Commentaire de spartacus
sur Un vent de lucidité souffle sur le peuple sud-américain
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Quel article non documenté des réalités de ces pays !
Une gifle !
Les Vénézuéliens se sont appauvrit de 46% en un jour. Une dévaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar.
En un jour, un échec économique total ! Un KO !
L’échec socio économique du président Chavez contraste avec la colossale manne pétrolière dont dispose le pays.
Quand on sait que ce pays dispose de la 2eme réserve d’or noir de la planète, on est stupéfait de voir ce pays s’engouffrer dans la récession et la misère.
La situation du Venezuela s’est considérablement aggravée ces 5 dernières années sur bien des points : sous-investissement chronique dans l’économie et les infrastructures.
L’appareil productif est devenu obsolète. Les coupures de courant répétées et durables dans tout le pays, l’insécurité en forte hausse et surtout, crise durable et profonde du logement.
Toutes les nationalisions économiques sont des échecs cuisants. Les résultats sont désastreux !
Chavez a nationalisé l’industrie du bâtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bâtiment réussit à peine à en construire 100 000 à l’année…Il n’y a plus de donneurs d’ordre privé, et cela creuse le manque.
Chavez a nationalisé l’agriculture, la production c’est écroulée. Jadis le pays exportait du café, aujourd’hui il en importe. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé.
Chavez a nationalisé la distribution, impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pénuries d’articles sont journalières. Les centrales d’achat privées des supermarchés nationalisés avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence réelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas légion et les prix augmentent à la journée.
Chavez a utilisé l’argent destiné aux investissements de la compagnie nationale productrice du pétrole Vénézuélien pour faire de la distribution clientéliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moin bonne sécurité du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pétrolière. Le bassin de l’orénoc sort un pétrole lourd et dur à extraire. Il nécessite des compétences, mais Chavez a licencié 20000 personnes, la production de barils actuelle est inférieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolètes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble.
Depuis 15 jours, les Vénézuéliens ont du mal à « avaler » le bilan Chavez. La déception face à ce bilan, notamment pour certaines classes populaires, est particulièrement grande.
Pendant des années Chavez a distribué des aides, ponctuelles et très généreuses, pour calmer telle ou telle frange de la population.
Leur effet macroéconomique est désastreux : destinées à des populations en pur clientélisme, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles génèrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande.
Au niveau politique, c’est politique clientéliste a été une réussite, mais la catastrophe économique est en train de gagner tous le pays.