus, les SDF couverts de parasites sales et alcooliques, les malades d’Alzeimer, les vieux séniles et malpropres, et... en fin de compte, les parasites de la société qui emm..... tout le monde, pourquoi pas ? (Les chômeurs de longue durée par exemple...)

      Comment peut-on décider froidement de la mort de quelqu’un ? Dans la vie courante, cela s’appelle du meurtre, du crime, de l’assassinat, non ?

      Et ils appellent cela : « le droit de mourir dignement »...

      Et vivre dignement, n’est-ce pas un droit de par la Déclaration des Droits de l’Homme ?

      Cordialement.


  • cevennevive cevennevive 10 mars 2012 13:16

    Bravo Christian Labrune, Bravo Jef88, bravo Clostra !

    Ce « enfin » est ignoble, presque autant que la chose elle-même...

    Cordialement.


  • foufouille foufouille 10 mars 2012 13:27

    avec suicide solution, plus besoin de recherche
    pas la peine d’essayer de brancher le cerveau a un ordi


  • foufouille foufouille 10 mars 2012 13:31

    assurance obseques avec suicide inclus
    mort direct dans le cerceuil et dans le cimetierre
    moins cher et plus rentable


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 13:55

      @foufouille
      Je vous approuve totalement, et comme il vaut mieux prévenir que guérir, je proposerai pour tout le monde une mort immédiate et sans douleur, qui résolve définitivement tous les problèmes : plus d’inégalités, plus de chômeurs, plus de tyrans, plus de tyrannisés. Après tout, il y a suffisamment de bombes à hydrogène réparties un peu partout sur la planète et les systèmes informatiques sont suffisamment fiables pour qu’on puisse envisager - enfin !- une éradication de la vermine humaine. Après quelques siècles, la nature reprendra ses droits et cette solution devrait satisfaire les actuels partisans de la deep ecology. Viva la muerte ! Viva la muerte !


  • viva 10 mars 2012 14:14

    Je me demandais pourquoi un tel lobbying en faveur de l’euthanasie alors que dans les faits elle existe et est pratiqué couramment en France de plus cela est gratuit.Il y a un pays la suisse ou cela est permis et des associations vous propose d’adhérer et de vous euthanasier en fin de vie. En me renseignant auprès d’elle et en lisant leurs brochures publicitaire, je n’ai pu que constater le cout exhorbitant de la prestation proposée. Ils vous en coutera une adhésion de plusieurs milliers d’euros, une cotisation annuelle de plusieurs centaines d’euros et finalement lors de votre de votre suicide assisté plus de dix milles euros seront à votre charge. L’affaire est donc très juteuse et l’on comprend mieux que certains membre d’association s’activent autant pour que cette pratique soit légalisé. J’invite les lecteurs d’agoravox a se rendre sur les sites de ces associations suisse, ils ne donnent pas de renseignement sur leurs tarifs mais en téléphonant vous pourrez vous faire envoyer une brochure. Cela est édifiant.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 14:17

      c’est pour ca que le suicide devient autorise pour les assurances vie
      pour les payer


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 14:37

      @viva
      Votre évocation de la Suisse me fait penser au dernier roman de Houellebecq où le personnage principal découvre que son père est mort en ayant recours à une de ces officines suisses. Il s’y rend et gifle à l’employée de service ! Il faut reconnaître que Houellebecq, qui a dû enquêter fort sérieusement peu sur cette nouvelle industrie de la mort, pose le problème avec une grande rigueur philosophique. C’est un roman que devraient lire tous ceux qu’excite l’idée de la mort des vieux et des infirmes.


    • clostra 10 mars 2012 17:18

      Je crains que vous soyez dans le vrai, en allant plus loin.

      C’est un lobby juteux. Il me semble en avoir déjà parlé : des recherches qui pourraient être poussées etc qui vous enverraient directement dans les étoiles dans un mortel kaléidoscope...


    • BlackMatter 10 mars 2012 20:04

      @Viva...


      «  Ils vous en coutera une adhésion de plusieurs milliers d’euros, une cotisation annuelle de plusieurs centaines d’euros et finalement lors de votre de votre suicide assisté plus de dix milles euros seront à votre charge  »

      En Suisse romande, l’adhésion à Exit est de 40 CHF par an et l’assistance au suicide gratuite pour les adhérents. Ou avez vous une affaire lucrative à coup de milliers d’euros ?

      Pour le reste, il y a des frais de transport de corps, d’inhumation, comme pour tout le monde.


  • foufouille foufouille 10 mars 2012 14:15

    on peut plus vivre a 100 a l’heure comme a 20a ?
    hop, suicide


  • Louise Louise 10 mars 2012 15:27

    Au lieu de payer des retraites, suicidons tous les plus de 60 ans. Ce serait faire preuve de « dignité » et de « compassion »... smiley

    Et il n’y aurait plus grand monde sur AV ! smiley


  • YVAN BACHAUD 10 mars 2012 16:34

    Il faut respecter la volonté de chacun, y ciompris expromée par avance par écrit au cas ou plus ^possible de s’exprimer.

    Une personne agée de disons plus de 90 ans, grabatère , incontiente, sans falmille peut en avoir assez de vivre. Une autre pas du tout. Il faut donner a chacun les DROIT de choisir sa fin de vie en ayant une aide médicamenteuse à mourir d’une mort douce.

    Les socialistes qui pendant les trois 5 ANS où ils étaient au POUVOIR n’ont rien fait PROMETTENT une loi qui n’est qu’une avancée mais insuffisanate et rien ne dit qu’ils le feront une fois élu.

    M. JOSPIN AVAIT PROMIS AUX 2COLOGISTES UNE DOSE DE PROPORTIONNELLE !!!!!!!

    il ne l’a pas fait et M. HOLLANDE LE PROMET A NOUVEAU ;

    mËME PROMESSE NON TENUE DE N.SARKOZY ;

    SEUL LE référendum d’initiative citoyenne permettrait de faire passer la LOI MAIS pas un député ne l’a proposé en 2008, PAS UN SUR 922 PARLEMENTAIRES alors que plus de 82% des citoyennes sont POUR.

    Ils veulent confisquer le piouvoir pendant 5 ans ! il ne faut pas cautionner ;

    IL FAUDRA DONC VOTER AUX DEUX TOURS DE LA PRESIDENTIELLE ET DES LEGISLATIVES POUR LES CANDIDATS DU R.I.C ! voir www.ric-france.fr

     


  • lulupipistrelle 10 mars 2012 17:24

    Et bien moi j’ai vécu la longue agonie d’un proche, avec une dégradation physique impressionnante... A aucun moment mon père ne m’a paru indigne !
     Il était très fatigué, mais grâce à des patchs de morphine ne souffrait pas... Il est resté à la maison jusqu’à la fin, et avait fait promettre que l’on n’ appellerait pas de secours au dernier moment. Parce qu’à l’hosto, c’est sûr qu’on aurait pu l’intuber... et le prolonger encore quelque temps...
    Non je ne suis pas favorable à l’euthanasie que certains appellent de leur voeux.

    On ne veux plus materner ses enfants (des crèèèèèèèèches !!!) et on ne veux plus accompagner ses mourants ... ? Misérable.


  • La râleuse La râleuse 10 mars 2012 17:26

    Bonjour Rosemar,

    J’aime votre article écrit avec dignité.
    Je l’aime aussi parce que je suis en faveur de l’euthanasie depuis des années déjà et l’âge qui me rapproche de la mort ne m’incite pas à changer d’avis, tant s’en faut.
    Plus que la mort, je crains la déchéance du corps et de l’esprit.
    Si le droit à l’euthanasie était promulgué, je prendrais instantanément mes dispositions pour en bénéficier.
    Mais je ne crois pas que la campagne lancée par l’association remporte le moindre succès auprès des candidats à la présidence. Ils ne se préoccupent déjà pas des droits de ceux qui aspirent à tout simplement vivre dignement avec des emplois honnêtement rémunérés et des logements pour tous.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 20:47

      Bonsoir la râleuse

      J’aime votre commentaire,enfin des mots pleins de sens , de bon sens et de lucidité ! 
      Portez vous bien ! On a besoin de votre réflexion !

  • clostra 10 mars 2012 17:30

    80% des français favorables à l’euthanasie. Il fallait bien une comète pour récupérer ces électeurs.

    à propos : 100% des femmes espèrent accoucher sans douleur...

    C’est ainsi que répondant à leur demande, des hommes se sont penchés sur le problème.

    Ayant approfondi la physiologie, la réponse donnée dans notre pays servant peu ou prou à planifier les accouchements et donc les heures de naissances est une catastrophe physiologique quand parfois elle n’amplifie même ces fameuses douleurs du « mal joli ».

    D’ici à ce que ces augures de soleil vert nous privent de ce petit passage de la taille d’une aiguille pour trépasser en empruntant les raccourcis de cet univers froissé...

    Revenons à la naissance et ce très vieux souvenir « C’est pas pour vous faire peur (j’étais à quelques heures de l’accouchement) mais je criais tellement qu’ils ont du me mettre dans un petit pavillon à part. Mon mari voulait tuer le médecin ! ça a duré 48 heures. »


  • rosemar rosemar 10 mars 2012 17:41

    Pour qui aime la douleur ,point n’est besoin d’euthanasie...


    • Louise Louise 10 mars 2012 18:16

      Quelle mauvaise foi !

      Ce n’est pas parce que vous avez connu une personne qui n’a pas supporté la morphine qu’il faut généraliser !

      Il y a des gens qui veulent vivre jusqu’au bout.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 18:26

      il y a des derives de la morphine aussi
      il y a 20a, la morphine etait moins courante .........


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 19:13

      je vous retourne le compliment ,louise:vivre jusqu’au bout ? dans des souffrances atroces ?


    • lulupipistrelle 10 mars 2012 23:42

      Alors , cette fois je vais être très franche : la seule souffrance atroce que l’on peut constater est MORALE. Parce qu’il y a des gens qui ont passé leur vie à nier la mort, et quand vient l’heure, ben ils ont peur des bilans.

      Un agonisant passe par différentes étapes, de la révolte, à la pacification... et c’est ce qui effraie le plus les bien portants...Imaginer ce cheminement intérieur OBLIGATOIRE, est insupportable pour beaucoup...

      Ben tirez-vous une balle dans la tête au lieu de corrompre les autres en leur donnant la responsabilité de votre suicide. Et ne volez pas aux autres leur agonie.


  • ottomatic 10 mars 2012 18:07

    C’est hallucinant...

    Un monde ou la condamnation à mort des ordures est interdite mais celle des foetus et des malades seraient normales...

    Une bonne partie des futures euthanasies ne sera que la conséquences des abus des médecins qui « sauvent » des gens pour rien... par acharnement thérapeutique...

  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 10 mars 2012 18:39

    Je ne sais pas s’il peut y avoir une « bonne » loi autorisant l’euthanasie. Mais la plupart des intervenants sur ce fil sont d’une grande mauvaise foi en comparant le droit de mourir dans la dignité au droit de supprimer les infirmes, les malades, etc. Ignorent-ils que bien des médecins aident leurs patients en fin de vie à partir un peu plus tôt, ne serait-ce qu’en augmentant la dose de morphine censée apaiser la douleur ?


    Dans ses derniers moments, ma mère de près de 90 ans, atteinte d’un cancer généralisé, ne savait dire que ceci, et véhémentement, à ses médecins : "Donnez-moi quelque chose, je veux mourir, je n’ai à vous dire qu’une chose : JE VEUX MOURIR !
    On a augmenté sa dose de Skénan. Le lendemain, elle était exaucée et nous l’avons pleurée.

    • tikhomir 10 mars 2012 19:18

      Et dire que ces « médecins » (si on peut encore appeler des tueurs ainsi) criminels sont en liberté voire applaudis...


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 20:50

      @Jean J. MOUROT
      Pour l’instant, l’euthananie n’ayant pas d’existence légale, tout ce qu’on peut demander à quelqu’un qui est en fin de vie, c’est : si vous souffrez beaucoup, voulez-vous qu’on augmente un peu les doses de sédatif ? La question est tout à fait conforme au rôle du médecin et à son éthique.
      Si l’euthanasie était légalisée, rien n’empêcherait qu’on posât la question cruciale : préférez-vous qu’on continue la morphine, ou bien voulez-vous être euthanasié ?

      Et je ne parle pas des gens qui seront en fin de vie et qui connaîtront déjà le point de vue de leurs descendants, abondamment et très naïvement exprimé déjà dans toutes les réactions que nous venons de lire. Ces gens-là sauront déjà que le spectacle de leur misère, pour ceux qui les entourent, a quelque chose d’« indigne », qu’il est proprement insupportable et constitue une véritable agression. Ils sauront, sans qu’il soit besoin de leur mettre les points sur les i, qu’ils sont déjà de trop et pour ainsi dire déjà morts. Ils sauront ce qu’on attend d’eux et ce qu’il leur reste à faire, ce qu’il leur reste à demander au médecin-exécuteur s’ils ne veulent pas qu’on finisse par le demander à leur place. Quel répugnant avenir !


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 20:56

      Ce n’est pas le spectacle (en plus le mot que vous employez est inadapté) qui est horrible, c’est la douleur que subit celui qui agonise à petit feu !!


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 21:04

      spectacle est le mot
      la pitie est deja difficile a supporter


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 21:10

      préférez-vous qu’on continue la morphine, ou bien voulez-vous être euthanasié ?

      plutot : si vous voulez, on augmentes la dose et vous sentirez (plus jamais) la douleur


    • Annie 10 mars 2012 21:15

      Christian Labrune,
      J’ai l’impression que vous extrapolez à partir de votre expérience personnelle, mais je peux me tromper. Vous devriez savoir que les gens qui sont malades et surtout ceux qui doivent affronter dans l’immédiat leur propre mortalité ont du mal à penser aux autres, à se trouver indignes etc. Ils deviennent très égoïstes, ce n’est pas le mot exact, disons obsédés par leur propre situation et il ne s’agit pas d’un reproche parce que je ne pense pas que je réagirai différemment. Mais l’abnégation n’est pas inscrit à leur programme. Je me suis trouvée en 89 assise à une table avec ma mère discutant la possibilité d’achever mon père, une décision que nous n’avons pas prise, pour des tas de raisons, dont certaines très pragmatiques, mais surtout parce que mon père ne le souhaitait pas. Dans la plupart des cas, quoiqu’on en dise, il s’agit d’une question d’empathie. Mais personne ne peut se mettre à leur place et la décision finale leur revient.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 21:32

      "Vous devriez savoir que les gens qui sont malades et surtout ceux qui doivent affronter dans l’immédiat leur propre mortalité ont du mal à penser aux autres, à se trouver indignes etc."
      ca depend a quel stade tu es
      proche de la mort, on le sent
      donc si les gens font comme si tu etait mort, ca aides pas


    • Christian Labrune Christian Labrune 11 mars 2012 11:35

      @rosemar

      Vous avez écrit à propos de l’agonie sous morphine : « C’est terrifiant, et je ne souhaite cela à personne ». Terrifiant pour qui ? Et maintenant vous écrivez que ce qui est « horrible, c’est la douleur de celui qui agonise à petit feu !! ». Horrible pour qui ?

      Le seule chose dont vous puissiez parler, c’est de ce que vous avez VU, et bien du SPECTACLE (du latin spectare : regarder), non pas de ne que vous avez ressenti à la place du mourant : aussi longtemps qu’on ne s’est pas trouvé dans la situation de quelqu’un qui est en bout de course, on peut fantasmer la situation à partir de ses propres angoisses mais on n’en a aucune expérience et c’est un abus de langage que d’en parler comme si on savait de quoi il retourne. Par ailleurs, lorsqu’on est sur un lit d’hôpital et qu’on souffre – nous sommes nombreux, je pense, à nous être trouvés dans cette situation -, la question de la « dignité », pour le patient, reste au second plan, et il est tout à l’honneur du personnel infirmier qui vous prodigue des soins de ne jamais paraître porter un jugement sur la situation de dépendance plus ou moins répugnante dans laquelle vous vous trouvez momentanément. S’il y a « indignité », c’est pour les proches, et c’est pour eux que le « spectacle » devient vite insupportable, jamais pour les médecins qui ont une tout autre expérience, un peu moins fantasmatique et plus objective de ce qu’est la vie et de ce qu’est la mort, laquelle a toujours quelque chose d’obscène : l’idée de mourir « dans la dignité » est la pire des stupidités naïves : je ne vois rien qui puisse ressembler à de la dignité dans cette déconfiture finale, pas même dans le seppuku des samouraïs.

      La mort sera toujours un SPECTACLE horrible. En vérité, ce que vous voulez, c’est qu’on tire le rideau le plus rapidement possible sur la scène finale parce que vous n’avez pas le courage de regarder les choses en face.


    • rosemar rosemar 11 mars 2012 12:06

      non Christian La brune 

      Vous n’avez pas compris:si je ne parle pas de l’émotion ressentie du choc,évidemment c’est par pudeur...
      on ne peut parfois pas tout dire parfois mais je peux dire que le spectacle,comme vous dites, je ne l’ai pas vu parce qu’en plus ,je n’étais pas là , quand la mort est arrivée...l’agonie a été longue mais je n’étais pas là dans les derniers instants pour aimer ,soulager ,accompagner la personne...Que dire des gens qui meurent seuls dans des maisons de retraite...

      Justement l’euthanasie permettrait un accompagnement ,un soutien..

  • Annie 10 mars 2012 19:39

    C’est exactement comme l’avortement avant qu’il soit légalisé. Seuls les plus riches peuvent choisir l’euthanasie s’ils le souhaitent.
    Pour ceux qui vantent les mérites de la morphine, comme l’a mentionné Jean Mourot, elle crée une accoutumance et il est nécessaire d’augmenter la dose régulièrement, dans les cas de cancers en phase terminale notamment. Il arrive un point où la dose est fatale. Personnellement je n’arrive pas à voir la différence entre l’euthanasie et administrer une dose létale de morphine, mais ainsi la morale est sauve. Certains malades préfèrent aussi mourir avant de perdre leur lucidité.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 20:28

      une raison de faire des recherches pour ameliorer les antalgiques
      autoriser le cannabis, heroine, opium, etc dans les hopitaux
      la dose lethale est le dernier recours car il y a une faible chance de survie
      faudrait aussi ameliorer les hopitaux avec murs blancs et silencieux
      la musique ca detend
      (je preferes a fond)


    • Annie 10 mars 2012 20:36

      Je peux te dire une chose Foufouille, ma belle-sœur qui est morte d’un cancer du poumon à l’âge de 50 ans, est morte chez elle, dans une ambiance de musique et droguée à mort littéralement, à la morphine. Un des plus grands progrès qui a été fait ces dernières années dans ce domaine est le contrôle de la douleur, mais il a ses limites, et les humains aussi.


    • rosemar rosemar 10 mars 2012 20:37

      à Annie,

      moi je vois la différence entre morphine et euthanasie parce que j’ai vu les effets atroces de la morphine:elle bloque tout l’organisme et les douleurs sont terribles...

    • Annie 10 mars 2012 20:46

      C’est dans le geste que je ne vois pas de différence, pas dans les effets. Et il ne faut pas enlever aux patients la décision de se battre jusqu’au bout. S’ils choisissent la morphine plutôt que la mort, quelques moments de lucidité plutôt qu’une oblitération complète, mais simplement retardée, c’est aussi leur choix, et il doit être respecté.


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 mars 2012 21:00

      @ La différence, c’est que d’un côté on laisse mourir parce qu’on ne peut rien faire d’autre, tout en essayant d’atténuer la souffrance, et que de l’autre côté, on tue son semblable, ce qui n’est quand même pas une activité tout à fait anodine. Est-ce que vous vous voyez, vous, dans la situation de quelqu’un qui devrait aller « piquer » M. Dupont après le déjeuner, à 14h15, dans la chambre 312 ? Si vous ne voyez pas la difficulté, ça me paraît tout à fait préoccupant.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 21:02

      @annie
      on a pas toujours le choix de chez soi
      les hopitaux et les soins intensifs c’est plutot mortel comme ambiance
      et la morphine c’est plutot recent
      il y a 20a, on t’en donnait pas comme ca
      il y a meme des pompes automatiques mais faut habiter pres d’un centre anti douleur


    • Annie 10 mars 2012 21:21

      Non on ne laisse pas mourir, ce qui voudrait dire ne rien faire, mais on fait activement mourir.


    • Annie 10 mars 2012 21:22

      Les pompes automatiques Foufouille, tu peux les avoir à domicile.


    • foufouille foufouille 10 mars 2012 21:28

      oui mais ca se regle au mg pres
      vaut donc mieux ne pas etre a 300km du centre hospitalier


Réagir