Commentaire de diverna
sur Le détournement de l'argent public des plans de relance


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diverna diverna 20 juin 2012 15:54

J’ai lu l’article, j’ai suivi le lien vers le site de l’auteur où cette thèse s’est élaborée, et j’ai lu tous les commentaires et je reste sidéré par la pauvreté des réactions, un peu comme si ce partisan de l’industrie manufacturière était regardé comme un poisson regarde une bicyclette. J’ai noté la réaction de Marc Bruxman qui discute point par point la thèse. Sur cette base : est-ce irréaliste de vouloir reconstituer une industrie manufacturière ?

Moi, j’ai compris ceci : ce n’est pas rentable mais des aides permettraient de rendre un emploi à beaucoup plus de personnes que tous les projets innovants ; c’est une question de solidarité et de maintien des savoirs faire. SAUF que Bruxelles y verra une distorsion du marché et de la concurrence et c’est là que se situe la révolte contre la chappe UE .
N’en déplaise à Marc Bruxman mais la vision de ce monde de « connaissance » me paraît apocalyptique ; c’est vraiment une régression sociale : on revient (sous d’autres vocables) à un monde de « nobles » et de domestiques (ou serfs ?) et DSK préfigure le retour du droit de cuissage.
Francis Journot ne me paraît pas un doux rêveur . Au contraire on voit qu’il veut mettre les mains dans le cambouis. Il faudrait chiffer plus précisément combien coûterait le maintien de chaque emploi et tenant compte du bénéfice de préserver les savoirs faire. On économise sur les pensions chômeurs, et sans doute sur bien d’atres dégradations qu’entraîne la perte de son emploi (santé, éducation). Bien structuré il me semble que ce serait une bonne façon de tenir. Bien sûr il faudra chercher ailleurs des profits mais l’auteur a raison : on ne peut plus laisser les emplois et les savoirs faire fuir notre pays. L’alternative est de revenir au marché commun, c’est à dire une barrière douanière vis à vis du reste du monde.
Pourquoi avons nous abandonné cette bonne structure, au fait ?


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