Commentaire de BA
sur La bombe de l'entre deux tours de la présidentielle : le système Sarkozy mis en cause par M. Ziad Tiakeddine dans le « karachigate » !


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BA 29 avril 2012 21:30
Pourquoi le gouvernement français protège-t-il Bachir Saleh, l’ex-trésorier de Kadhafi ?

Hein ?

Pourquoi ?

Dimanche 29 avril 2012 :

Recherché par Interpol, un ancien dignitaire de Kadhafi se trouve en France.

Ex-dignitaire libyen proche du colonel Kadhafi, Bachir Saleh, qui a démenti avoir été destinataire d’une note citée par Mediapart à propos d’un soutien libyen à la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, est recherché par Interpol pour fraude et se trouve actuellement en France.

L’ex-trésorier de Mouammar Kadhafi « se trouve en France », a déclaré dimanche à l’AFP son avocat, Me Pierre Haïk, confirmant une information déjà publiée début avril par le Canard Enchaîné. L’avocat s’est adressé à l’AFP pour diffuser une déclaration de son client mettant en doute l’authenticité d’un document cité par Mediapart.

Celui qui a servi comme directeur de cabinet de Kadhafi et comme président d’un fonds d’investissement libyen en Afrique, est visé à la fois par des sanctions économiques de Washington et par une « notice rouge » d’Interpol en vue de son extradition vers la Libye pour « fraude ».

Ses photos publiées sur le site internet d’Interpol ont été authentifiées par l’AFP à Tripoli. Toutefois, sur la fiche d’Interpol, il est identifié sous le nom de Bashir Al-Shrkawi, né en 1946 à Agadez, au Niger, de nationalité libyenne.

Le Niger lui a délivré un passeport « sur le conseil et la pression d’un pays européen » avant de l’annuler, avait déclaré en mars un haut responsable militaire nigérien, le colonel Djibou Tahirou, à l’AFP en refusant de révéler le nom de ce pays européen. Le passeport « disait qu’il était un conseiller (politique) bien qu’il n’ait jamais été conseiller du gouvernement du Niger », a souligné le responsable nigérien.

A Paris, le ministère de l’Intérieur n’a pu être joint pour confirmer cette présence en France de Bachir Saleh et son statut.

Le Canard Enchaîné avait affirmé début avril que Saleh avait obtenu « au nom du regroupement familial » un titre de séjour en France où il serait arrivé en provenance de l’île tunisienne de Djerba dans des conditions difficiles à établir.

Bachir Saleh a démenti dimanche avoir été le destinataire d’une note publiée par Mediapart sur un accord libyen pour financer la campagne de M. Sarkozy en 2007. Il a émis « les plus expresses réserves sur l’authenticité de la note publiée par Mediapart et opportunément présentée comme constituant la preuve d’un financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy », selon sa déclaration transmise par son avocat. M. Sarkozy a qualifié d’« infamie » les accusations sur un soutien libyen à sa campagne de 2007.

En outre M. Saleh, a démenti « catégoriquement avoir participé à une réunion le 6 octobre 2006 au cours de laquelle un accord aurait été conclu en vue de déterminer les modalités d’un soutien financier à la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy ».

Selon le document en arabe publié samedi par Mediapart, ont participé à cette réunion côté libyen, « le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement militaire et beau-frère de Kadhafi actuellement détenu en Mauritanie, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français M. Brice Hortefeux et M. Ziad Takieddine ».

La note porte la signature de Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye.

L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier du dossier Karachi, a dit reconnaître la signature de M. Koussa sur le document, mais qu’il n’avait « pas assisté à cette réunion », qui cependant « a pu avoir lieu ».

L’ex-ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a dit à Mediapart n’avoir « jamais rencontré Moussa Koussa et Bachir Saleh ».


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