Commentaire de njama
sur Les véritables objectifs de la manifestation des catholiques de dimanche


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njama njama 12 janvier 2013 17:35

Je suis très d’accord carmina
La population homosexuelle est infinitésimale, parmi elle bon nombre n’ont même pas cette revendication du mariage, y compris adoption ou PMA/GPA ... Le pacs peut convenir, voire être amélioré, et il serait légitime qu’aux mêmes obligations mutuelles correspondent exactement les mêmes droits.
Le droit à la famille n’existe pas, pas plus que le droit à l’enfant.
Sachant que si théoriquement l’adoption est ouverte aux couples hétéros et aux célibataires, elle est difficile parce que soumise à beaucoup d’exigences administratives (ce qui me paraît normal) , enquêtes de moralité et patin-couffin ... les couples homos seraient soumis aux mêmes exigences ... c’est le parcours du combattant !
Sachant que parmi les couples hétéros stériles, seulement 10 % environ demandent une PMA (qui n’est pas un droit) ... parmi les couples homos, combien le demanderaient si c’était possible ?
Que resterait-il en fin de compte ? une petite poignée de gens.
 
On se demande pourquoi tout ce tapage, effectivement. Pas impossible comme le suggère l’@uteur que l’Église chercherait un peu à poser quelques jalons ici ou là ...  
C’est une tempête dans un verre d’eau, et cet enfumage occulte d’autres questions plus essentielles.

"Il y a eu 256 000 mariages célébrés en 2009, soit près de 730 mariages par jour, soit 3,5 % de moins qu’en 2008. Le nombre de contrats de Pacs célébrés en 2009 a augmenté de 20% avec 175 000 conventions de Pacs signées.
Près de 260 000 mariages s’étaient déroulés en France en 2007. Avant 2009, le nombre d’unions était stable depuis les 20 dernières années mais en nette baisse par rapport à 1972 avec presque 2 fois moins de mariages.
http://www.france-appel-offre.fr/mariage/mariage-france.php

Les couples choisissent en effet de plus en plus le pacs : 2 pacs ont été conclus pour 3 mariages en 2009.

Je ne suis pas contre que l’Église distribue ses conseils, (chacun en fait ce qu’il veut après) mais le clergé de cette multinationale, ou d’une autre (rabbinat, pasteurs, imams ...) ne doit pas être l’interlocuteur politique, ni intervenir dans le débat législatif. Par essence sacerdotale (un choix de leur part), ils ne sont pas des laïcs puisque « clercs », ne représentent pas les laïcs français, et n’ont reçu aucun mandat de leurs fidèles pour les représenter. La laïcité n’est en rien un obstacle à leur implication en politique, ce qu’ils sont libres de faire tant que citoyen, mais pas en tant que représentants de l’Église.
La république ne connaît que des citoyen(ne)s.

 


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