Commentaire de civis1
sur Foucault, Onfray, Comte-Sponville face au plaisir à la liberté et au néo-puritanisme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

civis1 civis1 23 mai 2012 09:42

Quels liens entre la liberté de penser et la liberté de jouir ?

Quelles limites ?
Celles de la bien « pensence » religieuse est de l’ordre de la contrainte morale , celles de la bien « pensance laïque » relève d’une démarche éthique visant l’universalité et le désir d’un vivre ensemble qui en acte, se cherche encore. Vouloir les renvoyer à dos relève d’un défaut d’analyse à interroger. 
L’utopie de 68 c’est le jouir sans entraves du faites l’amour et pas la guerre. Contre l’esprit des croisades ,l’amour du prochain pris au pied de la lettre et le christianisme de l’ordre établi mis devant ses propres contradictions.
Vouloir théoriser l’édonisme sans se poser la question du comment ça marche au niveau biologique et notamment du côté des récepteurs « mu » du cerveau c’est philosopher avec le niveau de connaissance du moyen-âge. 
Signe d’une stagnation sinon d’une régression dans la réflexion philosophique portant sur le lien entre objectivité et subjectivité, l’agilité conceptuelle de Michel Onfray passe à côté d’une réflexion épistémologique essentielle qui n’aurait pas le tord de méconnaître deux apports essentiels à ce sujet de réflexion : celui de Mélanie Klein et de Gaston Bachelard. 



Voir ce commentaire dans son contexte