Commentaire de ffi
sur « Robespierre, bourreau de la Vendée ? » : une splendide leçon d'anti-méthode historique


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ffi ffi 20 mars 2012 20:27

N’oublie pas le prestige culturel et politique de la bannière à laquelle un peuple peut vouloir participer. La France avait à l’époque un grand prestige, en tant que chef de file de la chrétienté, promoteur des arts, de la science et de la philosophie.

Les amérindiens Algonquins, par exemple, se sont alliés avec la France.
Il y a aussi les Houmas, qui se déclarent de la francophonie.
 
Aujourd’hui, la France a perdu tant de son prestige qu’elle est plutôt travaillée par des tentations centrifuges... Beaucoup sont tentés par la bannière américaine, ou la bannière de l’UE, la germanophilie a envahi les élites. La mode est plutôt à incendier le drapeau...

La France historique n’a jamais été basée sur l’homogénéité d’un peuple.
Elle toujours été basée sur un principe de gouvernement : le principe du Roi-prêtre (comme ce fut chez les sumériens), lieutenant de Dieu sur terre.
Avec ce principe de gouvernement, nul n’est besoin d’un peuple-race.
Les peuples y coexistent naturellement du moment qu’ils reconnaissent une même éthique comme vraie. La langue d’Oil n’avait donc pas besoin d’être imposée et l’ancien régime ne l’avait pas imposée.

C’est pour cela que l’on toujours parlé des peuples de France, et que cette France pouvait s’étendre en Inde, en Asie, en Amérique, en Afrique, en Polynésie, sans contrevenir à ses principes fondateurs, ce qui n’est plus le cas de la France aux français.


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