mardi 24 juillet 2012 - par Jean Claude BENARD

La fraude hébergée dans les paradis fiscaux ne connaît pas la crise !

La fraude fiscale se porte bien en ces temps de crise économique. C'est le constat que fait Tax Justice Network qui évalue à ... 25.500 milliards d'euros le montant caché dans les paradis fiscaux.

En ces temps d'austérité appliquée à la quasi totalité des peuples de la planète pour cause de caisses vides, l'information diffusée par Reuters en provenance de Tax Justice Network a de quoi franchement mettre en colère !
 
En effet, alors que Martin Schulz , le président du Parlement européen, parle, à juste titre, d'une possible « explosion sociale  » en Europe et que le directeur exécutif de l'OIT appelle à une amélioration de la protection sociale, on apprend que : « (...) Les actifs financiers détenus par des particuliers et leurs familles et dissimulés dans des paradis fiscaux atteignent entre 21.000 et 32.000 milliards de dollars (entre 17.000 et 25.500 milliards d'euros) (...) »
 
Au-delà du côté dementiel des montants avancés, il faut savoir que : « (...) L'étude, qui ne prend pas en compte des actifs non financiers comme les biens immobiliers ou l'or, estime à 280 milliards de dollars (225 milliards d'euros) le manque à gagner pour les Etats, en terme de revenus fiscaux (...) »
 
Et, on fait quoi direz-vous ?
 
Eh bien, en ce qui concerne ces sommes astronomiques qui manquent dans les budgets des pays, rien !
 
Par contre, il est de bon ton de s'en prendre aux salariés n'étant pas encore frappés par la précarité et le chômage.
 
Ainsi, le FMI recommande aux : « (...) leaders européens de s'employer à restaurer la compétitivité des pays de la zone euro. D'une part, par des réformes du marché du travail, d'autre part, par un abaissement des coûts du travail dans les secteurs exposés à la concurrence internationale (...) » Et le Gouverneur de la Banque de France préconise de : « (...) rapprocher les différents contrats de travail et, en ce qui concerne les conditions d'emploi, avoir moins de réglementations et donner plus d'espace aux accords de branche ou d'entreprise (...) »
 
Alors, oui, il est incontestablement plus facile de s'en prendre aux salariés et à leurs conditions de travail que de rapatrier des sommes tranquillement hébergées dans des paradis fiscaux pourtant clairement identifiés ! Une situation qui ne peut que donner encore plus raison à l'inquiétude de Martin Schulz !
 
Le tout est de savoir, si les chefs d'état et de gouvernement auront la volonté, et se donneront les moyens d'aller chercher l'argent caché, dans les paradis fiscaux. Paradis qui, au passage avaient selon Nicolas Sarkozy, miraculeusement disparu en 2009, ou pousser leurs citoyens à la révolte ...
 
 
 
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77 réactions


  • asterix asterix 24 juillet 2012 10:11

    Blocus dès demain de l’ensembe des paradis fiscaux par une force internationale .
    Véto immédiat de TOUS les états membres du Conseil de Sécurité...


  • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 10:18

    Il n’y a pas de paradis fiscaux, mais bien des enfers fiscaux.


    • Yurf_coco Yurf_coco 24 juillet 2012 11:06

      Ah bon... alors 98% des états sont des enfers fiscaux... 


      Et au passage, si les pays développez sont des pays « enfers fiscaux », c’est parce qu’il y a tout ces milliards dans les paradis fiscaux, et qu’on fait pays la note sur les classes moyenne qui eux ne peuvent pas faire les filous et sur les derniers riches « honnêtes ».

      Si tout le monde payait ça part à la base... les impôts ne devraient pas être si haut.





  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 11:21

    Le problème ; c’est vrai, ce n’est pas le paradis, mais l’enfer.

    Déclaration universelle des Droits de l’Homme
    Article 4
    Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

    Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

    Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

    Ces deux articles légitiment les évadés fiscaux.


    • jako jako 24 juillet 2012 11:26

      L’art 4 fonde aussi les ouvriers à se constituer en syndicats.
      Pour l’art 2, j’ai cela dans ma DUDH :
      1)Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés
      proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune,
      notamment d’éthnie, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion
      politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale,
      de fortune, de naissance ou de toute autre situatioin.
      2)De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut
      politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une
      personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant,
      sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de
      souveraineté.


    • samuel 24 juillet 2012 14:54

      Elle a un petit quelque chose de cocasse la résistance à l’oppression lorsqu’il s’agit de la faire sur un tas d’or, quelque part dans le Bordelais, à Neuilly/seine ou à Genève.


    • joelim joelim 24 juillet 2012 15:05

      Ces deux articles légitiment les évadés fiscaux.


      Non. Ils ne légitiment en aucune façon le vol.

      Même si ce vol consiste à soustraire sa contribution à l’impôt, lequel je rappelle paye nos hôpitaux, nos routes...

      Environ 20 000 milliards d’euros qui échappent à la moindre contribution, c’est un véritable trou noir, qui explique nombre de problèmes économiques.

      Gageons que Hollande, occupé à confondre la France entière avec le régime de Vichy, ne fera strictement rien.

    • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 15:12

      Le vol, c’est de s’emparer de quelque chose qui appartient à autrui par ruse ou par force. Il est assez difficile d’imaginer quelqu’un se volant soi-même. Par contre l’impôt correspond bien à la définition du vol, puisqu’il est obtenu par la contrainte.


    • samuel 24 juillet 2012 15:20

      Et bien si la contrainte est trop forte, il faut tout simplement abandonner la nationalité française.

      D’autres l’ont fait.

       


    • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 15:33

      Fascisme ordinaire et banalisé.

      Dégoutant.


    • samuel 24 juillet 2012 15:37

      Mais non voyons. Il ne leur sera fait aucun mal.

      Et puis s’ils payent trop cher, ils n’ont qu’à faire élire quelqu’un qui leur plait. Ils en ont les moyens.


    • joelim joelim 24 juillet 2012 15:54

      Le vol, c’est de s’emparer de quelque chose qui appartient à autrui par ruse ou par force. 


      Oui, s’emparer de la juste collecte de l’impôt, qui permet de faire tourner le pays, est un vol. 

      Le mieux serait de sanctionner cela par réquisition totale des sommes non déclarées, et par la déchéance de nationalité dans les cas graves, avec interdiction du territoire. 

      La situation exige bien cela. 

      Mais ne vous inquiétez pas trop, le PS néo-libéral ne procédera probablement qu’à des sanctions symboliques, comme d’habitude.

      Il est assez difficile d’imaginer quelqu’un se volant soi-même. 

      Effectivement, ils volent l’Etat, c-à-d l’ensemble de leurs concitoyens. Pourtant ils ne rechignent pas à utiliser les services publics : routes, soins, écoles...

    • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 15:57

      . À vous suivre, l’état possède tout et est donc naturellement possesseur de votre vie et de votre travail. C’est du fascisme et rien d’autre.


    • joelim joelim 24 juillet 2012 16:56

      Non, le fascisme c’est notamment de frauder ou de voler énormément. Je me place bien sûr dans le cadre d’un Etat de Droit.


      Exemple : les braqueurs de banques sont des fascistes.

      S’il y avait énormément de braqueurs de banque, au point où la situation économique deviendrait grave, nul doute que des sanctions dissuasives à la hauteur de la situation seraient prises.

      Par contre, les gros fraudeurs fiscaux, c’étaient souvent des bienfaiteurs de Sarkozy (cf les tournées de Wœrth en Suisse), donc rien n’a été fait, pourtant la seule différence avec les braqueurs est l’absence de violence ressentie.

      Ah si, autre différence : les uns volent de l’argent public, les autres de l’argent privé.

      Evidemment que vous ne comprenez pas, vous qui estimez l’Etat illégitime.

      Pourtant, sans les impôts, pour prendre un exemple, vous marcheriez sur des chemins en terre. A moins que les routes ne soient toutes privatisées, avec un péage à chaque coin de rue. 

      C’est ça, le fascisme, et d’ailleurs le capitalisme quand il est dominant — donc tel que vous le souhaiteriez — est l’antichambre du fascisme. 

      C’est beau jeu pour vous d’inverser le sens des choses, mais ce n’est guère convaincant. 

      Les braqueurs de banque trouvent aussi que l’Etat est fasciste, quand il leur demande des comptes. smiley 

    • joelim joelim 24 juillet 2012 16:58

      À vous suivre, l’état possède tout et est donc naturellement possesseur de votre vie et de votre travail. 


      Bien sûr que non. 

    • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 17:17

      Si l’état n’existait pas il n’y aurait que des chemins de terre. Démonstration ?

      Le fait est que l’état existe, les routes aussi, et aussi le papier toilette. Mais rien ne permet en raison de faire de l’un la cause de l’autre.

      Historiquement l’état est toujours et en tous lieux le descendant d’une bande de pillards, dont le prototype est le nomade exploitant l’agriculteur. Maigre légitimité, qui n’est que celle de la force.

      Cependant il est possible de s’accorder sur une fonction de l’état, vous protégez de la violence de l’autre. Mais il me semble que nous allons beaucoup plus loin...


    • joelim joelim 24 juillet 2012 17:51

      Les routes sont un bien public, il faut bien des impôts pour les payer, je ne vois pas où est la difficulté du raisonnement.


      Historiquement l’état est toujours et en tous lieux le descendant d’une bande de pillards, dont le prototype est le nomade exploitant l’agriculteur. 

      Bien vu ! Mais les temps ont changé. L’agriculteur est devenu le salarié, la bande de pillards est devenue les grands tricheurs fiscaux.

      En fait c’est pareil ! smiley 

      Une différence quand même : les pillards s’assumaient en tant que pillards, tandis que les grands fraudeurs fiscaux ne s’assument pas du tout.

      Non seulement ils pensent qu’ils sont lésés, en plus ils sont arrivés à la conclusion que l’Etat, pourtant garant des droits fondamentaux du citoyen, n’a pas à être financé par leur argent.

      Cela en violation de la loi.

      En fait je pense qu’en général c’est leur culpabilité non-assumée et plus ou moins consciente, qui les amènent à la conclusion que l’Etat ne « mérite pas » d’être en état de fonctionner.

      Ainsi ils peuvent se dire, en leur fort intérieur, que ce ne sont pas des fraudeurs, donc des hors-la-loi, puisque l’Etat est illégitime.

      Evidemment la relation de cause à effet, illogique, est tout à fait opportuniste.

      Il s’agit de pathologie plus que de malversation, et c’est encore plus dramatique.

      En effet ça va beaucoup plus loin, puisqu’on en arrive à payer des intérêts à des financiers dus aux fraudes de leurs collègues et amis, tandis que la désindustrialisation, la délocalisation et le chômage sont décidés en Europe.

      Cependant il est possible de s’accorder sur une fonction de l’état, vous protégez de la violence de l’autre. Mais il me semble que nous allons beaucoup plus loin...

      Il faut aller plus loin. Qu’il n’y ait que des écoles privées, que des routes privées, que des cliniques privées, cela mènerait non seulement à un authentique fascisme mais en plus cela serait terriblement inefficace.

      Mais je vous accorde que les limites à l’interventionnisme de l’Etat sont un sujet important, qui est à traiter de façon démocratique, je pense à nos « guerres d’orient. »

      Quant à l’interventionnisme absolument nécessaire de l’Etat, comme par exemple :
      celui contre les produits dangereux pour la santé
      celui contre le chômage, la désindustrialisation, la financiarisation parasitaire, etc,
      nous n’avons plus notre mot à dire, l’Europe des lobbies ayant pris le pouvoir.

      Vous devriez plutôt vous plaindre de cette mainmise, qui ponctionne beaucoup aussi, et surtout pour pas grand chose à part des interdits.

  • jymb 24 juillet 2012 14:18

    Tout le problème est une équation

    Les paradis fiscaux sont -ils nés de la folie fiscale des états qui essaient de racler jusqu’au dernier centime possible, par tous les moyens,et avec n’importe quel prétexte..

    Ou bien comme le suggére yourfcoco le fiscalisme galopant est-il dû à un défaut de revenu des états lié à l’évasion ?

    Connaissant la nature humaine, et la facilité incontestable qu’il y a à dépenser ( puis « oublier » l’argent gaspillé et évaporé) je crains quand même que la première hypothése soit hélas la meilleure.


    • joelim joelim 24 juillet 2012 15:08

      Les paradis fiscaux sont -ils nés de la folie fiscale des états qui essaient de racler jusqu’au dernier centime possible, par tous les moyens,et avec n’importe quel prétexte..


      ouais ouais  smiley 

      Et les braqueurs de banques sont nés de la folie qui consiste à effectuer un vrai travail ?...

    • stanh 26 juillet 2012 22:11

      @joelim

      Oui, complètement.


  • alain_àààé 24 juillet 2012 15:58

    je vois que l on a un article qui nous éclaire sur les fotunes collossales des nos riches mais surtout qu on nous explique qu il va falloir toucher a notresystéme social alors que le peuple c est beaucoup battu pour obtenir tous ses acquis. nous ne pouvons que nous indigné ?


  • Guy BELLOY Guy BELLOY 24 juillet 2012 16:16

    Fort juste. Il est à noter que notre président qui disait être l’ennemi de la Haute Finance n’a pas fait de propositions concrètes à de sujet.
    Espérons qu’il tiendra les quelques promesses faites sur les institutions.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-temps-des-promesses-120375



    • NI POUR LA TAXE TOBIN (1%)SUR LES FLUX FINANCIERS ET L IMMOBILIER

      LOCATIF.......ETRANGE....

      rapport 1140 milliards an ...avec la CITY ce chiffre double


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 17:12

      Le patrimoine annoncé de Hollande est de 1 million. Celui de TwiterWiller doit bien atteindre 300 000 euros, non ? Rien qu’un petit studio dans Paris ?

      Je comprend pourquoi ils ne sont ni mariés ni pacsés, la limite de l’ISF est, comme par hasard, de 1 300 000 euros ! Il y a de ces coïncidences, tout de même, on voudrait le faire exprès, on ne ferait pas autrement !


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 17:20

      Dis-moi, jesuisunvoyoulibre, il faudrait savoir : tu justifies l’escroquerie des crapules financières, au nom de « la liberté » et des « droits de l’homme », et là, tu viens jouer les délateurs, vis à vis de ceux qui la pratiqueraient à une toute petite échelle ?

      Ah, ok ; tu es contre les gagne-petit ; ce qui te fait bander, c’est les escrocs de grande envergure !

      Un bon petit collabo de la dictature financière ; j’espère ; soit que tu en fais partie, soit que tu es payé pour ça ; sinon, tu es parfait dans le syndrome du larbin ; du bois dont on fait les bons petits kapos..


    • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 17:35

      L’idolâtrie de l’état est une religion qui ne dit pas son nom. Voir à quel excès verbaux mène cette religion est très instructif. Conscient de l’impossibilité de justifier en raison le vol et la spoliation, l’adorateur ne trouve que l’insulte et la menace.

      C’est une grande victoire que de le mettre en évidence, pour l’édification des générations futures.

      Non à la violence.


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 17:54

      Le vol, la violence, et la spoliation, ne sont jamais venus que du privé ; de la finance, des banques, des mafias financières, contre les peuples, leur droits, leurs libertés.

      Dettes illégitimes, spéculations, vols fiscaux, pharamineux profits au détriment de ceux qui produisent la richesse ; c’est la religion de la loi du plus fort , et on sait, depuis l’aube des temps, qu’elle ne s’est jamais embarrassée de la moindre notion de justice : seulement de son propre profit, par tous les moyens possibles ; dictature, oppression, vol, assujettissement, infractions, escroqueries, extorsion, jeux frauduleux de casino boursiers.

      Toutes les générations d’hommes honnêtes savent cela : les passées, les présentes, et les futures.

      La religion du veau d’or compte ses victimes par milliards, et il en est encore pour oser venir la défendre ; de petits voyous, des traitres, des lâches, des exploiteurs ; ceux qui sont toujours du côté du manche, pour cogner sur plus faible ; d’authentiques bandits de tous les chemins, des crapules sans scrupule, sans honneur, sans dignité, avec le seul dessein de faire partie de la minorité qui écrasera la majorité.

      Une histoire qui se répète depuis la nuit des cavernes, mais avec, aujourd’hui, la puissance de feu à l’échelle mondiale ; la pire dictature qui se soit jamais exercée de l’histoire de l’humanité.

      Religion de domination, de mort, de soumission, d’esclavagisme.
      Avec ses prêtres en tenue de Monsieur tout-le-monde, qui viennent diffuser leur petite propagande sur les réseaux, pour mieux assurer la prédation au quotidien.

      Les rabatteurs des charognards.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 18:27

      @Turlupine

      « tu viens jouer les délateurs, vis à vis de ceux qui la pratiqueraient à une toute petite échelle ? »

      Non, je dénonce simplement ceux qui se permettent de faire des leçons de morale, et qui, grâce à leur pouvoir exorbitant, arrangent leurs propres affaires.


    • stanh 26 juillet 2012 22:18

      elle ne s’est jamais embarrassée de la moindre notion de justice : seulement de son propre profit, par tous les moyens possibles ; dictature, oppression, vol, assujettissement, infractions, escroqueries, extorsion, jeux frauduleux de casino boursiers.

      Vous avez oublié assassinat, génocide.
      Ces gens sont des psychopathes de naissance ou par éducation ..


    • stanh 26 juillet 2012 22:20

      @hommelibre

      On le dit tous ici que les socialistes n’ont de socialiste que la marque déposée du nom de leur parti . On sait tous que ce sont des escrocs, des profiteurs, des menteurs, des élitistes , des bourgeois qui ne pensent que par et pour eux même, contre tous . Pareil, même racaille que l’ump .


  • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 17:14
    L’évasion fiscale coûte entre 30 et 60 milliards à l’État

    Pour lutter contre l’évasion fiscale, évaluée annuellement en France à plus de 50 milliards d’euros, le sénateur Eric Bocquet (PCF), rapporteur d’une commission d’enquête sénatoriale sur l’évasion des capitaux, a suggéré la création d’un Haut-commissariat. Selon le sénateur PS Yannick Vaugrenard, membre de cette commission d’enquête présidée par Philippe Dominati (UMP), l’évasion fiscale, évaluée entre 50 et 60 milliards d’euros chaque année en France, « représente, au moins, le montant du remboursement des intérêts de la dette française chaque année ».

    Les sénateurs avouent avoir eu le plus grand mal à chiffrer l’évasion fiscale. Si M. Vaugrenard a évoqué la fourchette de 50 à 60 milliards d’euros, Eric Bosquet a, devant la presse, parlé d« un risque fiscal compris entre 30 et 36 milliards d’euros », précisant que « cette évaluation ne compren(ait) pas une série de risques ». « Si bien, ajoute-t-il, que la limite supérieure n’est pas définissable : est-ce 50 milliards, 80 milliards ? » « Il y a donc une impérieuse nécessité à faire cesser cette fraude fiscale », ont souligné les sénateurs au cours d’une conférence de presse rendant compte de cinq mois de travaux de leur commission dont le rapport a été adopté à l’unanimité.

    « C’est un axe politique majeur sur lequel le gouvernement va devoir travailler à la rentrée », ont estimé les membres de la commission qui proposent une cinquantaine de propositions pour lutter contre l’évasion fiscale. Pour Eric Bocquet, un « Haut-commissariat à la protection des intérêts financiers publics » doit être « la pierre angulaire » contre l’évasion fiscale. Placée sous l’autorité directe du Premier ministre, cette autorité devrait bien sûr être dotée d’un « outil statistique » solide, dispositif qui fait « cruellement défaut actuellement », a insisté M. Bocquet.

    Eric Bocquet a dénoncé en particulier « la misère des évaluations » ainsi que l’existence d’une « véritable ingénierie de la fiscalité » qui rencontre « une culture de la faille secrétée par un système économique de la performance financière ». Le sénateur communiste a fait part de son « effarement » devant « l’horreur économique » recelée par la fraude fiscale, de son « malaise » aussi : « quel sentiment voulez-vous que l’on éprouve à constater que des jeunes gens intelligents consacrent toute leur activité à inventer des moyens de jouer avec les lois ? »

    M. Bocquet a accusé une « Europe trop absente » des voies de lutte engagée contre la fraude fiscale par l’OCDE et le GAFI, car elle est « paralysée par les concurrences fiscales qu’elle abrite en son sein » et que c’est sur son territoire que résident « les paradis fiscaux les plus puissants du monde ». « La politique franco-française de lutte contre l’évasion fiscale porte la marque de ces enlisements », a-t-il aussi remarqué. Aussi, les sénateurs veulent-ils, parmi leurs propositions, « intégrer la fraude et l’évasion fiscales au débat parlementaire » et procéder à une « évaluation régulière » des différents dispositifs qui seront mis en place.

    Ils proposent aussi tout une série de mesures pour « valoriser la citoyenneté fiscale » comme le renforcement des prérogatives des institutions représentatives du personnel en matière de prévention de la fraude fiscale ou pour amplifier la « force de frappe » de l’administration notamment en créant un corps interministériel d’« informaticiens-enquêteurs ».

    Et l’on voit, immanquablement, les crapules libérales (péripate, jesuisunvoleurlibre...) venir ici défendre les VOLEURS, les escrocs financiers, qui grugent l’état (les états), et obligent à la destruction et la privatisation des services sociaux, la rigueur pour les salariés, les retraités, les coupes sombres dans les budgets de la santé, la mise à genoux de la très grande majorité des citoyens, au profit d’une minorité d’escrocs qui se gavent, du fruit de leurs larcins.

    Les peuples (Grèce, Espagne, Italie, bientôt la France) sont à la rue, n’ont plus de quoi survivre, et il ose se trouver des petits collabos venant défendre ce racket, au nom d’une prétendue « liberté » qui n’est que celle des charognards.

    J’espère que ces petits collabos seront, eux aussi, jugés et mis hors d’état de nuire, quand la justice sera enfin appliquée.


    • Le péripate Le péripate 24 juillet 2012 17:29

      Crapules, collabos... Tu t’habilles avec un costume trop grand pour toi petit.


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 17:56

      T’as raison ; il est pour toi, ce costume, mon grand
      Et il te va comme un gant clouté.


    • spartacus spartacus 24 juillet 2012 17:58
      Avec un tel mauvais résultat sur les fraudes, il faut virer les fonctionnaires en place et les remplacer par une entreprise privée pour une meilleure efficacité.

    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 18:06

      Turlupine n’est pas seulement ignorant des lois sociales et de leurs origines, il ignore aussi qu’il s’injurie lui-même. Les collabos dont il parle sont en grande partie issus de ses rangs politiques :

      La moitié était des extrémistes de droite, des nationalistes. Et l’autre moitié des socialistes ou des communistes : Déat, Dorriot, Février, Belin, Laval ...Tous cela issus de la gauche.

      Et ça veut donner des leçon de morale.

      C’est la grande fierté des libéraux : Jamais ils ne se sont fourvoyés avec aucun régime totalitaire (national ou international socialiste), ni avec les esclavagistes, ni avec les colonialistes. Difficile d’affirmer le contraire pour les partis de gauche.


    • robert 24 juillet 2012 18:15

      Kamarade hommeditlibre, annonce moi le patrimoine de ns ? VAS Y je suis assis


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 18:22

      Si je comprend la question, ns signifie Nicolas Sarkozy ?

      J’en n’est rien à battre de Sarkozy. Un socialiste de droite qui a augmenté les impôts et distribués des subventions (prime à la casse, primes écolo ...).

      Mon seul combat, c’est celui de la liberté pour tous. Alors les magouilles des étatistes et la défense qu’ils reçoivent de ceux qu’ils plument ...


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 18:22

      Par jesuisunhommelibre (xxx.xxx.xxx.18) 24 juillet 18:06


      C’est la grande fierté des libéraux : Jamais ils ne se sont fourvoyés avec aucun régime totalitaire (national ou international socialiste), ni avec les esclavagistes, ni avec les colonialistes. Difficile d’affirmer le contraire pour les partis de gauche.

       smiley smiley

      Dis moi, jesuisunmenteurlibre, avant de venir colporter ta désinformation, tes mensonges et ta propagande, il ne faudrait pas croire que tous les gens sont aussi ignorants que tu le souhaiterais ; allez, pour te rafraichir un peu la mémoire (entre autres)

      La Marche sur Rome et autres lieux : 

      Ford, General Motors et le Troisième Reich : une collaboration “hautement profitable”

      /www.revolution-socialiste.info/RS22PinochetFriedman.htm">Connivences /www.revolution-socialiste.info/RS22PinochetFriedman.htm">Milton Friedman &
      /www.revolution-socialiste.info/RS22PinochetFriedman.htm">Augusto Pinochet

      Si tu en veux d’autres, y a qu’à demander ... smiley

      Elle est- où ta fierté ? Allez, cherche, kapo, cherche ...


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 18:52

      Ah !
      On s’attaque à ses idoles Friedman et Pinochet ; du coup, le péripate s’énerve ! smiley

      Pourtant, tout le monde un tant soit peu informé sait ça : déclaration d’Hayek :

      « Je dirai que, comme institutions pour le long terme, je suis complètement contre les dictatures. Mais une dictature peut être un système nécessaire pour une période transitoire. Parfois il est nécessaire pour un pays d’avoir, pour un temps, une forme ou une autre de pouvoir dictatorial. [...] Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu’un gouvernement démocratique manquant de libéralisme. Mon impression personnelle est que [...] au Chili par exemple, nous assisterons à la transition d’un gouvernement dictatorial vers un gouvernement libéral28.

      Von Mises, Hayek, Milton Friedman ; les grands humanistes libéraux défenseurs de la dictature et des dictateurs !
       smiley


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 18:56

      Pauvre Turlupine,

      Encore ridiculisé par son ignorance.

      Le courant libéral a refait surface à la fin des années trente (il avait quasiment disparu au début du XX siècle), en Autriche, en réaction à la monté des totalitarismes Nazi et Communiste.

      Et les grands penseurs que fur Von Mises et Hayek (prix Nobel) se sont enfuis pour échapper au nazisme.

      Quand à Friedman, soucieux de mettre en pratique ses théorie, il a proposé ses service à l’URSS et au Chili : Deux économie détruite par des politiques identiques (pour mémoire, Pinochet, compagnon de Loge d’Allende menait exactement la même politique économique que celui qu’il avait renversé). Après 5 ans de nullité économique du dictateur et devant la ruine obtenu, il accepte, lui (pas l’URSS) l’aide des Chicago Boys. Des pays pas très démocratiques ont aussi accepté l’aide de la Croix Rouge, cela ne remet pas en cause le bien fondé de l’action de la Croix Rouge.

      D’ailleurs, ils ont laissé une telle impression « négative », qu’après 20 ans de régime social-démocrate qui vient d’être élu président ? Piñera, le frère du Chicago Boy envoyé par Friedman.

      Comme vous voyez, connaitre un peu l’histoire, change les perspectives.

      Quand aux avancées sociales, avez vous un peu cherché de l’information ? Si oui, c’est surprenant, n’est-ce pas ?


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 19:10

      Mais bien sûr ; une bande de chouettes humanistes, le Chicago boys’ band de Friedman !

      Suite au coup d’État du 11 septembre 1973, ils sont recrutés par le gouvernement formé par la junte militaire. Ils travaillèrent ainsi dès septembre 1973 pour le régime dictatorial : Sergio de Castro, le leader du groupe, devient conseiller du ministre de l’Économie le 14 septembre 1973. Ils se trouvent dans un premier temps dans une situation de contrôle sans précédent : syndicats indépendants et opposition politique réprimés, « suspension » des partis politiques, destruction de la gauche (par l’arrestation, l’assassinat, ou l’expulsion de ses militants), un contrôle qui porte aussi bien sur les salaires que sur la politique fiscale et monétaire, les taux de change et les statistiques, un contact direct avec Pinochet qui monopolise le pouvoir politique. Cette situation leur permis de mettre en place d’importantes réformes économiques structurelles néolibérales dont certaines vont à l’encontre de la base et de la clientèle corporatiste de Pinochet.

      Les Chicago boys soutiennent et participent à la dictature, justifiant publiquement le caractère autoritaire du régime7,8.

      Entre 1976 et 1990 le Chili connaît une importante croissance économique, supérieure à 5% par an en moyenne concernant le PIB par habitant, alors que son grand voisin l’Argentine est en pleine stagnation. Cette croissance de l’économie chilienne est cependant contrastée dans le temps, avec une croissance annuelle du PIB par habitant souvent proche de 8% mais une crise aigüe en 1982, peu après le référendum constitutionnel de 1980.

      Les autorités chilienne imputent la crise bancaire de 1982 au choc économique mondial du début des années 1980 mais de nombreux économistes mentionnent des facteurs amplificateurs, notamment la surévaluation artificielle du pesos chilien. Dans ses mémoires, Two Lucky People[réf. incomplète], Milton Friedman attribue la responsabilité de la crise de 1982 à Sergio de Castro et sa politique de changes fixes. La dette explose, passant de 5,6 milliards de dollars en 1977 à 15,6 milliards en 19819. Marie-Noëlle Sarget attribue cette montée du chômage à l’action des Chicago boys10, tout comme Naomi Klein. Durant les premières années, l’inflation est maîtrisée, la production relancée et les industries reprivatisées (à l’exception des mines de cuivre). Ces politiques entraînent un fort accroissement du chômage, qui passe de 4,8 % en 1973 à 17,9 % en 1978 et 31 % en 198310. Dans le même temps, la part du budget de la Défense passe de 10 % en 1973 à 32 % en 198611. Le taux de chômage atteint 20%, la balance des paiements atteint un déficit de 20 % en 1981 et les cours du cuivre chutèrent rapidement. Les banques étrangères cessèrent d’investir, tandis que le gouvernement déclara que tout cela faisait partie de la récession économique mondiale. La banque nationale et les entreprises chiliennes avaient approuvé plusieurs emprunts durant cette période, basés sur la prémisse d’un taux de change fixe d’un dollar américain pour 39 pesos chiliens. Face à la crise économique de 1982, l’État doit infléchir sa politique économique et se montrer plus dirigiste12,13. En juin 1982, le peso est dévalué. Les taux emprunts sont alors très élevés[précision nécessaire] et de nombreuses banques et entreprises font faillite. L’inflation atteint 20 % et le PNB chute de 14,3 % en 198210.

      Avec une superbe réussite économique à la clef ! smiley 

      Toi, le ridicule, tu ne crains pas ; il y a longtemps que tu l’as intégré, toute honte bue !


    • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 19:40

      Ah, péripate, tu t’emportes, tu t’emportes....

      A court d’argument ?

      C’est vrai que venir intervenir sur un fil pour défendre et justifier les voyous de l’évasion fiscale, les paradis fiscaux, au bout d’un moment, on en est tenu à des positions contorsionnistes : gaffe au lumbago... 
       smiley


    • BOBW BOBW 24 juillet 2012 21:25

      @ Le Péripate : 
      Relisez la charte d’AV : Les insultes et injures y sont interdites et bannies.

      Je ne l’ai pas signalé à « Signaler comme abus » mais pourriez vous conformer à cette charte ??


    • bigglop bigglop 25 juillet 2012 01:41

      Bonsoir à tous,

      Comme d’habitude, les politiques proposent de créer un Haut Commissariat, une commission pour renvoyer le problème aux calendes grecques.

      Il faut simplement une volonté politique, du courage (là on en demande trop), se donner tous les moyens pour réussir.

      Les moyens :
      -renforcer l’arsenal législatif, notamment en abrogeant tous les textes autorisant l’évasion fiscale légale....
      -renforcer les moyens d’investigation en personnel, matériel et financement des actions des Services Fiscaux, de la Brigade Financière, des juges d’instruction, sans oublier la DCRI.
      -levée du Secret Défense en abrogeant notamment la loi du 29 juillet 2009, le secret professionnel des banques, des conseils d’affaires.
      et il en reste bien d’autres


    • et on retrouve sur les GRANDS YACHTS .........BOLLORE...PINAULT...DOUX ET LES PEUGEOT ET

       MICHELIN

      LES IBRAMOVIC BLANC DOMENECH...ET AUTRES

      LES JHONNY...PARADIS...AZNAVOUR ET D AUTRES


  • alinea Alinea 24 juillet 2012 18:02

    De l’argent virtuel dans des paradis qui ne le sont pas moins et, de l’autre côté une misère réelle et un travail - ou un chômage-réel !
    On marche sur la tête, tout ça est complétement débile, c’est insensé de ne pas vouloir trouver une solution !
    Avant notre vie ne tenait qu’à des bouts de papier que, si on ne les possédait pas, on misérait.
    Aujourd’hui, il n’y a même plus de papier !
    On va mourir du bluff, du jeu, de la folie de quelques-uns ! C’est littéralement hallucinant.


  • Leo Le Sage 24 juillet 2012 18:13

    La crise n’exite pas dans certains milieux...
    Normal, lorsque l’argent ne vas pas quelque part, il va toujours vers un ailleurs...
    Là où le remue ménage n’est pas encore une réalité...

     
    Cordialement

    Leo Le Sage
    (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2012 18:15

    Quand les moutons gauchisant constatent avec stupeur que le magnifique service public les a roulé dans la farine en leur cachant une grande partie de l’histoire intellectuelle de la France, ils reste ébahis et stupéfiés.

    Eh oui, le libéralisme est bien issu des Lumière et de l’Humanisme. Eh oui, la plupart des grandes avancées sociales leurs sont dues. Eh oui, ont vous a caché des grands hommes comme Benjamin Constant, Alexis de Tocqueville, Frédéric Bastiat, Jean-Baptiste Say, Gustave Molinari. Même Frédéric Passy est ignoré : Le premier prix Nobel de la Paix pour avoir inventé la SDN qui deviendra plus tard l’ONU.

    Il faut ouvrir les yeux et se libérer de l’emprise de cet état vampire (qu’il soit de droite ou de gauche).


    • krachunka 25 juillet 2012 10:42

      Bien évidement qu’il y a eu des hommes biens et de bonnes volontés dans l’histoire des libéraux. Un peu comme dans tout les mouvements d’ailleurs !

      Mais il serait idiot de juger ce courant sur le seul cv de certains de ses membres fondateurs !

      Dans les années 70-80 les libéraux étaient les premiers à dire « Mon bon monsieur vous osez être de gôche... ,mais voyons vous n’avez aucun scrupule à être du même coté que Mao, Pol pot et Staline ? Ne pensez vous donc jamais à ces pauvres petits enfants chinois ? »

      Puis dans les années 90 quand la chine leur a permis de se faire de l’argent sur le dos des petits chinois (sans leur accorder le moindre droit supplémentaire), le discours à fait un joli 180 avec des trucs du genre « mais voyons on ne va pas non plus ignorer 1 milliard de personnes, voyons dans quel monde vivez vous ».

      N’étant embastionné derrière aucun drapeau c’est à ce moment là que j’ai compris (peut être étais je naïf) que pour leur plus grande partie, ces ’libéraux" était juste des hypocrites, la preuve était faite. L’exploitation et l’asservissement des petits chinois brandis en étendard à l’époque était juste insupportable parce qu’elle ne leur rapportait aucun argent.

      Le mouvement libéral aujourd’hui c’est en grande partie : la misère et l’asservissement des peuples est inacceptable si elle ne nous génère pas des bénéfices.


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 25 juillet 2012 19:15

      Encore faudrait-il qu’il y ait des hommes politiques libéraux en France.

      Les derniers gouvernements libéraux en France datent d’avant la guerre de 14-18.

      Depuis, l’étatisme s’est développé comme un cancer, au détriment des plus faibles : Chômage, misère, déshumanisation, avilissement ...

      Il ne faudra, hélas, pas attendre longtemps pour voir le résultat d’une politique socialiste conduite à son paroxysme : Augmentation des dépenses (primes aux constructeurs automobile, renflouement des banques, soutiens aux pays ayant mené des politiques démagogiques en dilapidant le patrimoine des citoyens ...), augmentations des réglementations, augmentation des impôts.

      Nous allons bientôt battre un record de dépôts de bilan, et surtout de fermetures d’entreprises avec transfert total des sièges sous des cieux plus cléments.

      Les fonctionnaires, eux, seront bien protégés grâce à leurs privilèges.
      Les plus riches pourrons partir.

      Et qui va encore payer pour ces imbécilités démagogiques ? Les plus faibles.

      Ce n’est pas le 14 juillet, qu’il faut fêter, c’est la nuit du 4 août !


  • travelworld travelworld 24 juillet 2012 18:53

    Un état qui a des rentrées fiscales insuffisantes doit tout faire pour faire rentrer l’impôt et évidement réduire son train de vie (comme en Scandinavie).
    Avoir une politique agressive contre les fraudeurs (ceux qui connaissent les contrôles fiscaux aux US me comprendront).
    Mettre fin aux scandales sanitaires, par exemple : (tabac, 60000 morts) qui est un désastre financier pour la SS.
    Taxer fortement les appartements inoccupés détenus par les étrangers hors CE De même surtaxe à l’achat (des pays comme la Thaïlande protègent leur foncier, il vous est impossible d’acheter du terrain).Les Qataris ne payent pas d’impôts sur leurs PV immobillières !
    Les hôtels particuliers appartenant à l’état (ministères par ex, inadaptés) en vente avec des baux emphytéotiques.
    Un état faible, sans rentrée fiscales, la Grèce, le Cambodge par exemple sont mal partis, comme la France de Louis XVI ou la fin du règne de Louis XIV, le fameux grand roi qui a ruiné la France par ses guerres et le train de vie dispendieux de la cour, Colbert en était affolé, il le serait également aujourd’hui !


  • sam turlupine sam turlupine 24 juillet 2012 19:34

    Les libéraux : ceux qui profitent de tous les avantages du système étatique, mais qui en dénoncent l’organisation, parce qu’elle limite leur droit d’exploitation et d’oppression.

    Il leur faudrait le beurre, la spéculation sur le prix du beurre, le droit de cuissage sur la fermière, et la schlague pour le fermier..


  • Spider 24 juillet 2012 21:56

    Une solution radicale et efficace, saisir tout l’argent et le verser au crédit des états dont la dette publique est critique.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 25 juillet 2012 00:02

    Je vous conseille également de lire cet article sur Mediapart : 
    Le prix exorbitant des paradis fiscaux

    Premier extrait de la page 3 :

    Ils sont les 1 % bénéficiaires de la mondialisation. Dans une deuxième étude sur les inégalités, la fondation Tax justice network rappelle les travaux de l’économiste Thomas Piketty, de l’école économique de Paris, et d’Emmanuel Saez, de l’université de Berkeley, sur les revenus aux États-Unis entre 1980-2010. Durant cette période, les revenus des 1 % les plus riches ont doublé, ceux des 0,1 % les plus riches ont triplé, ceux des 0,01 % les plus riches ont quadruplé. Pendant ce temps, les 90 % restants ont perdu plus de 5 % de revenus.

    Une à une, les théories libérales tombent. L’augmentation des revenus des plus riches ne se transmet pas au reste de la population, comme prévu la libéralisation des marchés des capitaux ne garantit pas l’efficience des marchés, mais au contraire favorise les trous noirs de plus en plus importants de la finance internationale. La baisse des impôts n’endigue pas, bien au contraire, l’évasion fiscale, et accroît les inégalités, en cassant les systèmes de redistribution.

    Deuxième extrait de la page 4 :

    « Les 139 pays aux revenus les plus bas dans le monde qui sont considérés comme traditionnellement débiteurs net, affichent, selon les statistiques officielles, une dette extérieure de 4 900 de milliards d’euros, à la fin 2010. Mais si les réserves en devises étrangères et les comptes extérieurs, y compris off shore, de leurs riches ressortissants sont inclus, l’image s’inverse totalement : ils sont créanciers nets à l’égard du reste du monde à hauteur de 12 200 à 15 800 milliards d’euros. Le problème est que les actifs sont détenus par un petit nombre d’individus riches tandis que la dette est supportée par l’ensemble de la population de leur pays », note James Henry.

    Mais l’Europe, en pleine crise financière, est dans le même cas. Si l’évasion fiscale et l’opacité financière ne minaient pas le système, la zone euro serait aussi créancière nette à l’égard du reste du monde, assure Thomas Piketty. Et les dettes jugées insupportables des pays comme la Grèce, l’Espagne, l’Italie, diminueraient de façon spectaculaire si l’argent exilé en Suisse, au Luxembourg ou à Londres revenait dans les pays d’origine et payait normalement l’impôt.



    Troisième extrait de la page 4 et conclusion de l’article de Mediapart

    Au moment où l’Europe court à sa ruine, où les mêmes dépenses sociales et d’éducation sont considérées comme des luxes insupportables, la question de la reprise du contrôle de ces trous noirs financiers organisés par la finance ne peut pas être éternellement différée.

    Voila, fin des extraits, je fait sortir en gras l’essentiel !

    Cela fait déjà un bon moment que Etienne Chouard (Professeur d’économie) dénonce le système de la dette publique, système qui est liée, entre autres, à la fraude fiscale...

    La dette publique est une des plus grandes escroqueries organise par les banques privées avec la complicité des hommes politiques et les grands médias !



  • ykpaiha ykpaiha 25 juillet 2012 00:48

    Bon apres les episodes du petit con qui truandait fisc et sécu avec une carte trouée pleine de milliards,
    Voila maintenant le petit bobo ou vilain petit patron qui planque ses rouleau de biffetons sous ses aisselles pour les envoyer en suisse.
    Bon entre temps le médecin surcoté, le vilain vendeur de voiture, le pétrolier polueur sont venus assaisonner le festins de joyeux fetards.

    Parceque mesdames Zé Maissieurs, si c"a ne tourne pas ne marche pas c’est que quelqu’un quelque part fait en sorte que cette parfaite machine soit enrayée !!

    Euh et si le probleme justement n’était ce systeme ?

    Un systeme qui accapare 90% des richesses et se les autodistribue, et qui lorsqu’il a un probleme de trésorerie invente des impots et autres taux d’interet ubuesques

    Paradis fiscaux dites vous ? mais les vrais fossoyeurs les vrais requins ils s’en branlent de vos paradis, eux !! Il leur suffit de voter des lois et envoyer des crs, alors a quoi bon !!

    Et si pour toi, là bas c’est le paradis
    Dis-toi que dans leur petite tête le paradis
    C’est ici oui ! c’est ici

    Qui veut les prendre à bord
    Pourquoi pas eux d’abord !
    Ils sauront être forts
    Et dans leur coeur pas de remords
    Non, aucun remords

    (pris dans ce sens aubert va pas apprecier mais bon)


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 25 juillet 2012 09:44

      Bonjour ykpaiha,

      — début de citation —
      Paradis fiscaux dites vous ? mais les vrais fossoyeurs les vrais requins ils s’en branlent de vos paradis, eux !! Il leur suffit de voter des lois et envoyer des crs, alors a quoi bon !!
      — fin de citation —

      C’est justement la main mise sur les lois (voire le lobbying) qui permet aux escrocs financiers de poursuivre en tout impunité leurs activités. Il suffit par exemple à la société Elf d’ouvrir un bureau au Luxembourg, en sorte une coquille vide, pour échapper aux impôts en France.

      Autre exemple au niveau Européen :
      Ce sont les articles 63 et 32 du traité TFUE les quelles interdisent de s’opposer aux délocalisations des entreprises. Donc Arnaud de Montebourg ne peut absolument pas s’opposer, mais occupe le simple role d’un joueur mis sur un banc et qui à seulement le droit de regarder le match sans pouvoir y agir.

      Donc les lois garantissent aux fraudeurs fiscaux de ne pas être atteignable par la justice ... pour le moment en tout cas ...

      Depuis l’acceptation du traité de Maastricht, plus de 70% des décisions politiques fondamentales ne sont plus prises par le Parlement mais par les commissions de technocrates de Bruxelles qui n’ont à répondre devant personne, sauf devant douze premiers ministres se réunissant quelques heures tous les six mois pour entériner des orientations décidant du destin de 340 millions de personnes.


    • ykpaiha ykpaiha 25 juillet 2012 13:46

      Merci de compléter ma petite intervention.

      C’est exactement ce que je voulait dire en pointant que le gros des troupes de voleurs ne se cachent pas il sont la sous nos yeux au quotidien, ils font des lois, des amendements afin de protéger l’anonymat de leurs sponsors.

      Combiens de banksters en cabane ?
      Combiens d’assureurs ?
      De politiques hormis quelque géneurs qui lechent des pieds.
      De président de groupe blanchisseurs d’emploi et d’évasion fiscale ( taux d’imposition du cac 40)
      Combien de cambistes indélicats sous les verrous ?
      Combien de cumulards de comité de surveillance et autres conseils d’administations
      Combien d’audit sur les ONG et autres assoc pompeuses de subvention et de bienpensence organiséé (en incluant les syndicats) ?
      D’ou sortent les milliards Europeen alors que l’europe (entité) ne cree rien, ne possede rien.

      Combien combien combien ? et surtout oui combien de Milliards cela représente t’il ?

      Certes les paradis fiscaux restent mais ils ne sont pas le mal enfin pas vraiment ...le vrai mal il est chez nous et en plus avec notre accord ou nos faiblesses...


  • HELIOS HELIOS 26 juillet 2012 00:00

    Moi, devant un tel billet et tant de reactions, je me pose la question... qu’est-ce que c’est l’evasion fiscale ?

    voyons... a part aller resider a l’etranger, comme Johnny, qui n’est pas une evasion fiscale mais une delocalisation pour profiter du differentiel fiscal...

    l’evasion fiscale est-ce (pour un français normal, salarié ou artisan, commerçant ou petit entrepreneur)

    --- exporter de l’argent à l’etranger, n’importe où peu importe, argent sur lequel ils viennent de payer leurs impots ou leurs droits ???
    --- acheter des biens immobiliers à l’etranger avec de l’argent legitimement gagné et imposé ???
    --- acheter des part sociales, des actions ou creer des societes a l’etranger toujours avec de l’argent parfaitement legal ???

    moi, je ne vois pas la-dedans la moindre once d’evasion fiscale d’autant que lorsque cet argent reviens en France, il sera taxé sur les plus value de la même maniere qu’en France justement !!!

    alors l’evasion fiscale serait-elle les magouilles des grosses boites transnationales qui creent des filiales a l’etranger dans des etats aux taux peu eleves et qui font transiter les importations par ces filiales qui realisent au passage la plus grosse partie des marges alors que celles realisées en France sont faibles, justement pour echapper a un taux fiscal elevé ? la non plus les benefices accumulés a l’exterieur de France seront taxés aux taux français s’ils reviennent en France et ignorés s’ils restent a l’exterieur, mais n’est-ce pas normal ???

    Ce qui me fait vraiment peur, c’est cette maladie de parler d’evasion fiscale et d’imaginer comment la reduire en pressurant en fait les classes moyenne et basses, celles qui vont en vacances a Djerba, Marakech ou ailleurs hors de France a qui on va faire payer, comme au temps du controle des changes, une taxe a l’exportation de l’argent sur lequel ils ont deja payé au moins une fois....

    Ce qui, a mon avis, est la source de notre probleme est lié a la desindustrialisation de notre pays. Importer, c’est bien, mais comme dans tout budget, il y a des equilibres a gerer... voila plus de 20 ans que toute l’Europe, dont la France, achete plus qu’elle ne vend et cela ne peut pas durer eternellement. il faut bien un jour cesser d’importer (et produire sur le sol français) ou alors vendre beaucoup plus et le plus cher possible ce que nous produisons.

    Helas, nos têtes pensentes laissent faire n’importe quoi... dont baisser le cout de notre monnaie (l’Euro fort est une chance economique) ou bien d’effectuer des transferts de technologie alors que cela represente la seule valeur ajoutée que nous pouvons vendre...

    Cela, c’est pour l’aspect exterieur, mais il y en a autant a raconter a l’interieur, comme l’aspect prioritaire des biens realisés en France qui ne sont pas selectionnés dans les marchés publics... a ce propos, il devrait y avoir des tarifs differents pratiques par les fournisseurs destinésà l’etat et ses territoires...
    Mais il ne devrait surtout pas y avoir d’allegement de cotisations sociales qui seraient favorables au cout du travail alors qu’ils sont une arme d’inegalité incroyable entre les entreprises de taille importante et toutes les autres et surtout, surtout dans leurs modalités d’application, ciblées sur les bas salaires et a concentrer les postes concernes a ces mêmes remunerations.

    L’evasion fiscale me semble plus importante du coté des entreprises qui ne payent pas les cotisations sociales a l’etat, entrainant des deficits chroniques des organismes paritaires, eux même entrainant des successions d’economies excluant les plus fragiles d’un modele social solidaire absolument genial et perenne...
    L’evasion, fiscale me semble egalement plus importante dans l’absence de taxation a l’entrée dans notre pays de produits de reimportation, c’est a dire de produit français exporté avec avantages fiscaux et reimportés au tarif fort d’autant plus fort que la monnaie est forte....


    Les sommes monstrueuses hébergées dans les paradis fiscaux, dont celles d’origines françaises, tot ou tard paieront leur ecot a notre systeme fiscal si elles retournent chez nous... et une partie retourne et est taxée lorsqu’elle sert a acheter des biens et services locaux.

    c’est seuilement mon point de vue... bonne nuit


  • diverna diverna 26 juillet 2012 01:47

    Bonne réaction d’Helios ci-dessus. C’est un article qui ne fait que reprendre une info que tout le monde a vu passer, pour s’en émouvoir. Reste à aller un peu plus au fond des choses. Il y a eu la réponse documentée de eau-du-robinet : oui il y a des dysfonctionnement de l’économie libérale mais j’ai bien peur que les sommes mises en avant dans cette annonce ne soient qu’un autre avatar de tous les « yakas » .
    Tel quel c’est inexploitable. Il faudrait savoir de quels types de capitaux on parle. L’exemple des avoirs (cité par eau-du-robinet) de dirigeants de pays pauvres ayant accumulés de tels capitaux en banque alors que leur pays est endetté peut-il vraiment trouver un équivalent en Europe ? La question est importante mais ce n’est pas l’article qui m’éclaire.


    • Le péripate Le péripate 26 juillet 2012 11:55

      Très juste. D’ailleurs le cas de ces dirigeants qui planquent le produit de leur vol n’a besoin d’aucune définition de paradis ou autre. C’est du vol, pire c’est le vol d’hommes d’état. Un classique.


  • lulupipistrelle 26 juillet 2012 02:24

    Cet article , quelle connerie !

    Parce qu’il y a encore des imbéciles qui n’ont pas compris que les paradis fiscaux n’existent que pour permettre à chaque pays de pirater les capitaux étrangers ? la France, grâce à Monaco attirent des fortunes étrangères qui fructifient en Principauté, pour le bénéfice de l’économie française...


    • samuel 26 juillet 2012 12:02

      « la France, grâce à Monaco attirent des fortunes étrangères qui fructifient en Principauté, pour le bénéfice de l’économie française... »

      Il faut oser la sortir celle-là. Vous n’avez pas honte !


    • lulupipistrelle 27 juillet 2012 20:41

      La vérité toute nue vous effraie ? c’est à vous d’avoir honte d’ignorer les méfaits dont vous profitez... Vous n’avez pas honte de ne jamais réfléchir , de ne rien savoir de ne rien comprendre et de vous faire lessiver le cerveau par tous les « idéologues » minables qui s’accrochent à leur mensonges ?


    • samuel 1er août 2012 09:16

      Plait-il ?

      Etes-vous bien sûr que nous parlons de la même chose et aussi sérieusement l’un que l’autre ?

      D’idéologue je n’en vois qu’un. Vous. Et cet idéologue ne se rend même pas compte des inepties qu’il débite...


    • samuel 1er août 2012 09:22

      Il n’y a qu’à la Principauté de Monaco que ces fortunes (plus ou moins légitimes) profitent.

      Vous n’êtes pas d’accords ? Alors prouvez moi le contraire.

      Vous ne pouvez pas le prouver ?! Bienvenue dans le monde merveilleux du secret bancaire qui permet à n’importe qui de dire n’importe quoi sur la profitabilité de l’argent des plus fortunés pour l’économie de tout un pays !!!


    • lulupipistrelle 1er août 2012 23:56

      Mais bien sûr : tout l’immobilier de la Côte d’Azur, le commerce, les services du luxe sont dopés par ces fortunes qui se sont réfugiées à Monaco...Une adresse à Monac et une luxueuse résidence secondaire dans les Alpes Maritimes...je vous laisse imaginer l’argent dépensé...


      Monaco , en ce moment connait la crise : gel des dépenses ou coupure des crédits à tous les niveaux ...
      En revanche, allez faire un tour dans les quartiers de milliardaires de la Côte d’Azur, dans les ports de plaisance et vous verrez comment sont dépensés les sous des résidents étrangers fortunés de la principauté. 



  • ALasverne ALasverne 26 juillet 2012 09:50


    Mettre fin aux placements en paradis fiscal, c’est une mission prioritaire, c’est remettre les les valeurs de la République en fer de lance et c’est casser un esprit et une caste parasite et moralement indigne.

    C’est commencer par décourager ce que permet le droit en matière de placement en fonds étrangers, par un repérage et une taxation dissuasive. Vous voulez placer 1M€ aux Caïmans, via le Crédit Agricole ou Blackstone ? D’accord, mais vous paierez 35% de taxes et votre argent ne pourra plus se réinvestir sur des sociétés françaises.

    Ça suppose avant tout de traquer, identifier cette racaille, prête à profiter de tout pour ruiner ses compatriotes. Woerth qui avait une liste des fraudeurs, doit savoir. Qu’est devenu cette liste et pourquoi personne ne demande des comptes à ce dévoué domestique des dominants ?...Allo, M. Moscovici, pouvez-vous prendre un peu sur vos vacances ?...

    Il faut placer des contrats « moraux » sur la tête de chacun de ces bandits fiscaux et les désigner à l’opinion publique. Sans échapattoire et sans faiblesse. Je ne vois pas pourquoi je verrais mon existence matérielle, spirituelle amputée parce que des criminels refusent de servir la République et préfèrent écraser leurs concitoyens.


  • TDK1 TDK1 26 juillet 2012 11:43
    Il ne faut pas confondre plusieurs notions :

    L’argent sale : L’argent sale est celui qui provient des différents trafics et activités illégales. Contrairement à ce qu’affirment nos « vertueux », il ne fait QUE transiter par les paradis fiscaux. Leur transit sert en fait à rompre la chaîne et à empêcher le traçage des fonds avant qu’ils ne soient ré-investis. Si tout le monde est d’accord pour proclamer haut et fort que la drogue, la prostitution, la contrefaçon, le trafic d’armes, les enlèvements, le jeu, l’émigration clandestine sont de vilaines activités qu’il faut combattre, il n’en est pas moins vrai que les mêmes pays sont tout contents quand, une fois blanchis, ces capitaux servent à construire des hôtels, des programmes immobiliers, des clubs de foot, renflouent des banques ou paient des campagnes électorales. L’argent sale est donc le prétexte consensuel que l’on (le G20 par exemple) va évoquer pour prendre des mesures, tout en s’assurant qu’elles ne perturbent pas vraiment le recyclage. 

    Le fraudeur. Le fraudeur, c’est celui qui profite des avantages d’un système ou d’un pays et qui contrevient de manière illégale aux règles fiscales en vigueur dans le pays en question. Contrairement à ce que qu’affirment les « vertueux » qui hurlent contre les « paradis » fiscaux, les fraudeurs ne les utilisent que très rarement, pour la bonne raison que les fraudeurs ne fraudent généralement pas, individuellement, des montants suffisants pour que le transit via des paradis fiscaux (tout de même onéreux) ne soit rentable. Qui plus est, le fraudeur se contente en règle générale de ne pas payer ou de se mettre en situation de ne pas payer, ce qui n’est pas générateur de cash à cacher ! Les fraudes qui sont les plus fréquentes, c’est l’employeur qui ne paie pas ses charges, les fausses factures qui permettent de faire prendre en charge des dépenses non affectées, et, surtout, le travail au noir (environ 20% de l’activité en France) qui permet à l’employeur (souvent particulier) de ne pas payer de charges et au travailleur de ne pas déclarer cette part de revenus. En volume, c’est ce poste qui est le plus lourd pour un pays comme la France. Rien à voir avec les paradis fiscaux...

    Le montage financier : Il s’agit de créer des sociétés de droit étranger au pays dans lequel se déroule l’activité principale. Lorsque cette société n’a aucune activité dans le pays où elle est domiciliée, on l’appelle « offshore ». Certains pays accordent un statut spécial aux sociétés « offshore ». Notamment un statut fiscal particulier. Partant du principe que la création d’une société n’ayant aucune activité n’engendre aucun coût pour la collectivité, ces pays leur accordent un régime fiscal allégé, tout ce qui est versé étant 100% bénéfice pour l’Etat. Très souvent (mais pas toujours, il ne faut pas généraliser) ce statut s’accompagne d’un anonymat des actionnaires de la dite société. C’est ceci qui est le plus utilisé car il permet légalement de réduire son imposition. Soit en transférant le siège de ma société dans un pays dont le régime fiscal est plus intéressant (c’est le cas de tous ceux qui domicilient leur entreprise aux Pays Bas (L’Oréal par exemple), en Grande Bretagne, en Irlande, en Lituanie...) soit en créant une société holding vers laquelle je fais remonter mes bénéfices (au Luxembourg par exemple). Les sociétés « offshore » ne vont servir en général qu’à des opérations ponctuelles sur lesquelles l’anonymat est requit (Crédit Lyonnais pour truander Tapie sur le rachat d’Adidas, Dassault pour payer des commissions aux acheteurs, Airbus pour les mêmes raisons, Thomson, Total etc...) ou pour gérer des activités internationales s’étendant sur plusieurs pays ou plusieurs continents, pouvant donc être domiciliées n’importe où et donc, a fortiori chez le moins disant fiscal. Notons que le réseau commercial qui achète ses produits en Chine via une offshore qui les revend à chacun de ses points de vente qui sont des entités indépendantes (des franchisés ou assimilés) est dans la légalité. Ce sont ces montages financiers qui énervent les Etats. D’un côté, ils ne peuvent pas les interdire, les utilisant eux même pour leur politique de vente d’armes ou de financements de guérillas (comme en ce moment en Syrie où les djihadistes sont armés, transportés et payés par des fonds saoudiens, qataris et occidentaux transitant par des sociétés offshores) et d’un autre jugent inacceptable que des privés, individus ou sociétés, puissent en profiter. Lorsqu’ils vous annoncent des « milliards » de fraude fiscale cachés dans les paradis fiscaux, c’est à cela qu’ils font allusion. Lorsqu’ils vous parlent de combattre l’anonymat des sociétés offshore ou des comptes bancaires, c’est la recherche de l’optimisation fiscale qu’il évoquent et qu’ils qualifient de « fraude », par la lutte contre la vraie fraude ni la lutte contre la délinquance. 

    Cette tendance à vouloir criminaliser l’optimisation fiscale est intéressante à plus d’un titre. Tout d’abord elle est révélatrice d’un concept par lui même contestable. celui « d’appartenance ». Au nom de quoi, l’argent gagné par une personne morale ou physique « appartient » il à l’Etat auquel est rattachée cette personne ? Nous touchons la notion de servitude, c’est à dire d’appartenance d’un individu au maître de la terre à laquelle il est rattaché.
    Ensuite elle touche à la notion de choix, d’intérêt et de liberté. Dès lors que je suis dans le cadre légal, pourquoi vouloir m’interdire la liberté de mes choix ? Pourquoi si je suis citoyen français vouloir m’interdire de créer une société en Irlande ? 

    Donc, il ne faut pas tout confondre et les milliards qui se trouvent dans les « paradis » fiscaux ne proviennent pas tous, loin s’en faut, de la « fraude fiscale » qui, elle, est bel et bien présente en France et dont les fonds restent en France. 
    L’anonymat des sociétés, qui peut être une vraie question, n’est pas prêt de disparaître car il s’agit d’un outil indispensable à toutes les grandes société et à tous les Etats pour mener leurs politiques et assumer la corruption sans laquelle aucun grosse affaire ne peut se réaliser. 
    Le citoyen qui va créer une société offshore qui va faire ses achats et sur laquelle il va laisser ses bénéfices pour ne pas en voir plus de la moitié piquée par l’Etat arrêtera le jour où il sera plus rentable et plus intéressant pour lui de ne plus le faire. Autrement dit, trop d’impôt tue l’impôt..
    Chaque pays est libre de créer le régime fiscal de son choix. Vouloir interdire à certains d’opter pour un régime fiscal avantageux envers des étrangers qui ne coûtent rien et rapportent des taxes et des impôts procèdent de l’interventionnisme et de l’atteinte à l’intégrité et à la souveraineté d’un pays. 

    Autrement dit, autant vous ne pouvez pas vivre, même si certains en rêvent, dans un air exempt de microbes, virus et bactéries, autant vous ne pouvez pas vivre dans un monde sans organismes évoluant en fonction des besoins de ses acteurs. Soit vous développez vos anticorps soit vous prenez des médicaments avec les effets secondaires qui vont avec.....

    • ALasverne ALasverne 26 juillet 2012 12:54

      @TDK1

      Un petit numéro de communication - de crise - dont il suffit de lire deux mots pour comprendre où il veut en venir et où il verse dans le fossé. « Optimisation fiscale ».

      Selon le principe de « vivre et laisser vivre », les criminels financiers sévissant en paradis fiscal auraient donc droit de nous ruiner et de saper la démocratie....


  • sam turlupine sam turlupine 26 juillet 2012 15:42

    Chaque pays est libre de créer le régime fiscal de son choix. Vouloir interdire à certains d’opter pour un régime fiscal avantageux envers des étrangers qui ne coûtent rien et rapportent des taxes et des impôts procèdent de l’interventionnisme et de l’atteinte à l’intégrité et à la souveraineté d’un pays.

    Ben voyons !
    Sauf que la véritable atteinte l’intégrité et à la souveraineté d’un pays , elle est dans le VOL de l’argent qui doit LEGALEMENT lui revenir (pour les bénéfices réalisés dans ce pays, et soustraits à la législation qui les taxe légalement), pour être transféré ILLEGALEMENT dans des pays où cet argent sera moins taxé (très logiquement, puisqu’il n’implique aucun frais de fonctionnement social) ; juste déposé dans des banques, pour le faire fructifier en douce...

    Argent volé, donc, aux citoyens des pays dans lesquels il est PRODUIT, pays qui, lui, doit faire face à ses frais de fonctionnement : salaires, services sociaux, sécurité sociale, infrastructures, école, sécurité, indemnisations des chômeurs , retraites, transports, etc...

    Le libéralisme, c’est l’apologie de l’esclavagisme à une échelle internationale : faire payer aux états (donc aux citoyens) les frais de fonctionnement des unités productives, mais surtout ne pas les financer ; récupérer les bénéfices de c travail et de ces produits, pour aller le placer dans des pays (où l’on ne finance rien non plus, d’ailleurs) ; où les banques vont pouvoir en profiter pour jouer au casino boursier.

    C’est donc une atteinte à l’intégrité et à la souveraineté du pays ; tant producteur de richesses, que de celui « récepteur » ; le tout au seul profit des banques et des spéculateurs.

    Le règne de la mafia.


    • lulupipistrelle 28 juillet 2012 03:47

      Oh la la, on en pleurerait...et que faites-vous des bénéfices réalisés à l’étranger, sur lesquels vous prétendez avoir des droits ? vous ne comprenez pas ? et l’argent gagné à l’étranger qu’il faudrait rapatrier en France pour que l’Etat se taille sa part..la mafia c’est vous.


  • eric 30 juillet 2012 05:54

    Cet article est annecdotique, nul, et anti social. 125 milliards de manque a gagner pour les états ? C’est à dire pas un milliard par état dans le monde ? Cela relèverait de l’annecdote. Nul, car si comme l’affirme le rapport parlementaire, la fraude fiscale en France pourrait s’èlever à 80 milliards, les français seraient responsable d’un tiers de la fraude mondiale..... ! De quoi parle-t-on ? On sème des chiffres au petit bonheur la chance dans le seul but d’éviter le seul vrai grand problème.
    En 50 ans, de l’ordre de 15 à 20 point d’un PIB croissant prélevés, pour un constat unanime des syndicats : une dégradation continue des services publics.
    Dans les années 60, avec des gouvernement de droite, on a le plein emploi, absortion de millions de travailleurs (pieds noirs, migrants) l’asenseur social fonctionne, on investit dans les infrastructures et le pouvoir d’achat croit régulièrement en même temps que diminuent les inégalités.

    Et l’auteur de s’inquiéter de ce que l’on « s’attaque aux salariés pas encore touchés par la précarité ou le chômage ». Bref, les fontionnaires. Bel aveu. Mais toute la question est là : avec quelques pourcent de fraude fiscale estimée, mais une augmentation de 20 poitn des prélèvement pour un doublement du nombre d’agent sur la pèriode, qu’est ce aui est le plus suseptible d’expliquer la montée de la précarité ?

    Le corporatisme égoïste des militants de gauche émargeant aux prébendes de la fontion publique et défendant leur beefsteak contre les pauvres et au nom des pauvres est assez peu respectable.


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