Commentaire de Pierre Régnier
sur Y a-t-il plus de violence religieuse dans le monde monothéiste que dans le monde non-monothéiste ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Pierre Régnier Pierre Régnier 14 novembre 2012 21:39


@ Furax

 

Soit,  »interdire" n’est pas le bon mot (mais je ne vois pas en quoi l’utiliser par erreur dans une constatation serait une menace). J’ai voulu dire que le refus de voir, de reconnaître, de nommer les très explicites appels « du Dieu » de l’Ancien Testament à massacrer empêche les chrétiens sincèrement bien intentionnés - ceux qui veulent suivre ce qu’est pour eux l’excellent enseignement de Jésus - de comprendre que ce Jésus ne peut toujours pas réellement changer le monde avec leur aide puisqu’il est bien malgré lui enfermé (son message est enfermé) dans une monstrueuse contradiction maintenue sacrée pas les religieux de pouvoir se prétendant ses disciples.

 

Quand aux curés, bonnes sœurs et autres fidèles admirables, j’en ai connu moi aussi beaucoup, et il y en a toujours beaucoup dans mon entourage et dans ma propre famille. Des juifs et des musulmans admirables j’en connais aussi.

 

C’est très triste, je le répète, que tous soient malgré eux maintenus « complices » de la violence religieuse effective et durable, étant obligés de croire « bon » le modèle de cette violence s’ils veulent rester dans leur religion (puisque ce modèle, selon cette religion, est et doit rester sacré).

 

Quant au »culte du profit, la rapacité, le goût avide de l’ARGENT", étant militant de gauche depuis toujours je les condamne tout aussi fermement que vous. Et je trouve tout à fait comparable le déni de leur nocivité et le déni de la nocivité de la théologie criminogène Je répète que, pour moi, les désastres issus de ces deux dénis hélas s’ajoutent.

 

Il faut donc détruire la théologie criminogène et il faut détruire l’économisme. Et non pas choisir entre détruire l’un ou l’autre.