Commentaire de sam turlupine
sur La fraude hébergée dans les paradis fiscaux ne connaît pas la crise !


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sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 19:10

Mais bien sûr ; une bande de chouettes humanistes, le Chicago boys’ band de Friedman !

Suite au coup d’État du 11 septembre 1973, ils sont recrutés par le gouvernement formé par la junte militaire. Ils travaillèrent ainsi dès septembre 1973 pour le régime dictatorial : Sergio de Castro, le leader du groupe, devient conseiller du ministre de l’Économie le 14 septembre 1973. Ils se trouvent dans un premier temps dans une situation de contrôle sans précédent : syndicats indépendants et opposition politique réprimés, « suspension » des partis politiques, destruction de la gauche (par l’arrestation, l’assassinat, ou l’expulsion de ses militants), un contrôle qui porte aussi bien sur les salaires que sur la politique fiscale et monétaire, les taux de change et les statistiques, un contact direct avec Pinochet qui monopolise le pouvoir politique. Cette situation leur permis de mettre en place d’importantes réformes économiques structurelles néolibérales dont certaines vont à l’encontre de la base et de la clientèle corporatiste de Pinochet.

Les Chicago boys soutiennent et participent à la dictature, justifiant publiquement le caractère autoritaire du régime7,8.

Entre 1976 et 1990 le Chili connaît une importante croissance économique, supérieure à 5% par an en moyenne concernant le PIB par habitant, alors que son grand voisin l’Argentine est en pleine stagnation. Cette croissance de l’économie chilienne est cependant contrastée dans le temps, avec une croissance annuelle du PIB par habitant souvent proche de 8% mais une crise aigüe en 1982, peu après le référendum constitutionnel de 1980.

Les autorités chilienne imputent la crise bancaire de 1982 au choc économique mondial du début des années 1980 mais de nombreux économistes mentionnent des facteurs amplificateurs, notamment la surévaluation artificielle du pesos chilien. Dans ses mémoires, Two Lucky People[réf. incomplète], Milton Friedman attribue la responsabilité de la crise de 1982 à Sergio de Castro et sa politique de changes fixes. La dette explose, passant de 5,6 milliards de dollars en 1977 à 15,6 milliards en 19819. Marie-Noëlle Sarget attribue cette montée du chômage à l’action des Chicago boys10, tout comme Naomi Klein. Durant les premières années, l’inflation est maîtrisée, la production relancée et les industries reprivatisées (à l’exception des mines de cuivre). Ces politiques entraînent un fort accroissement du chômage, qui passe de 4,8 % en 1973 à 17,9 % en 1978 et 31 % en 198310. Dans le même temps, la part du budget de la Défense passe de 10 % en 1973 à 32 % en 198611. Le taux de chômage atteint 20%, la balance des paiements atteint un déficit de 20 % en 1981 et les cours du cuivre chutèrent rapidement. Les banques étrangères cessèrent d’investir, tandis que le gouvernement déclara que tout cela faisait partie de la récession économique mondiale. La banque nationale et les entreprises chiliennes avaient approuvé plusieurs emprunts durant cette période, basés sur la prémisse d’un taux de change fixe d’un dollar américain pour 39 pesos chiliens. Face à la crise économique de 1982, l’État doit infléchir sa politique économique et se montrer plus dirigiste12,13. En juin 1982, le peso est dévalué. Les taux emprunts sont alors très élevés[précision nécessaire] et de nombreuses banques et entreprises font faillite. L’inflation atteint 20 % et le PNB chute de 14,3 % en 198210.

Avec une superbe réussite économique à la clef ! smiley 

Toi, le ridicule, tu ne crains pas ; il y a longtemps que tu l’as intégré, toute honte bue !


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