vendredi 18 mai 2012 - par rosemar

Un nouveau ministre de l’éducation : l’espoir au bout du chemin...

Vincent Peillon vient d'être nommé ministre de l'éducation nationale du nouveau gouvernement formé par Jean-Marc Ayrault. Un nouveau ministre dont on attend beaucoup : l'éducation, l'enseignement ont été mis à mal sous la gouvernance de N. Sarkozy. De nombreuses réformes, au cours de ce quinquennat, ont affaibli la fonction d'enseignant : suppression de postes, suppression de l'année de formation pour les jeunes professeurs, suppression de la CPA etc.

Bien sûr, les enseignants attendent beaucoup de ce nouveau gouvernement, ils se sont sentis souvent méprisés, rejetés, déconsidérés par le pouvoir en place pendant 5 ans...

Pour eux Vincent Peillon représente un espoir de reconnaissance : tout d'abord ce ministre a lui même vécu une expérience dans l'enseignement et cela change tout : il sait les difficultés du métier à l'inverse de Luc Châtel.., Rappelons que Vincent Peillon est ancien prof de philo, agrégé, il connaît parfaitement le milieu de l’éducation pour avoir exercé pendant 13 années, de 1984 à 1997. On reproche souvent aux hommes politiques d'être éloignés des réalités du monde du travail...Vincent Peillon, lui, est à même de cerner les vrais problèmes et sans doute d'y répondre...

Sous l'impulsion de François Hollande, il veut aussi faire de l'éducation une priorité nationale.. Bien sûr, on est encore dans le discours mais cette façon de redonner de l'importance à ce secteur capital et d'en parler en des termes qui en soulignent le caractère essentiel est déjà un progrès : on avait l'impression que l'enseignement et notamment l'enseignement primaire étaient la cinquième roue de la charrette... Crise oblige, nous disait on... Mais enfin un état moderne peut-il sacrifier son éducation ??

De plus Vincent Peillon a pris déjà des décisions trés fermes : il a ainsi annoncé immédiatement l'abrogation du décret réformant l'évaluation des professeurs, décret signé à la dernière minute par N . Sarkozy juste après l'élection de F. Hollande... Décret qui visait à confier cette évaluation aux seuls chefs d'établissement...

Vincent Peillon a aussi dénoncé les évaluations nationales à l'école primaire, évaluations peu fiables, souvent mal faites... sévèrement condamnées par le Haut Conseil de l'Education.

Bien sûr, il faut attendre d'autres mesures pour juger de l'efficacité de l'action du gouvernement mais les premières décisions vont dans le bon sens : il s'agit de restaurer une confiance perdue, les enseignants ont besoin du soutien de tous pour avancer, ils ont soif de reconnaissance, et cette reconnaissance doit passer d'abord par le discours de ceux qui nous gouvernent .

Soyons vigilants pour la suite mais un certain espoir renaît enfin...



68 réactions


  • Cigogne67 18 mai 2012 09:39

    eh ben, il commence bien celui là. Sitôt nommé déjà devant les caméras et sous les projecteurs pour un énième calendrier scolaire. L’aurait pu trouver autre chose, c’est chaque fois pareil. En même temps, pendant qu’il nous amuse avec ça on ne parle pas du fond. Parce que sur le fond de l’éducation nationale, quand on voit le rapport qualité-prix...

     


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 10:36

      Bonjour Cigogne67

      En fait pas de changement du calendrier scolaire pour l’instant mais un retour à la semaine de 5 jours + un rétablissement de l’année de stage pour les nouveaux profs:des mesures qui sont de bon augure pour la suite...
      Bonne journée

  • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 18 mai 2012 10:39

    Peillon va réduire à néant tous les efforts consentis depuis cinq ans ! retour à la case départ, avec relance de la dépense !


    Tout cela pour faire plaisir à quelques syndicats.

    A quand un recentrage des apprentissages sur l’essentiel ? A quand une remise en cause du collège unique ? Une réhabilitation des formations professionnelles courtes ?

    La semaine de 4 jours est un faux problème.

    • rosemar rosemar 18 mai 2012 10:45

      Bonjour Axel 

      C’est quoi l’essentiel ??C’est l’appauvrissement des enseignements ?avec des élèves qui ont de plus en plus de difficultés en grammaire ,en orthographe ??
      Quels efforts consentis depuis 5 ans ,avec quels résultats ??en fin de quinquennat ,Luc Chatel s’est enfin aperçu que les élèves avaient des difficultés en orthographe !! un peu tard pour réagir...

      Bonne journée

    • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 18 mai 2012 10:54

      Justement ... recentrer les enseignements sur ces questions.


      De plus, des moyens pourraient être dégagés facilement en permettant aux enfants qui ne supportent pas l’école d’accéder à un travail plus rapidement.... au lieu de chercher prolonger au forceps la durée de leur scolarité quitte à dévaloriser les diplômes (trop de bacheliers, le bac ne vaut plus rien).

    • rosemar rosemar 18 mai 2012 11:03

      à Axel

      et vous croyez que le gouvernement de N. Sarkozy a recentré les enseignements sur ces questions ??non ,pas du tout...
      Quant au bac ,il n’a plus grande valeur ,c’est vrai ,il faut le revaloriser et favoriser sans doute l’enseignement professionnel...


    • Xtf17 Xtf17 18 mai 2012 11:22

      Mettre les enfants « qui ne supportent pas l’école » au travail !!!???
      Quel programme !
      Gerbant...


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 11:43

      à Xtf 17


      il ne s’agit pas de les mettre au travail mais peut être ,après le collège de leur donner une formation professionnelle pour qu’ils puissent après ,accéder au monde du travail..
      Il n’est pas juste de maintenir des élèves dans le système scolaire alors qu’ils obtiendront peut être un Bac qui ne leur permettra pas de trouver du travail....

    • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 18 mai 2012 21:17

      Merci Rosemar d’avoir exposé ma pensée.


      Ce qui est gerbant, ce sont les mensonge proférés depuis 30 ans sur la poursuite d’études longues, où les politiques ont promis succès à de pauvres gens, qui pleurent maintenant leur diplôme Bac +4 en poche avec leur job d’équipier chez Mc Do.

      Cela oui c’est gerbant. 

      Regardez du côté des compagnons du devoir, magnifique institution.

    • noodles 19 mai 2012 10:42

      Bonjour

      Ben vous savez, il n’y a pas beaucoup de ministres de l’éducation qui aient

      remporté tous les suffrages. Là ça doit être encore plus dur ! Bon courage !

      Mais c’est bien : il faut y croire  smiley


  • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 18 mai 2012 10:39

    Mais bien sur.....

    Et la première décision de ce monsieur, au moment même de son investiture, est de refaire passer la semaine de 5 jours en primaire.....
    Sachant que 90% des femmes travaillent le mercredi, que 90% des gamins se lèvent le mercredi à la même heure que les autres jours, il ne restera donc plus aux mômes que le dimanche pour se reposer....encore moins que leur parents....

  • tf1Goupie 18 mai 2012 10:46

    Quand on n’a pas d’idée pour l’école, on change les rythmes scolaires, tous les gouvernements nous font ça.


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 10:49

      Bonjour tf1Goupie


      Vous faites dans la caricature :on voit que vous n’êtes pas enseignant :il n’est pas seulement question de rythmes scolaires mais de restaurer une autorité saccagée ,malmenée par des réformes absurdes..

      Bonne journée

    • tf1Goupie 18 mai 2012 11:58

      En quoi cette nième réforme sur les rythmes scolaires est-elle moins absurde ?

      Quant à restaurer l’autorité des enseignants, qu’est-ce qu’il propose Peillon ?

      Casser ce qu’à fait le gouvernement précédent c’est une tradition française ... est-ce que ça fait progresser l’école ?
      Supprimer le collège unique c’était une bonne idée, mais comme c’était une idée de la droite on va l’oublier.


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 12:05

      à tf1 Goupie


      Le gouvernement de Sarkozy n’a pas supprimé le collège unique..En revanche il a supprimé des postes d’enseignants dans le primaire et ailleurs.. 
      Les mesures proposées par V. Peillon vont permettre des classes moins chargées,une fonction restaurée:rétablissement de l’année de stages pour les jeunes profs...

  • Cigogne67 18 mai 2012 11:49

    bon voilà, peillon vient d’être recadré par ayrault. Ca commence.


  • Kookaburra Kookaburra 18 mai 2012 11:52

    Il est essentiel que l’école revient au principe de sélection par le mérite. La sélection par le mérite est le seul instrument pour mettre en œuvre le principe d’égalité et pour empêcher la tendance des privilégiés de la fortune à mettre leurs enfants dans les places qu’il faudrait offrir aux meilleurs, toutes origines confondues.


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 12:23

      Bonjour Kookaburra


      oui le mérite est essentiel mais ,pour cela ,il faut que tous les établissements aient les moyens de bien fonctionner avec un nombre de profs suffisants,des conditions de travail correctes..

    • Cigogne67 18 mai 2012 13:40

      il y a suffisamment de profs encore faut il qu’ils soient face aux élèves dont certains seraient mieux chez un patron en apprentissage.

       


  • focalix focalix 18 mai 2012 13:28

    Tout à fait d’accord avec toi rosemar.

    Je répète donc ici ce que je viens d’écrire dans un autre contexte.

    Il y a quelques jours, le ministre était Luc Chatel, ancien DRH chez L’Oréal. Un choix très sarkozien !
    Le ministre actuel est Vincent Peillon, universitaire, chercheur, ancien professeur dans une école normale primaire.
    Il est à même de conduire la politique définie par François Hollande :
    - Mettre fin au désastre de la proportion des enfants ne sachant pas lire convenablement à l’entrée au collège.
    - Réhabiliter les RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté), indispensables à la mission de l’enseignement, et massacrés par Sarkozy.
    - De donner une vraie formation pédagogique aux maîtres. Pas besoin d’une maîtrise en économie pour savoir apprendre à lire et à écrire aux enfants. Mais de bonnes connaissances en psychologie de l’enfant et des stages pratiques sont indispensables.
    - Une réhabilitation des écoles maternelles, qui contrairement à ce que disait Xavier Darcos (voir note), ne sont pas des garderies.

    Bon après-midi à tous.
    __________________________________________
    Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l’État, que nous fassions passer des concours à bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ?
    Xavier Darcos

    En principe, un enfant qui entre à la maternelle ne doit plus avoir besoin de couches. Certes, la maîtresse ou le maître peut parfois résoudre des problèmes de fuites. Mais ce n’est pas le coeur du métier !


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 13:33

      Merci focalix pour ce message détaillé plein de bon sens ...

      Les enseignants ont eu l’impression ces 5 dernières années d’être sans cesse déconsidérés ,dévalorisés ,méprisés par des mesures absurdes ,injustes...
      Il est temps de redorer le blason de l’éducation...il en a bien besoin...

      Très bonne journée


  • thierry3468 18 mai 2012 14:05

    Pour les guignols qui croient encore que la suppression du nombre de fonctionnaires va réduire le déficit ,je leur conseille de retourner à l’école....Pour ceux qui sous entendent que les enseignants font mal leur boulot ,venez faire un cours à ces enfants qui n’ont plus aucun repère .....pour ceux qui croient au Père Noël avec Peillon,soyez réalistes car le bougre n’a rien d’un révolutionnaire .L’Éducation Nationale reste sur des objectifs ambitieux de culture générale et se trouve en décalage croissant avec un monde du travail qui n’a que faire de bien pensants car il recherche surtout une main d’œuvre docile et bon marché (ce qui explique cette volonté des entreprises à délocaliser ).Sarko a humilié la France ,l’a ruinée et serait aujourd’hui un défenseur de l’Éducation Nationale ?????Soyons sérieux Sarko a voulu privatiser et dépouiller l’Éducation Nationale pour permettre à ses amis de gagner encore plus de fric et de produire des générations de consommateurs dociles et exploités.


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 16:20

      bonjour thierry

      les enseignants ont été la cible permanente de N. Sarkozy et de ses ministres :dans les discours et dans les faits :déconsidérer les enseignants ,c’est discréditer l’éducation :inadmissible...
      Bonne journée

  • Abou Antoun Abou Antoun 18 mai 2012 14:09

    Un nouveau ministre dont on attend beaucoup : l’éducation, l’enseignement ont été mis à mal sous la gouvernance de N. Sarkozy.
    Soyons sérieux ! Sarko n’a fait que continuer un travail de démolition commencé en 1981, mais il est vrai qu’il a mis les bouchées doubles. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres c’est « la droite en a rêvé, la gauche l’a fait »’. Les socialistes ont été les fourriers de la désagrégation de l’ E.N., avec les encouragements de la droite la plus réactionnaire. C’est pourquoi je ne décolère pas contre eux d’une part et que je reste sceptique ...Wait and see !
    De toutes façons ce gouvernement n’aura de légitimité qu’après les législatives, à supposer qu’il soit reconduit. Il ne faut pas oublier que les électeurs ont, avec une faible majorité, laissé élire Hollande car ils ne pouvaient plus supporter Sarko, de là à adhérer au credo socialiste. .. L’hypothèse selon laquelle FH pourrait être privé de majorité à l’assemblée doit être sérieusement envisagée.


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 16:01

      Bonjour Abou Antoun

      Il faut quand même reconnaître que les premières mesures prises par V. Peillon vont dans le bon sens:par exemple rétablissement de l’année de stages essentielle pour les jeunes enseignants....
      Il faut bien sûr voir la suite mais ce début est réconfortant pour nous ,les profs 

  • Christian Labrune Christian Labrune 18 mai 2012 14:15

    @rosemar,

    Quand vous parlez d’un « espoir au bout du chemin », c’est l’espoir de quoi ?
    Vincent Peillon est SOCIALISTE, il est dans un parti où il y a toujours eu, de fait, beaucoup de profs, mais quand on a cessé d’être prof pour devenir député, souvent parce qu’on ne trouvait plus aucun intérêt à ce métier-là, on est bien content d’en être sorti et on se fiche pas mal des masochistes qui ont préféré y rester.
    Les socialistes, sous Mitterrand, ont joui du pouvoir un certain temps. Ils peuvent se prévaloir de deux grandes réussites incontestables : la banalisation et la promotion du Front national d’une part, et d’autre part la destruction de l’école républicaine transformée en espace de conditionnement à une « citoyenneté » orwelienne. L’irrésistible montée du FN, du reste, est une conséquence directe de la destruction de l’école : beaucoup de jeunes « formés » ou plutôt crétinisés par l’école socialiste ont voté pour la walkyrie, et les statistiques font apparaître que le vote FN est inversement proportionnel au niveau de culture : 30% n’ont pas le bac, 15% sont bacheliers et 7% seulement ont fréquenté l’Unversité.
    On peut donc faire confiance à Vincent Peillon : ce qui reste à détruire (pas grand chose) il le détruira.


    • Abou Antoun Abou Antoun 18 mai 2012 14:23

      Quand vous parlez d’un « espoir au bout du chemin », c’est l’espoir de quoi ?
      Vincent Peillon est SOCIALISTE, il est dans un parti où il y a toujours eu, de fait, beaucoup de profs, mais quand on a cessé d’être prof pour devenir député, souvent parce qu’on ne trouvait plus aucun intérêt à ce métier-là, on est bien content d’en être sorti et on se fiche pas mal des masochistes qui ont préféré y rester.
      Mon expérience conforte votre vision des choses. Je n’attends rien d’un socialiste en matière d’éducation (mais des autres non plus, alors ...).


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 16:06

      Bonjour Christian

      pour l’instant je vois pour les jeunes l’espoir du rétablissement de l’année de stages ,je vois pour tous les profs l’espoir de classes moins chargées ,l’espoir d’un discours politique qui ne discrédite pas sans arrêt les enseignants....C’est encourageant...
      On verra la suite...
      Bonne journée

    • focalix focalix 18 mai 2012 18:10

      L’Ecole publique n’est pas socialiste.
      On y apprend l’esprit critique.

      C’est la pub qui pollue l’esprit les enfants. Pas les professeurs.
      L’époque devrait nous amener à enseigner très tôt la rhétorique (pour mieux détecter les sophismes et autres arnaques intellectuelles) et la lecture des images, par lesquelles passe la communication, majoritairement frelatée.


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 18:34

      à focalix

      il faut surtout rétablir l’autorité des enseignants :pour cela il faut que les élèves n’aient pas le droit à un passage automatique dans la classe supérieure,il faut que les parents ne contestent plus de manière immodérée leur autorité ,il faut que le pouvoir politique souligne l’importance de l’éducation...

    • Cigogne67 18 mai 2012 18:46

      et revoir l’orientation de certains élèves qui n’ont rien à faire dans certaines filières sinon se glander pour toucher les bourses et prendre la place d’autres qui la méritent.

      Une nièce est en BTS avec des cancres qui se foutent des cours mais comptent passer deux ans tranquille à nos frais et au détriment d’autres élèves rejetés faute de place


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 18:51

      OUI ,Cigogne 


      Pour cela ,il faut rétablir des barrières et empêcher le passage automatique de certains élèves en classe supérieure...

    • ricoxy ricoxy 18 mai 2012 21:06

      Comment le philosophe, qui est le gardien de l’Être, peut-il être député ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 19 mai 2012 17:36

      "L’époque devrait nous amener à enseigner très tôt la rhétorique (pour mieux détecter les sophismes et autres arnaques intellectuelles) et la lecture des images, par lesquelles passe la communication, majoritairement frelatée."

      @focalix,
      C’est extrêmement drôle, ce que vous écrivez. Pour détruire l’enseignement du français, c’est ce qu’on a fait, on a réintroduit l’étude de la rhétorique. Les textes sont devenus des prétextes à la chasse aux figures de style, à une étude fumeuse des tonalités et des styles. On induisait les élèves à considérer la forme et à faire abstraction du fond, à distinguer par exemple l’argumentatif du narratif. On peut par exemple, proposer un texte argumentatif de Pascal et un autre de Voltaire qui, sur le fond, diront des choses extrêmement opposées, mais on sera très content si l’élève a vu que dans les deux cas on est dans l’argumentation. Pour l’élève dressé à ces sortes de comportements, peu importe le sens, et il considèrera bientôt que Pascal et Voltaire, c’est à peu près la même chose. C’est de cette manière-là qu’on fabrique des crétins.
      Pour des élèves intelligents et bien formés, la connaissance de la rhétorique peut évidemment être un plus, mais pour des élèves qui en sont aux rudiments, imposer ça, c’est criminel. C’est recommencer la même erreur qui avait été faite à la fin des années 60 en mathématiques sous l’influence de Bourbaki : partir de la théorie cantorienne des ensembles qui avait pour fonction, à un niveau très supérieur, d’unifier les mathématiques. Le résultat, c’est qu’on a dégoûté des maths beaucoup de jeunes. C’est exactement comme si, demain, on voulait commencer l’étude de la physique par la relativité générale et la théorie quantique ou, mieux encore, par les théories de grande unification encore inabouties. Ce serait du sadisme pur.


    • Christian Labrune Christian Labrune 19 mai 2012 17:48

      ",l’espoir d’un discours politique qui ne discrédite pas sans arrêt les enseignants.."

      Rosemar,
      Après Allègre, qui pratiquait la politique du coup de pied au cul, on a eu Lang, le spécialiste des pommades antalgiques. Les profs qui détestaient Allègre, d’un seul coup, se sont sentis beaucoup mieux. Caressés dans le sens du poil, ils ont repris l’affreux harnais et recommencé à appliquer sans broncher les orientations désastreuses qu’on leur imposait et dont je les tiens pour responsables autant que les ministres successifs. Ils auraient pu refuser dès le début, ils ne l’ont pas fait parce qu’ils faisaient confiance à des socialistes pour qui ils avaient voté. Il serait temps, me semble-t-il, qu’ils cessent de se comporter comme des crétins qui s’approchent dans une rue mal famée d’une partie de bonneteau où ils vont se faire plumer. Que cela leur arrive une fois, passe encore, mais s’ils recommencent sans avoir su tirer les leçons d’une première expérience, c’est vraiment à désespérer.


    • rosemar rosemar 19 mai 2012 17:54

      Bonsoir Christian

      Pour l’instant ,je porte un jugement sur les premières mesures prises par ce gouvernement :je trouve ,par exemple,que rétablir l’année de stages pour les nouveaux profs , est une bonne décision...ainsi que la mise en cause des évaluations dans le primaire...

      Il faut ,bien sûr , voir la suite ..

    • focalix focalix 20 mai 2012 10:19

      A Christian et aux autres aussi,

      Je répète : la formation à l’esprit critique est plus que jamais indispensable.
      L’enfant doit savoir se prémunir des raisonnements fallacieux.
      Cette formation est tout le contraire du bourrage de crâne.

      L’analyse de l’argumentation n’emporte en rien l’ignorance du fond.
      Merci des exemples que vous me donnez.

      « C’est extrêmement drôle, ce que vous écrivez. »

      L’argument a pour objet de répandre l’idée selon laquelle je suis un gugusse.
      C’est peut-être vrai, peut-êre pas. La vraie question, c’est le fond.
      Et il n’y a pas de fond !

      « Pour détruire l’enseignement du français, c’est ce qu’on a fait, on a réintroduit l’étude de la rhétorique. »
      Ah.
      Le Littré et l’Académie française définissent la rhétorique comme l’art de bien dire.
      Ce que l’enfant pratique très tôt sans avoir pris des cours en Sorbonne !
      Exemples : « tête de noeud » (synecdoque), « elle est pas mal ta soeur » (litote).
      Je ne vois pas en quoi apprendre à bien dire les choses détruit l’enseignement de la langue.
      Le sujet est au coeur du langage, et vous nous embarquez dans Bourbaki et la théorie cantorienne, puis dans la physique et la théorie quantique. Diversions qui se veulent savantes et masquent très mal la faiblesse de l’argumentation !

      Dans le message qui suit, vous posez le double postulat selon lequel les professeurs font confiance aux socialistes pour qui ils ont voté. Nous sommes priés de l’admettre sans discussion. De là vous tirez la conclusion que les professeurs se comportent comme des crétins.

      Qui espérez-vous convaincre avec ces « raisonnements » ?

      Enseigner, c’est s’adresser à l’intelligence des élèves.

      Bonjour à tous.


  • eric 18 mai 2012 14:17

    Il a surtout annoncé une large concertation sur les rythme scolaires en juillet aout. heureusement Ayrault lui a immédiatement rappelé qu’il n’y a avait pas un prof de disponible en cette saison pour négocier. On devrait donc attendre la rentrés pour prendre une décision qui va changer la vie de millions de français...http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/parite-ils-se-foutent-de-nous-116986#forum3347760


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 16:09

      Bonjour eric 

      On verra ce qu’il en est pour les rythmes scolaires...Pour .. l’instant on peut seulement commenter les décisions prises qui vont dans la bonne direction...

    • Pie 3,14 18 mai 2012 19:21

      Mais la semaine de 4 jours a aussi changé le rythme de millions d’enfants et d’adultes sans que cela vous émeuve et cela sans concertation aucune puisque c’était une promesse de campagne.

      Cette décision était certes pratique pour ceux qui veulent partir en WE ( plus de cours le samedi matin), mais elle s’opposait à toutes les études sur le rythme scolaire des enfants du primaire, à toutes les pratiques des autres pays développés et en particulier à ceux qui obtiennent les meilleurs résultats et faisait de la journée scolaire française la plus chargée au monde.

      Réfléchir à un changement dans ce domaine ne me semble donc pas inutile.


  • Abou Antoun Abou Antoun 18 mai 2012 14:19

    Pour eux Vincent Peillon représente un espoir de reconnaissance : tout d’abord ce ministre a lui même vécu une expérience dans l’enseignement et cela change tout : il sait les difficultés du métier à l’inverse de Luc Châtel..,
    Luc Chatel avec son diplôme de ... marketing, c’était carrément une blague. Mais dans ce domaine la droite peut faire très fort. Chirac, premier ministre, avait installé un garagiste à la tête de l’E.N.


  • Bulgroz 18 mai 2012 16:17

    Oui, oui, c’est une très bonne idée, une grande concertation pour faire réellement avancer les choses. Prenons le temps d’une concertation démocratique.

    Une grande concertation, une large concertation où tout sera mis sur la table, sans tabou, dans la transparence, avec la volonté de faire avancer les choses.

    Nous sommes animés d’une forte volonté de changement.

    Signé le collectif syndical :FERC-CGT, FSU, SNUipp, Unsa-Education, Snalc-Csen, SUD, SNESup, SNPTES, SNEP, SNETAA, SNETAP, SE-FEN...


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 18 mai 2012 17:46

    @Rosemar : « Sous l’impulsion de François Hollande, il veut aussi faire de l’éducation une priorité nationale »
    Cet objectif doit être effectivement prioritaire. Et pour parler d’éducation en général, le CSA devrait s’impliquer davantage dans le contenu, non seulement des émissions TV, mais encore de la publicité.
    L’éducation de la jeunesse ne se fait pas que dans les établissements scolaires.
    Voir mon article sur cette même page où ici, on lobotomise la population :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-pub-destructrice-117015



    • rosemar rosemar 18 mai 2012 18:05

      Bonjour Guy 

      Certes ,la publicité peut avoir une influence notable sur la jeunesse mais je pense que les discours de nos dirigeants qui ont tendu à dévaloriser les enseignants ,à minimiser leur rôle sont encore plus dévastateurs ....
      Si le pouvoir politique méprise les enseignants ,comment voulez vous que les élèves les respectent ??

  • gordon71 gordon71 18 mai 2012 18:37

    rosemar bonjour


    dou lou dou lou dou lou 

    les profs parlent aux profs....

    je répète : les profs parlent aux profs...

    dans la république des professeurs

    • rosemar rosemar 18 mai 2012 18:46

      Bonjour gordon

      les profs ont un rôle difficile :arrêtez de vous moquer d’eux ,les élèves le font déjà assez..

  • JP94 18 mai 2012 19:02

    Les premières mesures rectifient de scandaleuses mesures prises sous Sarkosy , lesquelles visaient , mine de rien , à ouvrir grandes les vannes du public vers le privé pour les élèves dont les parents étaient inquiets de cette casse organisée .
    L’année de stage rétablie était une nécessité absolue .

    Il reste d’urgentes mesures à prendre sur le recrutement notamment : ne pas se contenter de rafistoler les 80 000 postes supprimés par 60 000 recrutements , mais aller au delà : le FG chiffrait à 150 000 les besoins . Les moyens sont avant tout fonction de choix politique .

    Il reste des novations à mettre en place :
    - dans le cursus : le système LMA ( qui est un pur produit des dogmes d’harmonisation européenne) est néfaste ; il doit être supprimé . Il discrimine les étudiants de milieu modeste et dissuade les éventuels futurs enseignants d’accéder au métier .
     - dans les débouchés : un enseignant pour se perfectionner ou progresser dans la carrière en complétant sa formation universitaire , doit le faire sur le temps libre .. alors qu’il est accaparé déjà par sa mission . C’est inégalitaire . Seule une poignée accède ainsi à une formation d’excellence .
     - dans la formation pédagogique : - que doit être cette année de stage ?
     - quels droits à une vraie formation continue ?
     - quels nouveaux droits ou statuts pour le salarié ? c’est-à-dire le droit , pour tout salarié de ne pas être cantonné à un métier dans sa vie mais à pourvoir se former , évoluer en fonction de ses aspirations vers d’autres métiers en conservant ses droits statutaires : ces nouvelles perspectives sont dans le programme du FG ( et ont été établies en concertation avec les syndicats , comme la CGT ou le SNES )
    Il reste la question des salaires et du PA des enseignants . Un enseignant démarre à 1,2 fois le SMIC après des années d’étude non rémunérées , et par l’argent déjà on sélectionne l’accès à l’enseignement .On le restreint , au lieu de l’élargir .
    Les nouveaux enseignants vivent chichement , quand on voit le coût du logement . Pas étonnant que la considération qu’on leur porte diminue , vu comment l’argent pèse dans notre société .
    Reste la précarité de l’emploi dans la fonction publique : Le FG exige la titularisation des 850 000 précaires , chiffre incroyable . Il y a de plus en plus de profs et d’autres personnels non fonctionnaires , hyper-précaires ... Que va faire le nouveau gouvernement ?
    L’un des problèmes pour juger de la politique menée est l’ignorance de la situation .
    Il y a des mesures-phares , dont on parle .
    Mais la réalité vécue par les salarié(e)s nécessite des mesures de très grande ampleur pour parler de véritable changement , et de justice .

    On peut et on doit éradiquer totalement l’échec scolaire , c’est une question de choix politique . Rien n’est fatal . Aucun élève n’est inapte à avoir droit à l’école . La grande majorité , dans des conditions pédagogiques favorables et repensées sont aptes à accéder à un bac de valeur .
    Casser le collège unique est une solution défaitiste et inégalitaire .
    Le problème du collège Unique n’est pas son égalitarisme excessif , mais son caractère sélectif inégalitaire masqué .

    C’est tout cela une véritable politique de gauche .


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 19:11

      Merci JP 94 pour ce commentaire détaillé...


      Un bémol ,cependant :vous dites :aucun élève n’est inapte à avoir droit à l’école...Je pense que certains élèves n’ont hélas aucune envie d’apprendre , de venir au lycée ,au collège 
      Ce n’est pas une question de compétence mais de goût :ils n’aiment pas étudier...Cela peut arriver...Que faire ??

    • focalix focalix 18 mai 2012 21:05

      Jules Ferry a su donner une instruction (comme on disait alors) de qualité aux enfants de l’ensemble de la population (et il y avait de nombreux non-francophones, Italiens, Espagnols, Portugais, Polonais, Bretons) à intégrer.
      Pourquoi cela ne serait-il pas possible aujourd’hui ?
      Concernant les enfants réfractaires à l’école, qui ne sont pas forcément des idiots, inversons la question : et si c’était l’école qui était inadaptée à ces enfants ? La réponse est hélas oui.
      Aucun enfant ne devrait être laissé sur le bord du chemin pour cette raison. Certains demandent simplement plus de temps que d’autres.
      Il a été démontré que cela est parfaitement possible (pédagogie Freinet, Ecole de Summerhill, ainsi que de d’innombrables actions moins médiatiques).


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 21:10

      oui, focalix,aucun enfant ne doit être laissé au bord du chemin

      Pourtant faut il laisser des jeunes poursuivre des études jusqu’au bac ,s’ils n’ont aucun goût pour les études :n’est ce pas du gâchis au total ?

    • JP94 19 mai 2012 11:09

      Tout élève non seulement doit avoir droit à l’éducation scolaire ( du reste c’est le sens de la loi sur l’Ecole Obligatoire ) , mais de plus , selon moi est apte à en bénéficier .
      Bien sûr , certains rechignent à ce droit , l’école les « barbe » , ne les motive pas .
      Mais ça n’a rien d’une fatalité .
      Il convient de s’interroger et de saisir pourquoi .
      Le contenu des enseignements ne pose guère de problème au prof ,lequel a su s’adapter au système et ipso facto , ne le remet pas en cause tel qu’il est .
      Mais ce système , en fait , est formaté pour un profil d’élève et sélectionne drastiquement pour ne former au plus haut niveau que ce profil .
      Il est statistiquement évident qu’il convient aux classes aisées .
      Très peu d’enfants de condition modeste accèdent aux filières les plus prestigieuses .
      De mon temps , on disait 5% d’enfants d’ouvriers à l’Université .

      Souvent les élèves qui « n’aiment pas l’école » sont ceux qui n’y réussissent pas , et pour y réussir , il faut saisir la finalité de cet enseignement , mais aussi , il faut y voir des perspectives de réalisation de soi .

      « A quoi ça sert , les maths ? » est une question que ne posera pas l’élève se destinant aux classes prépas ... et pourtant , il ne sait que vaguement à quoi elles servent , et encore ne les perçoit-il que comme un levier de réussite , pas pour ce qu’elles sont . Et il ira en classe prépa sans trop se poser de questions .
      A contrario l’élève qui s’interroge pour diverses raisons sera à l’écart de ce système . Soit qu’il rejettera l’école , soit qu’il n’aura pas l’esprit suffisamment scolaire .

      Dans sa biographie de Pierre Curie , Marie Curie évoque ce problème des élèves inadaptés au système , évincés de ce système , et pourtant , riches en potentialités . Et elle dit qu’il y en a bien plus que ce qu’on croit .
      Pierre Curie , par exemple , était un inadapté au système , mais ses parents ont su et pu lui prodiguer un enseignement en dehors de l’Ecole . ll se disait lent . Un élève lent ne réussit pas dans notre système .
      Que serait-il devenu sinon ?

      Quand on pense à un élève rejetant l’école on ne pense pas à un Pierre Curie , c’est sûr !
      Mais , dans un sens progressiste , le plan Langevin-Wallon , jamais appliqué , avait il y a plus de 60 ans cherché à modifier radicalement la pédagogie .

      Voyez des élèves mis en équipe sur des projets , en leur laissant de l’initiative : la motivation sera plutôt meilleure que vissés toute la journée à une table .

      La motivation dépend de la forme de l’enseignement et de ses finalités .

      Laisser un élève libre de faire les exos de maths de son choix à son rythme , il vous en fera 10 fois plus que si vous lui en imposez .

      Bien sûr , avec les années qui passent , il est plus difficile de remotiver un élève ayant accumulé les situations d’échec .

      Pour autant , le sortir du système scolaire , c’est l’exposer à une précarité durable et sans retour .

      Des expériences ont été faites , avec des moyens , dans les années 70 - pas en France - et ont abouti à l’éradication de l’échec scolaire . ( voir le GFEN)
      Ce n’est pas ce genre de projet qui est à l’oeuvre en France , mais c’est un choix politique .
      Il faut recruter massivement , former des enseignants en nombre . On en est loin .


  • Soi Même 18 mai 2012 19:47

    La question de l’Éducation est du ressort de l’État où de la vie privé ?

    Tant que cette question n’est pas éclaircie dans nos petite tête de

    Mouton de Panurge et bien on est pas sortie de l’auberge Espagnole.

    • focalix focalix 18 mai 2012 20:52

      L’éducation morale fait partie de l’enseignement. L’éducation psycho-motrice aussi (EPS, apprentissage de l’écriture).

      L’Ecole est évidemment un lieu privilégié du processus de socialisation.


    • Soi Même 18 mai 2012 21:48

      Il y a des primitif qui non jamais été à l’école et qui sont très bien éduqué.
      Vous confondez éducation et savoir !


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 21:54

      Très juste ! soi même...


  • lloreen 18 mai 2012 20:24

    Je ne suis pas enseignante , je préfère le préciser d’emblée...
    C’est consternant de voir la foire d’empoigne dans les commentaires.
    Dès qu’il est question d’ enseignement les mêmes arrivent avec leurs gros sabots pour dénoncer les syndicats.
    Lorsque l’on a pris la peine de s’informer sur la réforme à la hussarde (comme toutes celles de Sarkozy...) s’attaquant de front aux syndicats enseignants pour saborder les courants d’opposition et ne conserver que ceux qui travaillaient de concert avec la droite...il est piquant de lire un commentaire sous-entendant qu’ils ont tous contribué à la défense des intérêts des enseignants...

    Quelqu’un d’équilibré et de sensé se féliciterait que les droits et les intérêts des travailleurs soient préservés.
    Dans de nombreux pays pratiquant le consensus, c’est à dire la méthode intelligente pour que les relations humaines soient plus ou moins équilibrées, il ne viendrait pas à l’idée des gens de se plaindre des syndicats.

    A moins bien sûr d’être un stupide individu qui n’a encore toujours pas compris qu’à force de tirer sur la corde elle finit par se rompre...Je n’ai pas encore lu de commentaires sur l’absentéïsme des professeurs...Etonnant.

    Par contre, une dame que je connais et qui enseigne dans un collège de campagne m’a dit que les suicides dans l’éducation nationale sont plus nombreux que chez Orange (ex France Telecom....).

    Dire qu’il s’est trouvé un ...(bip) pour dire qu’il s’agit de personnes « fragiles psychologiquement... » : un indice ?
    L.C.....


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 20:32

      Merci lloreen 

      pour ce commentaire :enfin quelqu’un qui n’attaque pas les profs ,un métier difficile qui le devient de plus en plus ...On a besoin de soutiens ,plus que jamais..

    • lloreen 18 mai 2012 21:01

      rosemar
      Il n’ a pas de quoi !
      je n’ai jamais compris pourquoi certains sont bêtes au point de s’attaquer à ceux qui instruisent leurs enfants et de se pourrir mutuellement l’existence.....
      N’est ce pas autrement plus gratifiant de faire en sorte que chacun soit bien dans sa peau ?


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 18 mai 2012 21:36

    @Rosemar : « Un bémol ,cependant :vous dites :aucun élève n’est inapte à avoir droit à l’école...Je pense que certains élèves n’ont hélas aucune envie d’apprendre , de venir au lycée ,au collège  »
    Tous les enseignants le savent bien. C’est la raison pour laquelle le collège unique est une hérésie. Respecter les élèves, c’est d’abord respecter leurs centres d’intérêts (après avoir tout fait pour les garder en section générale, cela s’entend). Vouloir les contraindre en y mettant force moyens n’y changera rien. C’est pourquoi j’émets un bémol aux principes de Peillon qui n’a, sauf erreur, jamais enseigné dans un collège ZEP.
    Je vous renvoie à mon « billet » sur la « Pub destructrice ». Maints commentaires sont affligeants et pourtant ils émanent de personnes qui ne sont pas devant leur petit écran, donc à priori, relativement « lucides ». Au risque de paraître prétentieux, la réflexion et le bon sens se perdent. 


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 21:53

      Guy

      je ne sais pas si le collège unique est une hérésie ; :pas forcément car il apporte des bases indispensables,cependant ,en fin de collège :il faut veiller à ce que les élèves en difficulté soient orientés vers une voie professionnelle pour leur éviter un parcours qui ne les mènerait qu’ à l’échec...
      Bonne soirée

  • Soi Même 18 mai 2012 22:14

    Sans jugement de valeur, il est bon de savoir à qui on a affaire !

    Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme «  religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).

    http://la-dissidence.org/2012/05/17/les-allegeances-du-nouveau-gouvernement/


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 22:24

      Bonsoir soi même

      Pour l’instant ,ce qui m’intéresse ,c’est l’action de ce ministre ,ses actes et les mesures prises en matière d’éducation .Ces mesures me conviennent mais comme je le dis dans l’article:soyons vigilants ,attendons la suite

    • Cigogne67 18 mai 2012 23:00

      Soi même, beaucoup d’autres sont issus de familles cathos ou protestantes, avec des parents oeuvrant dans la finance, qui ont milité à l’extréme gauche ou droite, soutien d’un mitterrand ou d’un chirac, d’un sarko ou d’un le pen. Le sionisme n’est pas une tare tout comme la F.M, la laicité est la religion de nombreux Français. Le traité de Lisbonne s’inscrit dans le fédéralisme et le régime syrien est une abomination.

      bref, peillon est plutôt dans la ligne Franco-Française, après on peut être politiquement contre cette orientation

      je vous sort la fiche bayrou ou le pen marine qui se déclare sioniste aussi ?

       


    • rosemar rosemar 18 mai 2012 23:08

      Oui Cigogne 

      il faut juger ,avant tout ,les gens sur leurs actes non sur leurs origines

      Bonne soirée

    • Christian Labrune Christian Labrune 19 mai 2012 17:15

      Soi Même
      Votre prose est répugnante. Digne de « Je suis partout ».


    • focalix focalix 22 mai 2012 16:06

      Tout à fait d’accord avec Christian.

      à Soi-Même,

      Il n’y a pas qu’ici que vous exposez avec une insistance infecte la judéité réelle ou supposée de nos responsables politiques, et pire encore des prénoms d’enfants.

      Sur votre site hébergé en Californie (pourquoi ? n’y a-t-il pas de bons hébergeurs Wordpress en France ?), la plupart des ministres font l’objet de la même malveillance discriminatoire.

      Cet antisémitisme est abject. Il s’était banalisé il y a un siècle, avec les conséquenses que l’on sait. Il tombe par ailleurs sous le coup de la loi.


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