Commentaire de Hervé Hum
sur Le néo-darwinisme s'effrite : les gènes sont-ils un ressort de l'évolution ? Eléments de réponse avec la morphogenèse auto-organisatrice et les forces physiques
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On peut donc partir du métamère qui n’en finit pas de se reproduire identique à lui-même jusqu’à ce qu’il semble comprendre que quand même « ça suffit comme ça ! » il est temps de réfléchir un peu pour donner le change et de diversifier ses fonctions :
d’abord : distinguer la tête de la queue
Oui et on imagine mal comment on peut avoir l’idée d’une tête quand on en a pas ? Sans doute d’abord est la queue, car sans queue pas de tête mais il n’y a pas besoin de tête pour avoir une queue. Donc, le métamère pensait d’abord avec la queue.
Reste la question pourquoi vouloir une tête quand on pense avec la queue ? Peut être lorsque la queue se mit à réfléchir sur sa condition de queue... I lui fallait un égo pour faire écho à ses propres questionnement existentiel. La tête venait de naître. Mais comme la queue est antérieure à la tête, chaque fois que la queue commande, la tête obéit. C’est la triste condition de l’homme.