Commentaire de focalix
sur Un nouveau ministre de l'éducation : l'espoir au bout du chemin...
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
A Christian et aux autres aussi,
Je répète : la formation à l’esprit critique est plus que jamais indispensable.
L’enfant doit savoir se prémunir des raisonnements fallacieux.
Cette formation est tout le contraire du bourrage de crâne.
L’analyse de l’argumentation n’emporte en rien l’ignorance du fond.
Merci des exemples que vous me donnez.
« C’est extrêmement drôle, ce que vous écrivez. »
L’argument a pour objet de répandre l’idée selon laquelle je suis un gugusse.
C’est peut-être vrai, peut-êre pas. La vraie question, c’est le fond.
Et il n’y a pas de fond !
« Pour détruire l’enseignement du français, c’est ce qu’on a fait, on a réintroduit l’étude de la rhétorique. »
Ah.
Le Littré et l’Académie française définissent la rhétorique comme l’art de bien dire.
Ce que l’enfant pratique très tôt sans avoir pris des cours en Sorbonne !
Exemples : « tête de noeud » (synecdoque), « elle est pas mal ta soeur » (litote).
Je ne vois pas en quoi apprendre à bien dire les choses détruit l’enseignement de la langue.
Le sujet est au coeur du langage, et vous nous embarquez dans Bourbaki et la théorie cantorienne, puis dans la physique et la théorie quantique. Diversions qui se veulent savantes et masquent très mal la faiblesse de l’argumentation !
Dans le message qui suit, vous posez le double postulat selon lequel les professeurs font confiance aux socialistes pour qui ils ont voté. Nous sommes priés de l’admettre sans discussion. De là vous tirez la conclusion que les professeurs se comportent comme des crétins.
Qui espérez-vous convaincre avec ces « raisonnements » ?
Enseigner, c’est s’adresser à l’intelligence des élèves.
Bonjour à tous.