Commentaire de easy
sur L'invention d'un chercheur japonais va révolutionner le rendement, facteur 3, des éoliennes !


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easy easy 10 décembre 2012 16:52


Ce Japonais cherche à déboucher l’hélice par la périphérie du résidu qui n’est donc réaccéléré qu’à partir de sa périphérie élargie grâce à son anneau.

Concevons qu’il puisse être intéressant d’accélérer ce résidu également depuis son centre. Il s’agirait alors de s’arranger pour que le centre de l’hélice soit transparente au vent.

Poussons le raisonnement jusqu’à se dire qu’une éolienne pourrait ne plus avoir de centre du tout ou seulement virtuel. Comme sur certaines motos futuristes. On aurait alors une hélice constituée de pales collées sur un anneau maintenu au sol par sa partie basse avec toutes sortes de roulements.

On aurait alors deux soluces pour produire du courant. Soit on placera sur le bord de l’anneau quelque engrenage qui fera tourner quelque alternateur, soit on y fabriquera de l’électricité directement.
Qu’un mouvement soit circulaire ou linéraire, on peut en tirer directement du courant mais il faut que la vitesse soit rapide d’où le fait qu’on ne peut pas en tirer beaucoup de manière directe depuis le moyeu d’une éolienne classique, bien trop lent.
Sur une éolienne toute en couronne, la vitesse linéaire qu’on obtiendra à sa périphérie sera si élevée qu’on pourra en tirer directement un courant. Fini les engrenages bruyants et énergivores.

Quant au résidu post-pales, en considérant que l’anneau fera 30 m de diamètre et que chacune des mille pales fera 1 m, il consistera donc localement en une lame de 1 m d’air mort coincé entre deux lames d’air vif. Ce résidu sera donc au contact de deux parois d’air vif et non plus une seule. Il pourra s’y dissoudre-mélanger plus vite et réaccélérera plus vite.

Par première extension, on pourrait concevoir qu’il y ait deux ou quatre éoliennes-anneaux concentriquement emboîtees, que les pales soient plus courtes, qu’il y ait des zones annulaires vides entre elles pour y faire passer plus de vent vif et on pourrait les faire tourner en sens inverse pour avoir en bordure des vitesses différentielles deux fois plus élevées.

Par seconde extension, on pourrait concevoir une forme globale non plus en anneau circulaire mais sorte de circus maximus. Comme dans une noria de puits, on aurait une ligne de pales montantes et une ligne de pales descendantes, les pales étant tenues entre deux câbles et ces câbles effectuant leur demi-tour sur des roues aux extrémités de l’ensemble, à la manière des télésièges mais à grande vitesse. Ces norias ou chenilles de pales seront plantées verticalement ou horizontalement entre deux poteaux.

L’idée étant que dans tous les cas, on ne produise pas de résidu trop épais ou dont le coeur serait trop loin du vent vif 


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