Commentaire de Yohan
sur La France bien mal-en-point...


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Yohan Yohan 11 septembre 2012 17:22

La fille de 26 ans dit ceci " Sans même m’avoir demandé de références, juste en regardant furtivement mon CV et en papotant quelques heures avec moi, le patron de la boîte m’embauchait". Pour parler des Etats Unis, je ne peux que confirmer, ayant été moi même recruté jadis par une firme américaine implantée en Hollande. Une embauche au feeling surtout, avec vérification des compétences linguistiques, des motivations et des expériences professionnelles, la formation initiale n’étant même pas abordée. N’importe quel employé peut recommander une relation, un ami, mais il n’a pas intérêt à recommander une brêle. Du coup, les choses se font simplement et moins hypocritement. La différence, c’est qu’on ne vous donne pas deux mois pour faire vos preuves et la porte de sortie guette si vous n’êtes pas à la hauteur des promesses. 

Prévenir aussi qu’en cas de retour au pays, votre expérience à l’étranger ne pèsera pas lourd auprès des recruteurs hexagonaux qui ont des quizz et des codes barre à la place du cerveau. Mal français, l’ultra spécialisation et l’ultra focalisation sur la formation initiale.
La flexisécurité qu’on nous prépare est un traquenard si les mentalités des recruteurs et décideurs ne changent pas dans ce pays. 
Au final, c’est une presque une bonne chose que nos jeunes pousses aillent faire leurs gammes dans des entreprises étrangères. Une occasion d’ouvrir les yeux sur les carences du modèle français : ses rigidités, ses castes, ses dogmes...

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