Commentaire de Carl
sur Rythmes scolaires : une déconcertante concertation


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Carl 21 mai 2012 16:11
Chère mortelune

Pour vous répondre...

Je ne disserterai, ni maintenant, ni ici, sur la justesse de l’emploi du terme démocratie et du degré d’application qui en est fait dans nos sociétés occidentales, ceci relevant plus de la philosophie politique difficilement abordable dans cette configuration d’échanges. Aussi, je ne pense pas que, ni l’un, ni l’autre, y soyons disposés.

Le fait que la manière dont est dispensé l’enseignement, à l’endroit de mes enfants, soit la tâche des équipes pédagogiques de l’éducation nationale, et non comme vous le prétendez le rôle de l’inspection académique qui n’a, elle, pour tâche, que de faire appliquer, voire adapter, les objectifs nationaux de la politique éducative, ne m’empêche pas de m’en préoccuper, et même de palier, quand cela s’avère nécessaire, certaines lacunes...

Concernant ce que vous avez ressenti comme étant de la suffisance de ma part et la question de sa provenance, j’avoue m’être laissé aller, à vous lire, à un certain sentiment de supériorité quant à l’argumentation.
Mais cela n’est dû qu’à la maladresse de vos commentaires, vos références erronées et vos certitudes un peu simplistes. Cela dit, sachant pertinemment que je vous opposais une contradiction posée et réfléchie alors que vous m’interpelliez comme cela se fait au comptoir, j’ai conscience que cela n’est qu’illusion et sais que vous avez la capacité de hisser votre réflexion bien plus haut que ce que vous m’avez réservé.

Pour finir...

Non sans avoir lu vos articles et un certain nombre de vos commentaires, je conclurai nos échanges définitivement ainsi :
Vous pouvez vous complaire dans le « tous pourris » et le « complot mondial », mais au-delà d’être improductif, je crois surtout cela vous donne tout confort et bonne conscience de ne pas vous engager à faire changer les choses. Je peux vous affirmer en connaissance de cause que nombres de vos convictions n’ont rien à voir avec la réalité, qui est, il est vrai, beaucoup moins palpitante que le fantasme du règne de sociétés obscures toutes unies dans le même sinistre dessein. Je ne nie nullement l’existence de certaines de ces sociétés obscures mais ce que je conteste c’est qu’elles aient le pouvoir que vous leur prêtez, qui n’est en réalité que celui qu’elles ambitionnent d’avoir mais qu’elles sont bien loin de détenir.

Bon lundi









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