Commentaire de Jean-Louis CHARPAL
sur La Grèce se meurt, la Grèce est morte ?


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Jean-Louis CHARPAL 2 septembre 2012 09:56

Au plan économique, la situation n’est pas si compliquée à comprendre.

Toutes les démocraties d’Europe, ou prétendues telles, ont suivi le même schéma : baisses d’impôts excessives pour les nantis, (sur fond de fraude et d’évasion fiscales) et nécessité d’emprunter à des taux délirants à des spéculateurs leur propre monnaie.

Le remède est simple : suppressioin des niches et de l’évasion fiscales et emprunt à des taux faibles, voire nuls aux banques centrales.

Si cette politique avait été adoptée en Grèce, il n’ y aurait tout simplement aucun problème.

Malheureusement les politiciens européens - droites dures et gauches molles confondues - ont renoncé à la démocratie vraie, tout en ne gardant qu’ une vitrine vaguement démocratique (et encore les référendum sont jettés à la poubelle quand le résultat est contrariant).

C’est donc une dictature de fait qui a été mise en place : celle des spéculateurs, des banquiers et des grosses multinationales.

Ce qui se passe en Grèce - répétition générale de la clochardisation des autres peuples d’Europe qui est en marche - est bien sûr lamentable et triste.

Mais je ne plains les grecs qu’à moitié : ils avaient la possibilité en portant le parti Syrisa au pouvoir de sortir de l’enfer dans lequel ils souffrent pour rien.

Ils ont refusé la perche qui leur était tendue. Ils ont eu tort ! 

Tous les peuples souffrent, mais n’ont -ils pas en définitive ce qu’ils méritent ?

Rien ne les oblige à accepter le joug qui les asservit. Il faut lire et relire sans cesse le discours génial de La Boétie sur la servitude volontaire. On devrait même l’aprendre par coeur dans les écoles !

Ecrit au XVIè siècle, il n’a pas pris une ride et vaut de façon intemporelle pour toutes les époques et tous les pays.


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