Commentaire de Christophe
sur Les dessous de la politique antitabac


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Christophe (---.---.51.7) 29 janvier 2007 12:43

@l’auteur,

Il est évident, pour ceux qui osent encore réfléchir, qu’il existe une approche faussée du problème du tabac. Je n’irais cependant pas jusqu’à faire le comparatif que vous faites avec l’époque sombre européenne.

Etant dans le monde associatif dans le domaine de la scolarité, j’ai eu maintes discussions avec des professeurs de pneumologie compte tenu du fait que les rejets d’une usine chimique passaient au dessus d’une école maternelle et primaire.

Etant donné les symptômes des enfants (entre 3 et 10-12 ans), pour ces professeurs, il ne subsistait aucun doute que ces personnes (à l’état d’enfants) seraient tous atteintes de maladie des voies respiratoires. Mais le sujet n’est pas là. J’ai donc poursuivi la discussion sur le domaine de l’usage privé de produits dont on nous expliquait, à l’époque, la nocivité prouvée.

Ces professeurs étaient tous unanimes sur la question. Le tabac est un facteur agravant, à n’en pas douter ; pour le fumeur s’entend. Est-il la cause des maladies des voies respiratoires ? C’est la question primordiale dont la réponse nous est jetée en pâture sans autre forme de procès. A cela, les chercheurs me répondaient qu’il était quasiment impossible de définir par la preuve si une mort due à une maladie des voies respiratoires pouvait être exclusivement attribuée au tabac ; bien que cela soit le cas au niveau de la comptabilité du nombre de morts du tabac.

Scientifiquement, il est difficile d’isoler l’influence du tabac (actif) sur la durée (une quarantaine d’années). D’autre part, attribuer la mort à une raison n’est possible que si l’on parvient à démontrer que, si la personne n’avait pas absorbée ces produits, elle ne serait pas décédée d’une maladie des voies respiratoires ; ce qui reste très difficile, voir impossible. Il est encore plus difficile d’isoler l’influence du tabac passif.

In fine, pour les gosses qu’ils suivaient, ils ont exprimé clairement que ceux qui fumeront viendront grossir les morts du tabac alors que la source même est déjà certaine et sans ambiguité aucune ; les rejets chimiques.

Il n’y a pas d’ambiguité dans les colloques des pneumologues sur les sources diverses et variées des maladies des voies respiratoires ; les sources sont très nombreuses. Ce qui n’empêche d’être clair ; fumer reste un facteur agravant !


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