Commentaire de Mathieu
sur Analyse de la candidature de José Bové


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Mathieu (---.---.228.253) 2 février 2007 18:35

@ calmos

Pour te répondre je fais campagne pour (là, il ya des roulement de tambour mais la bande son est mauvaise !)... Marie George Buffet.

la première raison, c’était mon choix préféré (j’avoue que je n’étais pas dans un collectif, j’ai essayé de motiver mes camarades pour que l’on contact les autres et en faire un sur le quartier mais c’était un peu tard (octobre)et cela aurait mit la patchak (querelle sur l’entrisme ou non, etc.), la situation était tendue dans l’Hérault donc pas de provocation). La démocratie étant respectée au sein de mon parti, je la respecte. Dans les collectifs, 60% acceptaient sa candidature, il faut donc avancer(jusqu’au bout la délégation a proposé des solutions pour sortir de l’impasse au niveau des organisations si on présente F. Wurtz est ce qu’un accord poltique peut se faire ? Réponse : Niet ! En gros ils demandaient aux communistes de se masquer mais les autres ne voulaient pas soutenir un candidat qui puisse être communiste, on n’en sortirait jamais). Des pétitions demandant son retrait circulaient avant le vote dans les collectifs au profit des autres candidats alors que ses partisans ne faisaient que discuter dans les collectifs. On nous exhortait à ceci ou à cela, on nous disait que la direction manoeuvrait etc. Sauf que l’on avait les comptes rendu de la position de la délégation par courriel, qu’on allait lire ce qui se disait ailleurs, et les camarades qui s’investisent (car ils y sont toujours) nous racontaient comment cela se passait. L’esprit critique de chacun faisant la sauce lors des assemblées générales dans les sections.

Dans l’Hérault, à Villeneuve les Maguelone, une réunion départementale a eu lieu après St Ouen. Après cette réunion, on a vu des camarades très impliqués dans ces collectifs, qui n’étaient opposés à aucunes candidature, près à faire campagne pour un autre, revenir dégoutés car ils se sont faits traités de « pourris ». Ils ont choisi de faire campagne pour MG Buffet car ils veulent défendre le programme.

C’est un peu de la cuisine interne, mais c’est ce que j’ai vécu dans l’Hérault.

le deuxième point est sur la façon de faire campagne. MG Buffet ne ferme la porte à personne, elle défend ce qui a été défini lors des réunions et ce que sur quoi nous devrons nous battre pendant la prochaine législature (c’est à mon avis ce dernier point qui est important) : je veux bien élire tous les anti-libéraux du monde, si personne milite, discute, fait remonter les infos ou demande des comptes pendant l’exercice du mandat pour dire c’est bien ou non, les attentes des citoyens, etc. ce ne sera qu’une pratique politique comme avant et on reviendra geuler que c’est la faute de un tel ou un tel si on n’a pas avancé lors des élections suivantes. Cet apprentissage de la relation base-élu fait parti d’une culture politique qui ne s’acquiert qu’au sein d’un parti politique. C’est d’autant plus vrai au PCF que l’expérience de la gauche plurielle a été traumatisante d’ou une sensibilité sur le sujet : un parti trop tourner vers les alliances électorales et les élus, qui a trop plié sous Jospin (la période Hue a été vraiment traumatisante pour beaucoup, c’est ce que l’on m’a dit puisque je n’ai adhréré qu’en 2002).

Enfin, sous sa direction, on a pu remonter un vrai parti de militant qui a permis de reconstruire des structures qui fonctionnent, où le débat d’idée est central, où chacun peut apporter sa façon de militer. C’est pas idyllique mais cela à le mérite de faire avancer les choses.

Elle veut rassembler large, sans exclusive pour que nous puission imposer des réformes strructurelles (et pour ça il faut lutter contre le dieu marché (puisque l’autre dieu Marchais est mort ! je sais elle est nulle ma blague.), donc tant contre la droite que le renoncement des sociaux libéraux . Pour cela, il ne faut pas se leurrer sur le vote du 29 mai : beaucoup qui ont voté non sont aujourd’hui supporter de Royal que sa plaise ou non. Le vote du 29 mai a été un vote de classe, certes, mais comment ont fait pour que les plus fragiles, les classes populaires aient envie de participer à l’édifiaction de l’Europe parce qu’elles en ressentent les bienfaits ? des cadres supérieurs nous ont suivi sur le vote non, d’autres ont voté oui, pour quasiment les mêmes raisons (annedocte vraie). Après ils nous ont dit que cela n’a aboutit qu’a éguiser les appétits (et on ne peut pas leur donner tort !), ceux là, on ne leur parle plus ? Je pense qu’elle est à même de pouvoir parler avec tout le monde, qu’elle tiendra ferme sur ce qui nous est commun. C’est bien là l’essentiel.

Bye bye


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