Commentaire de Xavier
sur « Robespierre, bourreau de la Vendée ? » : une splendide leçon d'anti-méthode historique


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Xavier 19 mars 2012 16:26

Très bon article révisionniste. Certains passages sont magnifiques ! En voulant dénoncer les manques du reportage vous commettez les mêmes erreurs. Je suis d’accord sur un point, évoquer Robespierre n’était pas le plus judicieux, d’ailleurs, excepté dans le titre, Robespierre n’est pas vraiment la personne la plus attaquée dans le reportage. Sans doute que pour attirer le spectateur, il fallait choisir un nom évocateur pour l’opinion...


Sinon, pour le reste, vous n’apportez aucun argument excepté « on n’a pas de représentation exacte de untel, on ne connait pas le nombre exacte de morts vendéens »... Forcément, pas de vidéos et de photos à l’époque mais il restait les écrits, les ruines et les fosses remplies de cadavres... Il y aura toujours des imprécisions et les querelles de chiffres continueront encore longtemps mais les massacres sont aujourd’hui incontestables...

Vous parlez des historiens étrangers qui ne soutiennent pas la thèse du génocide ? Mais le reportage n’affirme a aucun moment qu’il y a eu un génocide. 

En revanche, qu’il y ai eu populicide, massacre sans justification, ça oui et même les historiens étrangers, Martin ne le contestent pas...

« Les « colonnes infernales de Turreau » sont « incompréhensibles » puisque la « Vendée n’est plus une menace », c’est du moins ce qu’affirme Secher. Pourtant, la première guerre de Vendée se termine en 1795 (pour reprendre presque aussitôt) et la guerre extérieure ne prend fin complètement qu’en 1802. On peut penser que, pour les dirigeants parisiens, la menace est encore bien présente et que la nécessité d’éradiquer la révolte est toujours bien là. »

Au moment des colonnes, l’armée « catholique et royale » avait été décimée et le souhait des vendéens était de retourner chez eux... Beaucoup ne voulaient pas reprendre les armes et une pacification du territoire était possible et Baboeuf va dans ce sens. Sauf que ce ne fut pas le choix du comité de Salut Public. Il fallait en faire un exemple et les pires massacres ont étés commis. Vos propos sont du révisionnisme pur et simple. Si certains vendéens ont continué à se battre, ils étaient minoritaire en 1795. En 95, ils ne représentaient plus du tout un danger pour la République, d’ailleurs, il n’y avait plus de massacres en Vendée preuve que l’on était plus du tout dans la même optique... 

En faisant croire que les paysans vendéens ont toujours combattu la République et qu’ils n’acceptaient aucun compromis, vous mentez. Vous tentez de justifier des massacre ce qui est totalement honteux. NON NON et NON, les vendéens ne constituaient plus du tout un danger pour la République au moment des colonnes infernales. Il y a eu différentes étapes et vouloir les amalgamer pour justifier les colonnes, c’est hallucinant. Parceque quelques vendéens ont continué à combattre en 1795, cela signifie qu’après la virée de galerne, les vendéens constituaient toujours une menace ?  C’est un joli raccourci ! 

Il est vrai qu’ensuite, à force de se faire massacrer, sans qu’il y ai de distinction entre les hommes, les femmes et les enfants, les survivants reprenaient les armes en 1794. Pouvez t’il faire autrement ? Mais les combats se sont rapidement terminés dans la majorité des cas, une fois que la politique concernant la Vendée a changé ! 

Les différents décrets ne demandaient pas explicitement l’extermination de tout les vendéens (vendée militaire) mais ils ont servis de base légale aux agissements des Turreau et Carrière. Ces derniers s’expliquaient dans leurs écrits qu’il ne fallait pas faire de distinction entre hommes, femmes, enfants car tout les vendéens étaient des rebelles (potentiels), ils ont tout fait pour élargir la définition de rebelle. C’est le comité qui a permis à ces immondes personnages de faire ce qu’ils ont fait. En ce sens, le comité est pleinement responsable de leurs actes. D’ailleurs, nombres de vendéens républicains furent eux aussi exterminés par les troupes républicaines car leur seul tort était d’être resté en « Vendée ». 

Vous essayez de minorer les actes des troupes républicaines, d’en amoindrir leur portée, de justifier les débordements par la nécessité, le contexte mais les écrits, très nombreux (allez sur le forum de france 3 concernant le reportage pour en avoir un aperçu) ne vont pas vraiment dans votre sens. Vous trouvez que l’on a enjolivé les vendéens ? Mais n’y a t’il pas eu la même chose concernant les révolutionnaires ?  Je me souviens qu’au collège (j’ai 20 ans), pour parler des guerres de Vendée, on a parlé du jeune Jospeh Bara... Les peintures de Bara sont plus vraies parce-que républicaines ? Dans mon livre d’histoire, il y avait une reproduction de Bara par WEERTS, en revanche, pas de reproduction des vitraux ou peintures de vendéens que l’on voit dans le reportage... 

Il y a des dizaines de textes de républicains qui dénoncent les massacres, le comportement des troupes républicaines preuve que ces massacres avaient un caractère exceptionnel qui choquait même ceux, favorable à la République. 

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