C’est une bonne ambiance.
Mais bien souvent, le préjugé l’emporte sur la simplicité du sentiment humain. Et c’est l’expérience que j’en ai eu avec des gens de gauche.

Mais cela me semble une disposition d’esprit capable de toucher n’importe qui. Y compris aussi des personnes d’extrême droite ou des anarchistes. Les personnes s’accrochent à leurs idées comme si leur vie en dépendait, et ont une forte propension au rejet immédiat.
J’ai observé que les idées politiques que l’on pouvait avoir sont largement plus fugitives que ce qu’on imagine. Elles peuvent rapidement changer en fonction du milieu, des sources d’information. Ce qu’on croyait un jour est remis en question le lendemain.

Cela dépend dans quel bain d’idées on nage. Les certitudes ne sont pas si nombreuses. Il y a des évidences, comme l’absence de neutralité des médias et leur complicité par exemple. Mais au niveau politique, qui me dit qu’un système anarchiste serait préférable à un système communiste, ou nationaliste ? Cela dépend des humains.

Par exemple, le FN est réputé pour ne pas aimer les cocos. Je suis assez admiratif pourtant de la réussite de Castro ou de Chavez. Point de vue que ne partage pas un grand nombre de FNeux (mais je ne fait pas partie de ce mouvement en même temps).
Il y a beaucoup de gens pour lesquels « Le Pen » est un gros mot. Cela me fait assez rire quand je côtoies des phobiques primaires, sans leur parler de mes opinions. Ils me trouvent sympathiques sans jamais se « douter que ». Mais ce sont des relations assez superficielles au final. Il va de soit que si j’avouai ma préférence, ils feraient un trait sur la relation. Je leur trouve cette forme d’intolérance.

Je préfèrerais, comme vous, avoir plus des connaissances avec qui m’engueuler sans que cela n’ai de conséquences. Mais cela suppose des personnes avec de la maturité, et un certain recul sur leurs idées. Ce n’est pas si courant.