jeudi 21 février 2013 - par Chien Guevara

Un vent de lucidité souffle sur le peuple sud-américain

A l'heure où la planète se libéralise de plus en plus, où des anciens gouvernements socialistes laissent place à des présidents de droite franche ; ou pour mieux résumer, tout en globalisant, à l'heure où l'éternelle alternance droite/gauche, voire franche droite/centre gauche se propage partout de par le monde ; à l'heure des râleurs permanents, des révolutionaires d'isoloirs, il est heureux de constater, qu'ailleurs, des peuples sont satisfaits de leurs gouvernants, pas vraiments modérés, qui se font appeler "socialistes", mais qui sont bien plus à gauche que notre parti communiste actuel,
Satisfaits, au point de réélire leurs présidents dès le premier tour, et avec un résultat supérieur à leur primo-élection...

Actualité :

 Les Equatoriens ont à nouveau offert un plébiscite hier au président Rafael Correa, l'un des leaders de la gauche américaine, triomphalement réélu à la tête de ce pays de 15 millions d'habitants. Dirigeant charismatique et populaire, cet économiste de 49 ans, qui a impulsé un virage socialiste depuis son arrivée au pouvoir en 2007, a promis de renforcer sa "révolution" durant le dernier mandat de quatre ans que lui autorise la loi. "Merci pour cette confiance. Nous ne vous décevrons jamais, cette victoire est la vôtre", a lancé M. Correa, depuis le balcon du palais présidentiel de Quito, devant des milliers de partisans en liesse.
"Cette révolution, personne ne l'arrête. Nous sommes en train de faire l'histoire", a encore déclaré le chef de l'Etat, vainqueur dès le premier tour avec plus de 56 % des voix, après le dépouillement de près de 40 % des bulletins. M. Correa devance nettement son principal concurrent, le banquier conservateur Guillermo Lasso, crédité de 24 % selon ce décompte partiel publié par le Conseil national électoral.

Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/02/18/correa-reelu-triomphalement-a-la-tete-de-l-equateur_1833994_3222.html

La révolution bolivarienne de Chavez :

  •  Vénézuela :

30 juillet 2000, Hugo Chavez est élu président au premier tour avec 59,76 % des voix ; le 3 décembre 2006, il est réélu, toujours au premier tour, avec 62,84 % d'électorat.
En 2012, malgré des critiques et attaques diverses des états "bien-pensants", il est élu pour la troisième fois, dès le premier tour, avec un taux de 55,07 %.
La Révolution bolivarienne est le mouvement créé par Hugo Chavez au Venezuela de transformation de la société et la création d'une économie socialiste.
Le nom fait référence à Simon Bolivar, et reprend certains de ses idéaux.
Selon Hugo Chavez, la révolution bolivarienne est un mouvement de masse pour mettre en place une « démocratie populaire participative », une indépendance économique du Venezuela, une distribution équitable des revenus et en finir avec la corruption du pays.
Correa, l'équatorien, tout en étant moins radical que Chavez, est assez proche de sa politique, et s'en revendique assez souvent.

  • Le bolivarisme :

Le Bolivarisme est un courant politique que l'on retrouve en Amérique du Sud. Selon ses partisans, il se fonde sur les idées du libérateur Simón Bolívar, notamment en ce qui concerne la justice sociale, la liberté et l'égalité des droits. Simón Bolívar fut d'ailleurs influencé par le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau.
Les bolivaristes se revendiquent de certains préceptes formulés par Simón Bolívar dans la Lettre de Jamaïque, le Discours d'Angostura, Le Manifeste de Carthagène et d'autre écrits. Plusieurs fois invoqué en Amérique du Sud, il l'est à nouveau depuis la fin du XXe siècle (dans les milieux radicaux, il serait notamment soutenu par les FARC, par exemple).
C'est surtout Hugo Chávez, actuel président du Venezuela, qui reprend les idées du "Libertador" et il prône le néo-bolivarisme. Même si Chávez a également été influencé par les écrits de l'historien marxiste Federico Brito Figueroa, on peut retrouver les principaux traits du courant initial dans la politique de Chavez : une volonté d'indépendance plus grande vis-à-vis des puissances dominantes (des États-Unis en l'occurrence), mais aussi, comme Bolivar, des tentatives d'unification ou de rapprochement des ex-colonies lorsqu'il tente d'organiser les principales organisations régionales sud américaines. C'est sa volonté d'apparaître comme le rassembleur des peuples dominés d'Amérique Latine qui le rapproche d'un "nouveau Bolivar".

Et ailleurs ...

Bolivarisme ou pas, d'autres pays d'amérique du sud emboitent le pas vers une politique d'émancipation, et d'écoute du peuple, Et ça paye ! Car il n'y a pas qu'en Equateur et au Vénézuela, que des présidents socialistes sortants sont réélus, avec des majorités écrasantes dès le premier tour.

  • Bolivie : Morales, le premier président Aymara

Le 19 décembre 2005, ce leader syndical indigène est élu président dès le premier tour avec 53,74% des voix ; 4 ans plus tard, le 6 décembre 2009, toujours au premier tour, son score atteint 64,22 %
Sur le plan international, Morales est proche du président vénézuélien Hugo Chávez avec qui il partage de nombreux éléments de sa vision socialiste de l'Amérique latine, tout en demeurant tributaire de ses origines plus ou moins indigénistes. 

  • Nicaragua : Ortega le sandiniste

Daniel Ortega, déjà dirigeant du pays, malgré une "guerre" sournoise des USA, de 1985 à 1990, retrouve son fauteuil présidentiel, le 5 novembre 2006, élu au premier tour, avec 37,99% des voix, devant Eduardo Montealegre (28,30%) candidat soutenu par les Etats-Unis. Il est réélu le 6 novembre 2011, avec 62,65% des voix dès le premier tour.
Le Frente Sandinista de Liberación Nacional (en français Front sandiniste de libération nationale) est un parti politique nicaraguayen fondé en 1961 comme organisation politico-militaire social-démocrate inspirée par la lutte du général Augusto Sandino.
Le FSLN joua un rôle majeur dans l'histoire du Nicaragua en déclenchant la Revolución Popular Sandinista (Révolution populaire sandiniste) en 1979. Aujourd'hui, il est membre de l'Internationale socialiste et de la COPPPAL.

Et des plus “mondialistes”, mais soutiens inconditionnels …

Nous parlions de socialisme ? Eth bien ça tombe bien, car dans le genre “réélu haut la main”, les deux plus grands pays d’amérique du sud ne manquent pas à la règle. Et même si de par, justement, leur amplitude, et la convoitise qu’ils génèrent, ils semblent vouloir rester dans le socialisme pur et dur, celui qu’en France, Jaurés ventait, celui qui n’a désormais plus rien à voir, en europe, avec ceux qui affichent son nom. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, le mot “communisme” fait peur ; alors rien de surprenant à ce qu’on remplace cette idéologie si “humaniste”, par un terme plus acidulé …

  • Brésil : De Lula le syndicaliste à sa succession “obligatoire” :

Élections présidentielles des 6 et 27 octobre 2002 : Luis Inacio Lula da Silva (Parti des Travailleurs), est élu au 2e tour avec 61,6 % des suffrages, contre 38,3 % à José Serra (Parti de la social-démocratie brésilienne). Premier président brésilien de gauche, quatre ans plus tard, Luiz Inácio Lula da Silva est réélu à la présidence de la République brésilienne avec 60,83 % des suffrages exprimés, contre 39,17 % en faveur de son adversaire.
La constitution brésilienne limitant à deux mandats successifs la présidence de la république, il cède sa candidature à sa chef de cabinet Dilma Rousseff. Cette dernière, confirmant la réussite politique de son prédécesseur, est élue avec 56,05 %, soit 55 724 713 millions de votes. Elle est la femme qui a reçu le plus grand nombre de suffrage au monde.

  • Argentine : le couple Kirchner :

Néstor Carlos Kirchner, considéré comme étant un péroniste de gauche, est élu président de la nation Argentine, le 27 avril 2003, avec seulement 22 % de voix.
Quatre ans plus tard, son épouse Cristina Elisabet Fernández de Kirchner lui succéde en obtenant 44,70 % des voix face à l'ex-députée radicale Elisa Carrio (qui représente la coalition civique, de centre-gauche et qui recueille quelque 23 % des suffrages exprimés) ; elle est élue dès le premier tour de l'élection présidentielle.
Elle est réélue, pour quatre ans, le 23 octobre 2011, dès le premier tour de la présidentielle, avec 53,96 % des voix. Elle entame son second mandat le 10 décembre suivant.

Sans oublier bien sur d’autres espoirs …

Et désespoirs …


Pour finir, cette carte de l'espace latinoaméricain en Juin 2011, avec les états ayant des dirigeants (nom indiqué sous celui du pays) de droite (en bleu), les pays de l'axe Chavez-Castro-Morales-Correa-Ortega (en rouge), les sociaux-démocrates (rose), les pays rattachés à l'extérieur (comme la Guyane Française) apparaissant en gris, et les petits pays aux gouvernements moins définissables étant en bleu pâle.

Alors tirons un grand coup de chapeau à ce demi continent qui a le courage de ses opinions, et qui semble, mieux que nous discerner où est son avenir, et l’affirmer dans les urnes.

QUE VIVA EL PUEBLO LATINO AMERICANO ! 

L'article chez lui  : Un vent de lucidité souffle sur le peuple sud-américain

 



62 réactions


  • devphil30 devphil30 21 février 2013 10:03

    Des solutions existent , il faut en tenir compte en Europe , il faut informer les gens que d’autres alternatives existent, merci pour votre article.


    Nous avons en France une majorité de votants droitier qui n’ont pas compris qu’ils sont dans la classe moyenne et n’ont aucun intérêt personnel à voter pour une classe politique qui sert le capital.

    Je n’arrive pas à comprendre que la droite est pu durer aussi longtemps alors qu’elle massacre les acquis sociaux , alors qu’elle démantèle ce que le CNR a apporter comme évolution.
    N’oublions pas que la retraite date de 1945 , et 70 ans après nous assistons à sa destruction programmé par le patronat qui ne supporte pas ce qu’il considère comme des charges nuisant à sa compétitivité.

    Exemple dans une ville d’Espagne depuis 30 ans à Marinaleda 


     Philippe
     
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    • Yvance77 21 février 2013 11:11

      " Des solutions existent , il faut en tenir compte en Europe , il faut informer les gens que d’autres alternatives existent, merci pour votre article. "

      Salut,

      Moi je le sais, j’en suis convaincu, et je le vis tous les jours. Mais dès lors que j’aborde cela sur mes lieux de vie ou de loisirs, je passe au choix pour un alien, illuminé , complotiste ou un mélange de tout ceci.

      Globalement, je trouve dans mon entourage au sens large très peu de sens politiques ou d’esprit d’analyse (on est dans un régime plus moutonesque).

      Je ne demande à personne d’avoir une agrégation en économie, ou une doctorat en géopolitique, mais tout de même... quand je vois que certaines personnes que j’aime, ont le droit de vote et s’en serve pour mettre au pouvoir des Pipole 1er ou Nornal the First... cela fait peur !

      Bien des fois je me suis sentis seul...


    • devphil30 devphil30 21 février 2013 11:57

      Je suis d’accord avec vous Yvance77.


      Sans parler de complotiste , les gens sont formatés dès la naissance pour consommer.
      Les pubs pour les petits , les jouets , le renouvellement programmé de la technologie , l’envie le voisin , le patron etc .....tout cela à crédit.
      Les gens ne comprennent pas que leur vie ne leur appartient plus car ils sont rentré délibérément par mimétisme dans un cycle de consommation qui les asservis, en quoi cela différent de l’esclavage, je ne parle pas des conditions de vie mais de cet asservissement.
      Les plus chanceux pourront disposer de leur maison dans 25 ans après avoir payer la moitié en intérêts à la banque , l’état dans sa bonté en laissera une petite part au enfants alors que ceux qui sont très riche peuvent user et abuser de méthode pour ne rien payer.
      Les enfants reprendront un crédit pour la voiture , la maison , la TV etc ....

      On comprend mieux pourquoi sarko voulait une France de propriétaires pour mieux les contrôler , les tondre.

      A cela la retraite semble s’éloigner de plus en plus d’ici à 20 ans. 

      L’eau , la nourriture sont devenus payante , nous sommes sorti d’un système d’auto suffisance à un système de dépendance extrême vis à vis de des producteurs étrangers.

      Sans vouloir paraître pessimiste , je n’ose pas imaginer les conséquences civiles d’un conflit en Europe en terme de survie des populations civiles.. 

      Nous sommes dans un système capitaliste totalement fou , il faut consommer , acheter , prendre des crédits mais quel est la finalité de la vie , être juste des bons petits soldats pour les puissants , les riches , ceux qui ont le pouvoir.
      Des soldats au travail et que l’on envoie se battre ( 1914 et 1939 ) contre l’ennemi après une manipulation des masses encore une de plus 

      Ma lecture actuellement , sur l’histoire secrète du patronat depuis 1945 
      Je vous le conseille , c’est totalement hallucinant de voir les méthodes des patrons où voyous est en dessous de la réalité.

      Édifiant en terme de lutte des classes , de guerre voulue par le patronat contre les travailleurs pour les mettre en situation de dépendance , en situation d’être vulnérable sur le marché du travail , une volonté délibéré de tout casser , n’ayant pas accepter le front populaire de 36 ni mai 68.
      Nous arrivons au terme d’un processus de culpabilisation , de mise sous tutelle du pays par la dette pour mieux asservir les hommes , voila pour qui nous avons voté depuis 30 ans.

      Un état dont les revenus des impôts servent à rembourser les intérêts de sa dette ne peux plus investir , ne peux plus faire de social , en quoi les personnes en difficulté sont responsables d’une volonté de briser les acquis pour le plus grand profit du capital.


      Mes propos sont pas développer de manière structurés mais c’est cet ensemble d’éléments qui nous dépendant à l’égard de dirigeant plus intéressé par leurs carrières et leur intérêt personnel découlant du pouvoir que d’aider les Français.

      Aucun homme d’état depuis 40 ans n’a dirigé la France , ce ne sont que de petits ramasses miettes qui sont au ordre des banques et industriels , attendant un retour financier , attendant un poste honorifique , attendant un avantage immobilier etc .....

      Oui comment convaincre des gens de la classe moyenne qui vote à droite alors que leur intérêt personnel sont pris en otage , est-ce la puissance du matraquage permanent , du bourrage de crane , des grandes peurs de la vrai gauche initié et poursuivi depuis 70 ans par le patronat ( le livre relate la mise en place des caisses noirs dont les fonds provient de la formation professionnelle , des caisses de centaines de millions et pendant ce temps l’AFPA et d’autres organismes ont des problèmes de trésorerie , le MEDEF étant au coeur du système bien entendu ).

      Quand on voit ce que fait Hollande aujourd’hui en terme de respect d’engagement , de renégocier le TSCG .... et d’une multitude de renoncement dont la raison peux venir de sa personne même mais aussi et surtout que notre pays est pied et main liée par l’Europe , c’est si facile de faire passer les décisions cyniques en invoquant l’Europe et les bonnes décisions venant forcement des politiques MAIS qui les votent leurs décisions pourries en Europe ??? 

      Regardez sur youtube les interventions de Nigel Farage , un vrai régal de vérité mais il est bien seul pour se défendre et nous défendre 


      Définitivement les gens ne comprennent pas , lorsque l’on évoque l’action de Hollande ( pas facile car l’autre agité brassait beaucoup d’air ) , lorsque l’on évoque un apaisement de la population , une meilleure répartition des impôts ( même si le raté sur l’impôt à 75 % est calamiteux et proche de la bêtise ou d’une volonté de faire du vent sans vouloir vraiment que la mesure passe ) , la seule chose que les gens voient dans Hollande est qu’il ne fait rien , je suis en partie d’accord mais c’est mieux que sarko en terme humain mais bon sang de bon sang pourquoi il ne fait rien ou si peu par rapport à ce qu’il avait annoncé en tant moi quand je serais président etc ...

      A quand Hollande va combattre son ennemi ? à moins qu’il est pactisé avec lui ...... !

      Florange , il fallait nationaliser et revendre ensuite , il fallait montrer que l’on rigole par en France et pendant ce temps mittal gagne sur la taxe carbone car il ne produit pas donc peu vendre du droit à polluer , incroyable ......
      Les algériens ont nationalisé une usine de mittal et nous on a rien fait.

      Allez j’arrête mais la gauche à du attendre 20 ans pour revenir au pouvoir et en 8 mois ils sont de moins en moins crédibles car ils font la même politique 

      Philippe 



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    • plancherDesVaches 21 février 2013 21:49

      Notes, Devphil, un autre espoir existe par le fait que la dirigeante du FN vient de recevoir SA vérité en Angleterre.

      Soit, même s’il convient de critiquer les anglo-saxons et toutes religions qui ne visent que l’argent, EUX ont au moins le droit d’exprimer la vérité.


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 22 février 2013 13:26

      En France, nous avons de personnes qui ont réfléchi et proposent des solutions.
      Il faut les comprendre pour les diffuser.

      Attention : risque de dissonance cognitive chez certains.

      entretien avec Bernard Friot ( St Bernard, celui qui sauve !)

      78158953815686


    • Corinne Colas Corinne Colas 23 février 2013 18:07
      « Exemple dans une ville d’Espagne depuis 30 ans à Marinaleda 

      Qu’est-ce que cela à voir avec le chavisme et son pendant : le néopopulisme tant idolâtré dans l’article et les commentaires ?

      Son maire a dit clairement où l’inspiration a été puisée : le Che, Ghandi et l’anarchisme andalou. Et concrètement, il y a bien mise en pratique d’une certaine idée générale !

      L’Andalousie, c’est la terre où l’anarcho-syndicalisme a trouvé le plus grand écho. Cette philosophie a encore de beaux restes. 

      Faisons simple puisque Wiqui fait la synthèse assez correctement : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarcho-syndicalisme

      « Dans ce courant de philosophie politique il n’y a pas de centralisme économique ou politique (contrairement au collectivisme marxiste) car la forme de l’organisation est libre (associationnisme, fédéralisme...) et elle ne dépasse pas la volonté des individus (car possibilité de révocation des mandatés). De plus, pour les anarcho-syndicalistes, leur idéologie n’est absolument pas synonyme de désordre social ou d’anomie mais au contraire d’ordre social absolu grâce notamment au collectivisme anti-capitaliste »

       et très important :

      « Pour ses partisans, l’anarcho-syndicalisme et/ou l’anarchisme est donc organisé et structuré. En d’autres termes, le militant anarchosyndicaliste pose le syndicat comme forme d’organisation des travailleurs, et refuse le principe de parti, d’association ou de regroupement corporatiste. Le syndicat est alors la structure qui permet aux classes opprimées de s’organiser à la base et de mener la lutte selon les choix des individus regroupés en collectifs et non selon des directives hiérarchiques données par un bureau politique (en d’autre termes, du bas vers le haut et non du haut vers le bas).

       

       La flamme que l’on peut croire éteinte, renaît régulièrement à travers certaines prises de position : les Indignés espagnols ou Sanchez Gordillo, le robin des bois andalou et aussi maire de Marinaleda… L’auto-gestion du village (même si elle n’est pas totale en vérité à cause des subventions), en est d’ailleurs un exemple et cette phrase permet de comprendre le terreau :

       « Ici, nous avons fait les changements depuis le bas, avec le SAT, syndicat de travailleurs d’Andalousie, anciennement SOC, syndicat fondé en 76, juste après Franco, et avec la CUT, collectif unitaire de travailleurs, parti anticapitaliste »


      Le chavisme, c’est un militaire à la belle faconde et la tête d’un pouvoir centralisé, c’est-à-dire que cela va au contraire du haut vers le bas.

       « l’autonomie du mouvement syndical est un poison contre-révolutionnaire » dixit Chavez !!!!!!!

       

      Des têtes de pioche (sic), soit donc des gens de gauche insensibles à la propagande, se contentent d’observer les faits, surtout si on leur sort les violons pour vanter l’autoritarisme et surtout un vieux modèle de société : le développement à la mode capitaliste ou soviétique, soit un même productivisme en réalité, ennemi de l’écologie et des peuples.

        

      Lire quelqu’un qu’on ne peut accuser d’impérialisme :Venezuela : révolution ou spectacle ? Une critique anarchiste du gouvernement bolivarie DE RAFAEL UZCÁTEGUI (SPARTACUS)

       

      http://divergences.be/spip.php?article2583

       

      « Rafael Uzcategui a voulu écrire ce livre parce qu’il s’est rendu compte qu’au fil des années s’était constitué dans la gauche internationale un courant qui défend le régime de Chavez, en le présentant comme la voie du socialisme du XXIe siècle. Mais pour la population qui vit au Venezuela, c’est un autre écho. »

       

      Commentaire dédié à la mémoire de ceux qui sont morts pour défendre la vraie liberté, celle de penser par soi-même pour s’autogérer. L’expérience andalouse fut extraordinaire et s’est si bien propagée que des staliniens jusqu’à la gauche chrétienne bon teint gouvernée par les banquiers catalans dont grand-papa de ?, tout le monde a pensé que son éradication était une nécessité.

       Les enfants et petits-enfants n’oublient pas...

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  • asterix asterix 21 février 2013 10:56

    Moralès ? OK à 100 %, il a redonné dignité et espoir au peuple indigène qui n’avait jamais eu droit à la parole, pire qui était considéré comme une masse de serfs taillables et corvéables à merci. Elu et réelu à la majorité absolue, rien à redire.

    Corréa ? Des résultats tangibles mais c’est un ambitieux fini. Déjà du temps de ses études en Belgique ( dont est originaire son épouse ) lorsqu’on lui posait la question de savoir ce qu’il voulait faire plus tard, il répondait : être Président de la République. C’est fait mais le sort des peuples indigènes ne s’est pas fort amélioré pour autant. Les Incas restent une sous-caste exilée dans ses montagnesonomie de subsistance. J’ai vécu 3 ans dans une communauté indigène. Ils picolent comme des dingues, vivent d’artisannat et leur musique est merveilleuse. Fait qui ne tient pas à Corréa, ce pays est incontestablement le moins violent de tout le continent sud-américain. mais ne vous perdez pas à Guayaquil le soir, c’est du suicide.

    Roussef ? Il semble que les problèmes de corruption restent d’abord brésiliens, quelle que soit l’opinion politique de ceux qui les représentent. Bilan zéro en ce qui concerne les peuples indigènes et la gestion de la forêt amazonienne. Le Brésil est un pays hyper-capitaliste et le sort des pauvres ne s’est pas amélioré.

    Chavez ? Bolivarien ? J’en doute. Bolivarien avec ceux qui sont pro-Chavez, le reste est de la « mierda » Il a placé toute sa famille à des postes importants et, vu la masse de pétrole dont il dispose, le résultat est plutôt maigre, très maigre. Je ne lui dénie pas un courage certain vis à vis de la maladie et un sens évident du charisme. Mais bon, c’est d’abord un militaire qui a voulu prendre le pouvoir via un coup d’Etat. Un démocrate convaincu lorsque la démocratie joue à son avantage mais il a modifié la Constitution pour se présenter à vie et a restreint la liberté d’opinion.
     
    Castro ? Chien Guevarra n’en parle pas ou évite d’en parler, je le comprends. Au pouvoir depuis ...1959 !!! Jamais eu une élection libre, un peuple sous le joug, Assassinat de tous les délégués syndicaux non communistes dès sa prise de pouvoir. Un peuple encore et toujours sous le joug, aucune liberté d’expression. Je suis loin, très loin de défendre Batista, mais il faut, MALHEUREUSEMENT, reconnaître que Cuba était avant la révolution ( ? ) le troisième pays le plus riche des Amériques, il en est actuellement le 3ème des plus pauvres. Incompréhensible que des gens de gauche puissent défendre ce vieux fou qui a passé sa vie à exécuter tous les balseros qui voulaient fuir son paradis et foutu en taule tout qui s’opposait à lui. Un tyran, j’ai vécu 4 ans à Cuba : le peuple y est malheureux, pauvre comme Job et rien, plus rien ( y compris sa fameuse médecine qui ne s’applique qu’aux gens du parti !!! ) ne tient ensemble. Seuls ses militaires connaissent l’abondance, les autres reçoivent le minimum, mais alors vraiment le minimum pour survivre. Le reste, il doit le voler. Un enfer absolu. Je ne défends pas les USA, mais l’embargo, ont-ils dit, sera levé du jour où il organisera des élections libres ...c’est à dire jamais de son vivant. Moins de 20% du peuple est encore inscrit au Parti, le seul parti ayant droit de cité, avec tous les avantages à la clé. Ce n’est pas un homme de gauche mais un dictateur absolu et probablement fou,

    Au total, un article informatif mais un peu trop partisan à mon goût. Je n’ai ni plussé, ni moissé. 

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    • leypanou 21 février 2013 15:27

      @asterix :

      « Je ne défends pas les USA, mais l’embargo, ont-ils dit, sera levé du jour où il organisera des élections libres » : élections libres ? J’espère que vous êtes assez naïf pour croire en ces sornettes. Dans beaucoup de pays, dont la majorité des pays africains et d’Amérique Latine, les résultats des élections libres sont acceptés s’ils font élire des personnes sûres pour l’empire, sinon on fait tout pour déstabiliser le pays en question et un coup d’état est vite arrivé.

      Cuba avant la révolution était le 3ème pays le plus riche des Amériques ? Etes-vous un descendant de Battista ou de tenancier de bordel à la Havane des années 60 pour tenir des propos pareils ?


    • asterix asterix 21 février 2013 19:48

      Monsieur,
      Je n’émets pas une position personnelle en disant que les USA lèveront l’embargo du jour où Cuba organisera des élections libres mais une position qui est celle des Américains. J’ai, peut-être encore plus que vous des doutes sur le sens réel du mot démocratie aux Etats-Unis.

      En second, je vous trouve extrêmement grossier envers moi dans votre commentaire au sujet de la richesse de Cuba. Relisez ce que j’ai écrit et réfléchissez un peu si ce n’est pas trop vous demander. Cuba, dominion « de facto » des USA avait durant les années 40 le meilleur réseau téléphonique du monde, plus de voitures américaines que n’importe quel pays au monde par rapport au nombre d’habitants ...et un dictateur horrible, finalement pas pire que les autres puisqu’ils étaient tous sanguinaires. Votre bordel de La Havane, gardez-le pour vous car rien n’a changé à ce sujet aujourd’hui.
      En revanche, vous n’avez rien dit des crimes contre l’humanité que Castro a commis durant, j’allais dire tout son règne. Peut-être acceptez-vous qu’un balsero, quel qu’il soit, soit immédiatement envoyé par le fond pour avoir commis le crime de vouloir quitter le paradis, ils sont des dizaines de milliers dans le cas. En seriez-vous encore à justifier le traitement inhumain réservé aux prisonniers politiques laminés pendant des dizaines d’années pour avoir commis le crime de penser autrement que ce dingue qui a laminé toute opposition TANT EXTERNE QU’INTERNE ? Le plus symptomatique du castrisme triomphant étant la disparition ’ inexpliquée " de Camillo Cienfuegos, leader des forces révolutionnaires paysannes qui, aimé du peuple, était lui en âge d’être élu Président de la République, ce qui n’était pas le cas de Fidel qui a placé Dorticos au poste en attendant de prendre sa place.
      Je vous engage à vivre quelques années à Cuba pour savoir ce qu’il en est vraiment. Un peu facile de n’accuser de crimes que les dictateurs de droite, tel Pinochet par exemple. Votre manque de discernement me fait peur ...au nom même des valeurs humanistes de gauche.
       

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    • Corinne Colas Corinne Colas 21 février 2013 20:47
      Au moins pour la Bolivie que je connais bien, la réalité est toujours plus misérable que ce qu’on nous vend ici en Europe... 

      Morales représentant notoire des cocaleros pleins de pognon (je ne parle pas des paysans qui revendiquent le droit de cultiver la coca et qui ont bien raison), s’est fait élire pour sa figure et ses promesses folles. 

      Les Boliviens cultivés (de gauche et pauvres, je le précise pour éviter les amalgames douteux) ont souvent honte des conneries (le mot n’est pas assez fort) proférées par cet homme. Ses rodomontades n’impressionnent guère que les occidentaux en quête d’espérance, les autres (grosses compagnies étrangères) rigolent doucement et continuent leurs petites affaires de façon plus ou moins voyante. 

      Morales fait ce qu’il peut et il y a eu certes des choses positives. Sur le fond, on constate en réalité que la criminalité explose (annexe patentée désormais du Venezuela pour la mafia de la drogue), trafic humain (les jeunes qui disparaissent) .. racisme, les cultures OGM (impensable avant) arrivent aussi en Bolivie où Mosanto est devenu roi etc. 

      Et symptomatique ! Que la cause indienne a beaucoup perdu à cause de Morales, le président indien comme les blancs l’appellent en Occident... même si la particularité de la Bolivie, c’est bien que tout le monde y est de souche amérindienne y compris les moins « bronzés ».

      L’exemple flagrant de l’envers du décor, c’est la longue marche (récurrente) des indiens (les vrais avec le cul à l’air mais qui se sont fringués pour l’occasion... certains sont morts en route) venus jusqu’à La Paz pour faire entendre leur désaccord à propos de la décision de Morales pour l’Amazonie. Un projet routier absolument ridicule car le tracé pouvait reprendre ce qui existait ailleurs. La réalité, c’est bien l’exploitation éhontée de nouveaux territoires pour faciliter la prospection, la vente de terrains... Morales a fait son gros cinéma comme d’habitude et a choisi ses « interlocuteurs » pour la cause indienne, les vrais sont repartis une main devant une main derrière comme on dit, s’enfoncer à nouveau dans la forêt. 

      Quelle tristesse !
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    • asterix asterix 22 février 2013 04:56

      Bonjour Corinne et merci pour votre témoignage.
      De plus en plus Agoravox sert de défouloir pour les propagandistes très à droite ou très à gauche. On ne vote plus ni pour la qualité d’une intervention, ni pour son aspect informatif, mais de manière sauvage en fonction de sa propre intolérance.
      Personnellement, j’ai vécu à Cuba et en Equateur, je l’ai dit plus haut.
      J’ai aussi écrit que je trouvais Moralès intéressant à plus d’un titre. Un commentaire tel que le vôtre m’interpelle car il provient manifestement de quelqu’un qui y a vécu, qui est de gauche, ose exprimer ses doutes et dont l’écrit transpire la sincérité. Je reste sur ma conception positive de Moralès mais je vous crois lorsque vous exprimez les dérapages liés à l’exercice de sa fonction.
       
      En fait, il n’y a quasiment aucun commentateur qui fait autre chose que ressasser ses propres positions en ne s’étant quasiment jamais déplacé de son fauteuil, un défouloir qui lui permet d’injurier au nom de la morale - la sienne évidemment - qui ne pense pas comme lui.
      Sans vous connaître, je crois que nous avons vécu une expérience parallèle : celle de la générosité de notre position humaniste de gauche confrontée à une réalité de terrain qui s’est avérée bien différente de nos idéaux. L’homme, le vrai, sait reconnaître qu’il s’est trompé. Dans les commentaires de ce genre d’articles, on préfère vous tirer dessus à bout portant, vous traiter avec mépris et nier toute réalité par simple aveuglement dogmatique.
      Le jour où cette gauche-là arrivera au pouvoir, elle fera exactement la même chose que « l’ennemi » qu’elle dénonce. Doux Jésus, uniquement pour nous montrer qu’elle veut améliorer notre destin, se montrer généreuse mais uniquement envers ceux qui pensent comme elle..
      L’Amérique Latine, ce n’est pas d’abord un nouveau socialisme mais, hélas, le continent de la coke et de la violence. Qu’elle vienne des FARC ou des groupements para-militaires, c’est kif, le reste n’est que de l’habillage. On ne gouverne pas en prônant la violence...

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    • CN46400 CN46400 22 février 2013 09:24

      @ astérix

      Cuba le 3° pays américain par sa richesse avant 59 ? oui mais pour qui ? les yankee où les cubains ?

      Un question SVP : Si vous aviez besoin de renaître, où conseilleriez- vous à votre mère d’aller accoucher ? à Haïti (100 /1000 de mortalité infantile) où à Cuba (0.5/1000)


    • Corinne Colas Corinne Colas 22 février 2013 13:32

      « nous français nous sommes bien lobotomisé par TF1 » a dit quelqu’un sur ce fil.

      Je rajouterai... comme tout le monde car la télé (le meilleur instrument pour engendrer la frustration), c’est la première chose qui arrive dans les villages les plus reculés en Bolivie, ensuite ils vont couper un arbre (« nous » on se frotte les mains) pour pouvoir payer un téléphone portable au mioche qui en rêve (et c’est normal) et c’est accéder à un autre statut social même si tu te promènes en claquettes.

       

      En conclusion, si ce n’est pas facile chez nous... ailleurs ce n’est pas non plus idyllique, certains contrairement à leurs discours officiels, pensent même que le progrès, c’est ce qui est vendu par la télé.  

      Quelques uns résistent pourtant à notre système et sont très organisés (les « sauvages » ne sont pas ceux que l’on imagine) et ce sont eux que nous devons aider... pas les faux prophètes.


    • Corinne Colas Corinne Colas 22 février 2013 13:50

      @ Astérix le bien nommé


      Heureuse que vous ayez entendu ! Je viens parler d’une chose terrible : la répression quand on n’est pas d’accord avec les projets capitalistes, le désastre écologique aussi en cours mais c’est une réalité inconcevable pour les idéologues de service.


      C’est là qu’on se rend compte que c’est toujours facile de nous balancer du Che, du Bolivar… eux se retourneraient dans leurs tombes, à l’instar de l’aïeul de ma belle-fille, considéré héros de la nation bolivienne, sa statue se trouvant d’ailleurs dans le palais présidentiel à La Paz.

       

      En effet, ici ce ne sont plus des êtres faits de chair et de sang qui avaient des convictions, ce sont juste désormais des symboles brandis par des boutonneux attardés si ces derniers se refusent à accepter les contradictions d’un monde complexe… y compris en Amérique latine.

      Puisque certains ont du mal à entendre la parole des premiers concernés, j’ai choisi un vieil article bien gentil, ménageant la chèvre et le chou et uniquement à propos de ce qui s’est passé pour Yucumo ! 2012, c’était rebelote pourtant... :

       La Bolivie d’Evo Morales entre progrès et désenchantement


      Quelques extraits choisis pour les moinsseurs :

      "il est fort imprudent de prendre au pied de la lettre les déclarations anticapitalistes d’Evo Morales ou d’autres représentants de son gouvernement

       

      Beaucoup de militants et d’observateurs romantiques européens ou nord-américains – mais aussi nombre d’idéologues indigénistes latino-américains – tendent à penser qu’être « indien » est une identité transparente, univoque et non problématique.

      L’indigène en tant que sujet collectif homogène est une construction abstraite basée sur une forme d’« essentialisme stratégique ».

        

      Quant aux « contradictions au sein du peuple », elle sont manifestes. Les secteurs paysans-indigènes originaires des hautes terres andines, et les cocaleros en particulier, sont largement favorables au « tout-développement » accéléré et à la modernité marchande 


      « Le gouvernement d’Evo Morales n’incarne pas l’alternative civilisationnelle inouïe fantasmée par certains »

       

      Au niveau de l’exécution, l’État bolivien est rarement à la hauteur de ses objectifs déclarés. 

       

      « Depuis le sommet de Cochabamba, en avril 2010, la Bolivie avait assumé un rôle d’avant-garde, au moins sur le plan rhétorique, dans la représentation du point de vue et des intérêts des pays du Sud dans la lutte contre le changement climatique et pour la protection de l’environnement. Le président Evo Morales est lui-même souvent perçu à l’extérieur de son pays comme l’incarnation de la défense de la « Pachamama », la Terre-mère vue par les peuples indigènes comme une entité vivante et sacrée.

      Le conflit du TIPNIS et la violence policière déchaînée contre les protestataires déstabilise cette image et suscite les réactions les plus contradictoires au sein de la gauche latino-américaine et du mouvement écologiste international. Une dirigeante indigène guarani accuse Evo Morales d’être une « contremaître des multinationales », entre autres brésiliennes et espagnoles, qui souhaitent exploiter les richesses de l’Amazonie bolivienne.

       

      La répression n’arrange pas les choses. En Bolivie elle tend à engendrer un niveau d’indignation morale extrêmement redoutable en termes de mobilisation. Il y a une certaine « économie morale » des secteurs populaires, pour parler comme l’historien britannique Edward P. Thompson, qui ne tolère tout simplement pas qu’un gouvernement indigène réprime des indigènes."

       


      Conclusion de ma part :

      Sans hésiter un Morales est préférable à un Goni, homme de paille des USA. Quand bien même Morales dit parfois des choses idiotes (comme réclamer la coca dans les biberons), il y a, c’est incontestable, des choses très positives à son actif (retraites etc.).

      Néanmoins, quelle déception... !

       

       

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    • Corinne Colas Corinne Colas 22 février 2013 14:12

      Si le sort des Boliviens intéresse vraiment, lire ceci pour mieux comprendre la complexité des enjeux (à noter qu’à l’époque de l’article cité, c’en était fini soi-disant mais Morales qui sait jouer au chat et à la souris, n’en avait pas fini en réalité et avec le choix d’interlocuteurs acquis à sa cause... on nous faire croire aujourd’hui que le projet entériné a été « négocié ») :


       http://echogeo.revues.org/12972


      un extrait :

      « Pour le comprendre il faut rappeler que la route qui devait traverser le parc naturel et le territoire indigène opposait, à l’échelle locale, deux camps autour de deux modèles de développement. Le Tipnis est un lieu de fortes tensions. D’un côté, entre 7 000 et 12 000 indigènes natifs5, regroupés en 64 communautés de trois ethnies différentes – les Moxeño-Trinitarios, les T’simanes et les Yuracarés se partagent la majeure partie du parc. De l’autre côté vivent sur le même espace, mais en périphérie, quelques 15 000 colons qui se partagent 125 000 hectares (voir la zone de colonisation en arêtes de poisson sur l’illustration 2). Indiens quechuas venus de l’Altiplano à partir de 1983, ils sont descendus du Chaparé voisin, la zone de production de coca située sur les piémonts andins, pour profiter des terres libres du Tipnis. La tension est évidente entre ces colonisateurs, cultivateurs de coca, et les populations originaires, souvent sédentarisées, qui font de l’agriculture tout en utilisant aussi les ressources de la forêt (bois, gibier etc.). Les relations, quand elles existent, sont assez dissymétriques entre les deux groupes, en faveur des colons6. Pour garantir leur mode de vie, et devant la menace d’une progression du front pionnier cocalero, une ligne rouge à ne pas franchir avait été définie en 1994 (voir illustration 3). En 2009, Evo Morales a conforté la TCO (terres communautaires d’origine) créée en 1997, en concédant un titre plein et collectif de propriété sur un peu plus de 1 million d’hectares aux Indiens du Tipnis (Zibechi, 2011b ; Rojas Lizarazú, 2011 ; Robinson, Mckean, et Silva, 2000 ; Ortiz Echazú, 2011). »

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  • spartacus spartacus 21 février 2013 11:33

    Quel article non documenté des réalités de ces pays !


    Une gifle ! 
    Les Vénézuéliens se sont appauvrit de 46% en un jour. Une dévaluation spectaculaire de 31,75% du bolivar. 

    En un jour, un échec économique total ! Un KO !

    L’échec socio économique du président Chavez contraste avec la colossale manne pétrolière dont dispose le pays.
    Quand on sait que ce pays dispose de la 2eme réserve d’or noir de la planète, on est stupéfait de voir ce pays s’engouffrer dans la récession et la misère.

    La situation du Venezuela s’est considérablement aggravée ces 5 dernières années sur bien des points : sous-investissement chronique dans l’économie et les infrastructures.
    L’appareil productif est devenu obsolète. Les coupures de courant répétées et durables dans tout le pays, l’insécurité en forte hausse et surtout, crise durable et profonde du logement. 

    Toutes les nationalisions économiques sont des échecs cuisants. Les résultats sont désastreux !

    Chavez a nationalisé l’industrie du bâtiment, alors qu’il manque plus de deux millions de logement au Venezuela, l’industrie du bâtiment réussit à peine à en construire 100 000 à l’année…Il n’y a plus de donneurs d’ordre privé, et cela creuse le manque.

    Chavez a nationalisé l’agriculture, la production c’est écroulée. Jadis le pays exportait du café, aujourd’hui il en importe. Chasser le paysan et prendre son tracteur, ne fait pas du fonctionnaire qui le remplace un agriculteur avisé.

    Chavez a nationalisé la distribution, impossible de remplir son panier sans faire plusieurs magasins, les pénuries d’articles sont journalières. Les centrales d’achat privées des supermarchés nationalisés avaient un savoir faire au niveau mondial. Il ne suffit pas d’avoir un magasin pour devenir un bon commerçant. Sans concurrence réelle en plus, vous imaginez bien que les promotions ne sont pas légion et les prix augmentent à la journée. 

    Chavez a utilisé l’argent destiné aux investissements de la compagnie nationale productrice du pétrole Vénézuélien pour faire de la distribution clientéliste. Les sous-investissements chroniques dans les infrastructures font de celle ci à la moin bonne sécurité du monde. Pas un mois ne se passe sans un accident grave et des morts dans cette industrie pétrolière. Le bassin de l’orénoc sort un pétrole lourd et dur à extraire. Il nécessite des compétences, mais Chavez a licencié 20000 personnes, la production de barils actuelle est inférieure à celle d’il y a dix ans. Les raffineries obsolètes ne sont plus capable de le transformer. Ce pays producteur importe son essence. Un comble.

    Depuis 15 jours, les Vénézuéliens ont du mal à « avaler » le bilan Chavez. La déception face à ce bilan, notamment pour certaines classes populaires, est particulièrement grande. 

    Pendant des années Chavez a distribué des aides, ponctuelles et très généreuses, pour calmer telle ou telle frange de la population. 

    Leur effet macroéconomique est désastreux  : destinées à des populations en pur clientélisme, elles n’aboutissent à aucun investissement productif et elles génèrent de forts pics d’inflation en faisant brutalement augmenter la demande. 
    Au niveau politique, c’est politique clientéliste a été une réussite, mais la catastrophe économique est en train de gagner tous le pays.
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    • Yvance77 21 février 2013 11:49

      Instruis toi d’abord... et tes potes libéraux filent à bouffer à leur peuple avec cela :

      http://coloradopeakpolitics.com/2013/01/10/the-trillion-dollar-question-5-suggestions-for-the-new-debt-ceiling-debate-coin/food-stamps/


    • spartacus spartacus 21 février 2013 12:20

      Des foods-coupons Et alors ?


      Cher donneur de leçons

      Pour info le seuil de pauvreté est calculé en fonction du revenu médian

      Aux USA
      46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ;
      76 % disposent de l’air conditionné ;
      75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;
      le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris, Londres, Vienne ou Athènes ;
      97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;
      75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;
      73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.

      Tu crois que c’est comme ça chez nous un « pauvre » ?
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    • Yvance77 21 février 2013 12:45
      « Aux USA
      46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison ; »

      Petit joueur !

      Allez tiens juste pour ta culture... mais j’ai un doute que cela te serve.

      A l’époque ou la Roumanie était « communiste » (gros mot) ou juste après... tu as une idée du taux de proprios ? Cherches et tu seras surpris mais il pulvérise ton score !

      Autre chose, en ce temps non béni (attention je n’en ferais jamais l’apologie car ce système a été aussi une horreur) tu as aussi une petite idée du nombre de sans-abri ?

      Je te livre un indice ... c’était proche de zéro... pour une population supérieur à 20 millions.


    • HugoS HugoS 21 février 2013 13:03

      @Spartacus :
      46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison
      Ah oui ? Et combien sont propriétaires de leur maison et ont payés leur prêts ?


    • sisyphe sisyphe 21 février 2013 13:36

      Spartacus est un troll propagandiste du capitalisme ultralibéral ; il n’énonce que des mensonges, des contre-vérités, des falsifications. Inutile de lui répondre ; don’t feed the troll.

      Sinon, merci pour l’article ; effectivement, les peuples latino-américains sont en train de donner une leçon de démocratie à la terre entière ; soutien total.


    • sisyphe sisyphe 21 février 2013 13:39

      Tiens, spartacucus : pour démentir tes mensonges :

      La pauvreté aux Etats-Unis : une réalité de plus en plus inquiétante

      petit extrait :

      " Les chiffres sont saisissants. Selon l’OCDE, les Etats-Unis sont le quatrième pays le plus pauvre de la zone avant le Mexique, la Turquie et Israël, alors qu’ils sont le troisième plus riche en terme de PIB par tête (45.674 dollars)."


    • spartacus spartacus 21 février 2013 18:45

      @ Yvance77 

      Apologie du bonheur ex-communiste ? On se demande bien pourquoi ils ont mis fin a se super système.


      @sisyphe
      Le problème c’est que tout ce que je publie est toujours sourcé !
      L’insulte ne donne pas de légitimité supplémentaire !
      Au contraire elle indique le sectarisme.
      Pour info le seuil de pauvreté est calculé en fonction du revenu médian ; Tes liens et stats n’ont que cette base. Un pauvre « américain » serait classé ici classe moyenne.

      @Michel Maugis
      Toi qui admire Cuba dit moi aux prison suivantes : Quel type de tortures y fait on encore ?
      A la prison GII de Santiago de Cuba, 
      De Kilo 7 à Camarguey, ou Boniato ou celle de Guanegey ?
      Des camps de travail Arco Iris de Santiago de Las Végas de Cuba, ou Nueva vida au sud est de l’ile ????
      A la prison 5,5 situé à ce kilomètre précis de l’autoroute Pinar Del Rio ?

      Les témoignages récents sur http://www.desdecuba.com/ indiquent qu’on y met les prisonnier dans la fosse septique toute la journée pour les « pousser au suicide ». 

      @gauche normale
      Le bâtiment a été privatisé. Il n’y a plus d’entreprises d’envergure de bâtiment privée au Vénézuéla.
      La crise du logement est comme dans tous les pays ou l’état s’en mêlle, une catastrophe.
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    • asterix asterix 21 février 2013 20:37

      Je ne partage pas du tout les positions de Spartacus mais constate seulement qu’il n’est pas pire que la plupart des commentateurs défendant jusqu’à la mauvaise foi la position inverse.

      Ce que je vous livre ci-dessous est un témoignage, pas un rapport de propagande quel qu’en soit le bord. Le mari d’une de mes ex belles soeurs était le directeur de la prison du km 5,5 qu’il dénonce en fin d’article. Un jour, lui et sa femme sont venus chez nous à Habana Centro. Je lui ai consciencieusement saoulé la gueule ( en faisant semblant de boire moi-même ) et il s’est finalement libéré. Ce qu’il m’a sorti était une véritable horreur : des prisonniers entièrement nus par groupes de 15 dans des cellules avec le seul objectif d’en faire des sous-humains à qui on jetait un peu de nourriture à terre pour les forcer à se battre entre eux..
      Et hop, encore un rhum de plus... Du rhum de la calle, le pire. Infect !!!
      Lorsqu’il fut complètement cuit il s’est mis à rigoler : l’objectif était que ces malheureux privés de toute dignité humaine en arrivent à se précipiter d’eux-mêmes sur les grillages électrifiés pour en finir.
      Et hop, encore un rhum. Que dis-je : une bouteille
      Et il riait, et il riait... Je m’en souviens comme si c’était hier.
      Fidel, Pinochet, Mao, Adolf, Franco, même combat. Tous des dingues. TOUS !

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    • BOBW BOBW 21 février 2013 21:33

      Michel : « ensemble de copié/collé de différents sites. »

      Sa devise
       smiley  : Arbeit macht frei :
      " apposée à l’entrée des camps de concentration et des camps d’extermination, notamment Auschwitz, Dachau, Gross-Rosen, Sachsenhausen, et à la prison de la Gestapo de Theresienstadt en République tchèque.


    • CN46400 CN46400 22 février 2013 09:51

      @spartacus

      Quand De Gaulle, en 1959, dévalue le franc de 100%, de combien les français se sont-ils appauvris ?

      Dans le cas du Vénézuela la dévaluation vise à limiter les effets du « syndrome hollandais » qui agit sur tous les pays qui exportent, en quantité, des richesse naturelles (pétrole ici) et qu’une pente naturelle tend à favoriser les importations des produits manufacturés, ou alimentaires, par rapport aux productions locales. Atteint en profondeur, depuis 45 de la « maladie hollandaise » le Vénézuela chaviste agit pour relancer les productions locales, les dévaluations font partie de cette politique et ne pèsent qu’un minimum sur les couche populaires qui par ailleurs sont protègées par les « missions », mercal, logement, santé, éducation etc...

      Pour ce qui est des licenciements, (plutôt 200 que 20000) de 2002 dans les milieux pétroliers, ils ont surtout concerné les cadres supérieurs qui avaient trempé dans le « golpe » anti Chavez. Que serait-il arrivé aux cadres de Total ou Elf s’ils avaient trempés en 61 dans le puch anti De Gaulle, d’Alger

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    • sisyphe sisyphe 22 février 2013 11:36

      Par spartacus (xxx.xxx.xxx.149) 21 février 18:45




      @sisyphe
      Le problème c’est que tout ce que je publie est toujours sourcé !
      FAUX ; il n’y a aucune source dans ce que tu dis sur les différents pays d’Amérique latine : on les attend !
      .
      Pour info le seuil de pauvreté est calculé en fonction du revenu médian ; Tes liens et stats n’ont que cette base. Un pauvre « américain » serait classé ici classe moyenne.

      Encore FAUX.

      La mesure de la pauvreté aux États-Unis

      En 2010 le seuil de pauvreté mensuel était de 928,25 dollars pour une personne seule (soit l’équivalent de 666 euros) et de 1 185 dollars pour un couple sans enfant (soit 851 euros). Les données américaines ne sont pas comparables aux données européennes. La mesure de la pauvreté est établie de façon différente, à partir d’un ensemble de biens et de services minimum jugés indispensables. En Europe, la pauvreté est mesurée de façon relative, en fonction du niveau de vie médian.

      Entre 2000 et 2010, le nombre de pauvres est passé de 31,6 à 46,2 millions et le taux de pauvreté de 11,3 à 15,1 % aux Etats-Unis. La pauvreté a considérablement augmenté des suites de la crise financière.

      46,2 Millions de gens vivant avec moins de 666 €uros par mois : pétard, c’est l’Amérique !


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    • spartacus spartacus 22 février 2013 17:04
      MIRAGE STATISTIQUE

      Vous n’avez pas compris votre copié-collé. 
      Il a beau venir de la cocospèrre.
      Il dit bien « Les données américaines ne sont pas comparables aux données européennes ».

      La définition de la pauvreté diverge d’un continent à l’autre !
      Ce que vous appelez pauvreté serait appelé ici « faibles revenus ».

      Ce que vous appelez « taux de pauvreté » est un taux de faibles revenus« .

      Aux USA, le pauvre est celui qui a moins que 3 fois le coût minimal de la ration alimentaire nécessaire pour chacun. … 

      Aux USA la notion de »foyer" n’existe pas.
      Effectivement une personne avec 666€, ça fait 1332€ le couple, à 3 ca fait 1992€.
      Notez aussi le foncier (logement) plus bas qu’en Europe.
      Et il faut ajouter au revenu américain les aides non monétaires comme les tickets de nourriture et les aides au logement. 

      Sans croire au paradis, les USA ne sont pas comparativement pour les moins favorisés la caricature que vous en faites par votre idéologie anti-américaine primaire.
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    • sisyphe sisyphe 22 février 2013 23:21

      Par spartacus (xxx.xxx.xxx.149) 22 février 17:04

      MIRAGE STATISTIQUE

      Vous n’avez pas compris votre copié-collé. 
      Il a beau venir de la cocospèrre.
      Il dit bien « Les données américaines ne sont pas comparables aux données européennes ».

      La définition de la pauvreté diverge d’un continent à l’autre !
      Ce que vous appelez pauvreté serait appelé ici « faibles revenus ».

      Faux, refaux et archi-faux : 666€ pour le seuil de pauvreté, c’est moins qu’en France : 803 €uros !
      Et le pourcentage de la population sous ce seuil est plus important qu’en France.

      C’est con, les chiffres ; ça parle mieux que la propagande.

      Et sinon, vos sources ?
       smiley

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  • Traroth Traroth 21 février 2013 13:49

    Ce qui est terrible, c’est le silence des médias non pas sur ces résultats électoraux, mais sur les politiques concrètes mises en place dans ces pays !


  • devphil30 devphil30 21 février 2013 15:21

    En Bulgarie , ça bouge 



    « Le Parlement bulgare a accepté jeudi la démission du gouvernement du très libéral Boïko Borissov après une série de manifestations contre la hausse du prix de l’électricité et la pauvreté, ce qui devrait ouvrir la voie à des élections anticipées. »

    « Nous nous excusons auprès des Bulgares qui n’ont pas eu la politique qu’ils espéraient, mais nous avons fait tout notre possible pour sauvegarder la stabilité financière », a déclaré Tsvetan Tsvetanov, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur."


    Philippe


  • mortelune mortelune 21 février 2013 15:54

    Le rêve américain c’est fini et je me demande s’il a vraiment existé autrement que dans la bouche des propagandistes du libéralisme financier. Le rêve européen on le connait et il tourne au cauchemar. Pour rêver il faut dormir et beaucoup d’étasuniens et d’européens dorment. C’est une opportunité que manquent pas les lobbies de la finance pour vider nos comptes épargne.


    En Amérique latine les peuples n’ont pas eu le temps de s’endormir. Ils ont gardé les yeux ouverts et c’est là leur chance. Cette chance ils ne la doivent pas qu’ H. Chavez (sacré personnage que cet homme là, et je lui tire mon chapeau). Ils la doivent aussi au sang qui a coulé pendant que nous remplissions nos caddies à grand coups de crédits. 
    Evidemment tout n’est parfait dans le continent sud américain et les merdias le savent bien. Ils taisent les réussites et montrent les échecs. C’est le minimum qu’ils puissent faire pour que les français qui ouvrent un oeil le referment aussitôt. Sur ce point je remarque que les merdias se taisent de plus en plus et c’est certainement la preuve qu’il y a de plus en plus de réussites. 
    Au Venezuela ils ont réélu H. Chavez. Dans le même temps nous avons élu Sarkozy puis Hollande. Cherchez l’erreur smiley

    Merci pour cet article 
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    • spartacus spartacus 21 février 2013 18:55

      Toi qui subit les désavantages du système "capitaliste,

      Toi la prof de Nouvelle Calédonie au soleil et aux double rémunérations de fonctionnaire en déplacement, pourquoi ne va tu pas vivre à Caracas ! 
      L’exil social à Caracas demandez le tous !

      Y’a du soleil aussi, un putchiste formidable à 2 tentatives de coup d’état, devenu autocrate. Bref le pays du bonheur, des bizounours partout, la liberté d’expression, en plus l’état veille sur toi, et les comités de quartier veillent a ce que tu soit un bon révolutionnaire bolivarien ! .

      Attention y’a tellement de demandes qu’il y a la queue à l’ambassade pour l’exil social de masse 

      Allez faire un tour, ça va vous faire un choc de réalité aux bizounours de gauche ! 

    • HugoS HugoS 22 février 2013 00:05

      @Spartacus :
      Jamais connu message avec autant de mépris et de haine.
      Et pourtant il y’a des fous de tous les camps ici sur AgoraVox.
      Mais allons y, jouons le jeu de la stupidité.
      Gauche Normale n’avait pas non plus tort dans sa proposition.
      Allez faire un tour en Chine : croissance exceptionnelle, marché libre, compétitivité imbattable.
      Et ce code du travail que vous haïssez tant, ils se torchent le cul avec.
      Merveilleux non ?
      Mieux encore, allez en Espagne ou en Irlande. Deux brillants exemples du « remède libéral ». Vous y verrez des populations pleines de joies, reconnaissantes des bienfaits de l’austérité ! Ca sent bon la démocratie la bas !
      Et je ne parle même pas du portugal. On brade les institutions publiques la bas, ces fourbes diaboliques qu’on vend une bouchée de pain au service privé qui s’empresse d’abroger les droits sociaux pour reverser plus aux actionnaires.
      http://www.franceculture.fr/emission-le-magazine-de-la-redaction-portugal-le-bon-eleve-crie-a-l-injustice-2012-10-19
      http://www.france2.fr/jt/20h/
      QUE DU BONHEUR

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    • spartacus spartacus 22 février 2013 17:32

      HugoS

      Vous n’avez pas le droit de dire que certains profitent du système et se plaignent un peu de trop en crachant dans la soupe ?
      Les fonctionnaires seraient des intouchables ???
      Il y aurait de la haine dès qu’on dit une vérité ?

      A chaque retour vous vous obligez à déformer les propos de vos contradicteurs ou références !
      Je vous l’ai déjà fait remarqué. Je ne haït personne, même pas les codes du travail.

      Vous avez tord de mépriser ces 2 pays. 
      Ces pays font l’inverse du notre en ce moment, ils remontent alors que le notre descend.Ils font aujourd’hui ce qu’ils n’ont pas fait hier et que nous seront obligé de faire et plus durement quand notre pays fera faillite.

      l’Irlande attire les talents, vous n’imaginez pas le nombre de PME de services qui quittent la France pour Dublin.

      On a construit en Espagne pendant une décennie plus dans ce pays que toute l’Europe. Remonter le pays prendra du temps. 
      Ca ne se fait pas en un jour. 
      Les PME espagnoles sont en train de se robotiser, alors que les nôtres s’écroulent.

      Vous n’imaginez pas actuellement la pente déclinante de notre pays dans de nombreux domaines. 

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    • Corinne Colas Corinne Colas 22 février 2013 18:11
      C’est vrai que le rêve américain ne pouvait que finir, que le rêve européen tourne au cauchemar mais venir balancer tant de sottises très conformistes sur un soi-disant modèle social-latino avec Chavez en fer de lance, c’est absolument insupportable.

      Nous n’avons là en réalité qu’un remake de ce qui a déjà été expérimenté en URSS et les aveugles sont au contraire les nostalgiques d’une certaine époque. On aurait pu croire que les excès passés auraient conduit à ne pas répéter des erreurs tragiques, il n’en est rien.

      Je ne parlerai pas de l’Equateur que je ne connais pas mais pour la Bolivie, là on ne me la fait pas ! 

      Effectivement il y a du bon et du mauvais et pour le « mauvais », il serait difficile de faire pire que l’ancien président Goni (privatisation du pays sous la coupe réglée des USA).

      Toutefois faut-il refuser de voir la dérive du socialisme qui tombe toujours dans les mêmes excès de ce qu’il est censé combattre. Les hommes au pouvoir veulent toujours le garder et manipulent les foules à ces fins.

      Ex l’apparition de milice non officielle sous couvert de défense de l’intérêt populaire :

      ceux qui ne sont pas d’accord sont menacés...

      et ils savent ce qui peut leur arriver...

      (qu’on ne parle pas de propagande étrangère, c’est déjà ce que l’on disait pour ceux qui dénonçaient le goulag)

      Personnellement, je pense qu’ Evo Morales gagnerait beaucoup à se libérer de toute idéologie, c’est à dire à gouverner par lui-même sans être la marionnette de quiconque. Il est possible de créer vraiment du neuf mais ce n’est pas le chemin pris actuellement. 

       J’attends avec impatience le temps où l’on arrêtera de nous farcir la tête avec les vieux schémas. Capitalisme ou communisme, ce sont les deux faces d’une même médaille... 



       
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    • HugoS HugoS 22 février 2013 18:46

      @Spartacus :


      Vous n’avez pas le droit de dire que certains profitent du système et se plaignent un peu de trop en crachant dans la soupe ?
      Les fonctionnaires seraient des intouchables ???
      Il y aurait de la haine dès qu’on dit une vérité ?
      Quel beau témoignage de respect de mettre au pilori Mortelune, de la « stigmatiser et l’ostraciser » (deux mots qui doivent vous évoquer quelque chose) de par son métier.
      La fonction est loin d’être intouchable.
      Mais dire « Toi la prof de Nouvelle Calédonie au soleil et aux double rémunérations de fonctionnaire en déplacement », c’est pas juger les fonctionnaires, c’est juger elle parce qu’elle a pris ce job.
      Elle vous a déjà fait le procès de vous en tant qu’entrepreneur ? Elle vous a dit que vous etiez comme tous les autres patrons, voleur et que vous preniez des parachutes dorés dès la moindre occasion ?
      Non.
      Les fonctionnaires ne sont pas mieux que les patrons. Dans toutes fonctions il y’en a qui abusent du système, je tache de ne pas en faire des amalgames et des généralités pour autant.


      A chaque retour vous vous obligez à déformer les propos de vos contradicteurs ou références !
      Je vous l’ai déjà fait remarqué.
      J’ai vu et je vous ai déjà fait remarqué la même chose vous concernant.

      Vous avez tord de mépriser ces 2 pays.

      Je les méprise pas. Ils ne méritent pas ce qu’il leur arrive.

      Ces pays font l’inverse du notre en ce moment, ils remontent alors que le notre descend.Ils font aujourd’hui ce qu’ils n’ont pas fait hier et que nous seront obligé de faire et plus durement quand notre pays fera faillite.
      Ah on sera obligé de baisser nos salaires et du coup d’augmenter les prêts à la consommation jusqu’a que bulle s’en suive ?
      Quelle merveilleuse idée.

      l’Irlande attire les talents, vous n’imaginez pas le nombre de PME de services qui quittent la France pour Dublin.

      Evidemment zero fiscalité, ca fait beaucoup de dividende à redonner. On l’a vu avec Apple. Qui malgré une forte concurrence, baisse pas ses prix.
      Vous n’imaginez pas le nombre de jeunes Irlandais qui se cassent de leur pays.
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/19/frappee-par-la-crise-l-irlande-redevient-une-terre-d-emigration_1442496_3234.html

      On a construit en Espagne pendant une décennie plus dans ce pays que toute l’Europe. Remonter le pays prendra du temps. 
      Ca ne se fait pas en un jour.
      Allez dire ca aux « Indignados » et aux expulsés, ca va sans doute les faire rire.
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    • spartacus spartacus 23 février 2013 09:16

      HogoS

      Est elle au soleil ? Oui
      As t-elle double rémunération ? Oui
      Est elle en déplacement ? Oui
      La vérité dérange ?

    • HugoS HugoS 23 février 2013 12:05

      @Spartacus :
      Est ce que vous l’avez tutoyée ? Oui.
      Est ce que vous vous adressiez donc à elle personnellement ? Oui.
      Est ce que ce « Toi qui... » sous entendait un jugement sur elle ? Oui.
      La vérité ne me dérangement aucunement.
      Et mon pseudo c’est HugoS, pas « HogoS ».


    • HugoS HugoS 23 février 2013 12:06

      @Spartacus :
      La vérité sur l’Irlande et l’Espagne vous dérange aussi pour ne pas y repondre peut être ?


    • mortelune mortelune 24 février 2013 07:05

      @ Spartacus,

      J’ai 28 ans, je suis venue en Nouvelle Calédonie avec un sac à dos et sans être contractuelle en France. J’ai été recrutée sur place pour y enseigner l’économie parce que mes diplômes universitaires le permettent. Je n’ai aucun droit de retour sur la métropole en tant que fonctionnaire d’état. Je le suis ici et cela me suffit largement. Mon salaire est inférieur au votre et à l’inverse de vous, je ne crache pas sur les entrepreneurs comme vous le faites sur les fonctionnaires. Ici les plages sont belles, la mer toujours chaude et les forêts tropicales magnifiques. Avant de parler des fonctionnaires renseignez-vous sur les status ça vous évitera de dire des âneries. Ah ! J’oubliais, pourquoi n’êtes-vous pas fonctionnaire ? Papa ne voulait pas ?

      NB. En 5 années j’ai fait 3 fois le tour du monde. C’est un choix financier qui me permet d’avoir une Clio d’occase et d’habiter une petite maison sous les cocotiers. Comme beaucoup de français(e)s j’utilise l’argent que je gagne pour vivre selon mes besoins. Je ne vis pas pour gagner l’argent dont je n’ai pas besoin.
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    • gegemalaga 24 février 2013 10:13
      le continent Sud-Americain me semble effectivement bien se reveiller ; 
      tant mieux pour ces peuples valeureux ; et qui savent faire des efforts ;

      ( ceci dit , je ne pense pas que le reve americain soit terminé pour autant ) ;

      je me demande si , sortis des excès de la dictature de droite, il ne vont pas y retomber , cette fois ci avec des leaders de gauche ??

      gegemalaga





  • Mr Mimose Mr Mimose 21 février 2013 16:28

    C’est pour cela que nos merdias ne parlent jamais de la politique socialiste d’amérique du sud ou alors pour taper sur Chavez « l’horrible dictateur qui mange des n’enfants ».
    Ils ont peur car si il venait à l’idée de ces abrutis de français de voter pour un vrai socialiste !!!
    Mon dieu les pujadas et autres carpette perdrait leur emplois de suceurs de bites.
    Heuresement nous français nous sommes bien lobotomisé par TF1 et votons toujours correctement.

    <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

  • eric 21 février 2013 17:16

    Bon constat ! Dans beaucoup de pays la crise a favorisé le populisme. En revanche, grande injustice pour le PS français. Si dans le discours il est effectivement légèrement moins intransigeant que ses camarades sud américain, dans ses pratiques, il se conforme bien au même immobilisme bureaucratique corporatiste et prébendier et en pratique indifférent aux pauvres.
    Enfin, rien de bien nouveau sous le soleil en ce sens que ce genre de populisme dogmatique ne fleurit que dans des pays qui sont ou furent catholiques. Les ex papistes en manque de certitude s’inventent de nouvelles vérités révélées reposant sur un clergé bureaucratique.
    Favela et socialisme bureaucratique sont deux produits de ces climats.


  • Hijack Hijack 21 février 2013 19:36

    Chez nous on parle de politique de gauche, de socialisme et le reste ...
    Mais ... c’est de la poudre aux yeux ... La Vraie Gauche existe et elle est ailleurs, dans les pays cités + Cuba ! ... avec le chef de File actuel ... : H. Chavez !
    .
    La gauche socialiste en France, n’a de socialisme ou de gauche, que le nom ou le titre ... rien de mieux pour salir à tout jamais les vrais politiques de gauche ... comme au Venezuela ... même s’il y a des nuances qui se discutent.
    La gauche ... c’est dans le pays où nous sommes ... mais aussi notre politique étrangère ...


  • tf1Goupie 21 février 2013 21:52

    Vous oubliates Poutine et Kim-Jong X


    • Hijack Hijack 22 février 2013 00:07

      Oui, ... Poutine, j’aurai dû l’indiquer !
      .
      Mais Kim Jong !!! ... à parce que tu crois qu’il est à gauche de quelque chose ???
      Surtout ... quelle rôle et quelle importance a t-il dans la politique mondiale ???


    • tf1Goupie 22 février 2013 14:43

      Et Poutine il est à gauche de quoi, à part Depardieu ?? smiley  smiley  smiley

      Y a vraiment des fleches ici.

      Non la vraie gauche elle est en Chine ou à Cuba : des pays où les dirigeants sont tellement plébiscités qu’il n’est même pas utile de faire des élections


  • jeanpeuplus 22 février 2013 07:47

    Je ne peux que me réjouir de constater que les dictateurs aient diparus de l’Amérique du Sud. C’est tant mieux pour les peuples. Par contre il ne faut pas transformer une victoire électorale, démocratique en triomphe d’une partie de la population contre une autre. Le triomphalisme engendre une revanche de la part des perdants et peu être perçu comme une humilliation. Dire que c’est telle option qui l’a emportée sur une autre donne l’impression qu’i y’a eu un combat et par conséquent qu’il y’a des vaincus, ce qui entrainera une revanche. C’est valable en France comme ailleurs. Le Président élu doit être le chef de toute la Nation et pas celui des loobys.


  • TSS 22 février 2013 10:41

    Comme deja dit @spartagugus n’est que le faux nez d’une entreprise commune !

    il suffit de comparer les tournures et l’orthographe pour le constater et puis un entrepreneur

    multi casquettes, comme il le dit ,qui fait 15 heures par jour sur AV ...bizarre !!

    Dans son (leur ?) pays adoré on peut constater qu’Obama a institué 1 loi qui permet

     d’arreter n’importe qui sans avocat sous le pretexte fallacieux de terrorisme et qu’il a fait

    dresser une liste de 3200 terroristes (?) dont il s’arroge le droit de les eliminer par drône

    beau pays democratique... !!


  • morice morice 22 février 2013 11:29

    Euh avec Chavez et ses yeux fermés sur le trafic de drogue vous appelez ça un vent de lucidité ???


    • Chien Guevara Chien Guevara 22 février 2013 23:27

      Euh ? et les pays non socialistes à la botte des Etats-Unis (Colombie et Mexique, par exemple), ils gèrent mieux le trafic de drogue ?
      Voyons Morice, ressaisissez-vous, le sujet de l’article était le choix du peuple, et Chavez, jusqu’à preuve du contraire n’est pas un narco-trafiquant comme l’était Uribe.


  • morice morice 22 février 2013 11:32

    Néstor Carlos Kirchner, considéré comme étant un péroniste de gauche, 


    sachant qu’il était au bord de l’extrême droite populiste, type mussolinienne, ça en fait même pas un centriste....

    « péroniste de gauche » on croit rêver en lisant ça !!! 

    • davideduardo davideduardo 22 février 2013 15:46

      le peronisme a dépassé la personne de peron (meme de son vivant)


      c est surtout un gros fourre tout ou on retrouve 
      de l extreme droite (les triple A, juan peron lui meme qui était fan de mussoloni et franco)
      de l extreme gauche marxiste (monteneros)
      des neolibéraux (menem)

      et finalement les kirchner qui seraient plutot a l extreme gauche dans la tendance chaviste cad socialiste patriotique (pour ne pas dire nationaliste)

    • mortelune mortelune 23 février 2013 09:57

      Il va falloir que les têtes de pioches commencent à se poser franchement les questions suivantes : 

      - Dans notre modèle de société occidentale est-ce que j’y trouve mon compte aujourd’hui ?
      - Ce modèle peut-il durer ?
      - Mes enfants pourront-ils y trouver leur place.
      - Mon confort d’aujourd’hui se fait-il oui ou non au détriment des autres peuples ?
      - Puis-je resister aux cracks boursiers successifs et puis-je accepter de travailler davantage et plus longtemps ?
      - Puis-je accepter pour moi et ma famille un modèle américain ?
      - Suis-je inquiet ou optimiste sur le futur ?
      - Puis-je accepter que mes enfants qui sont nés ou qui vont naitre travaillent pour rembourser les dettes actuelles de la France ?
      - Puis-je accepter qu’une partie des impôts servent à fabriquer des armes pour ’conquérir’ ou ’renverser’ des pays ?
      - Puis-je accepter que des Roumains, Polonais, Grecques, Portugais, Espagnols, Turques, et autres... s’installent en France ?
      - Puis-je accepter que Mosento prenne le monopole sur l’agriculture française via les OGM ?
      - Puis-je accepter que l’europe serve de marché commercial pour satisfaire les intérêts économiques des USA ?
      - Pourquoi les pays sud américains ne se plient pas à la volonté étasunienne ?
      - Le FMI, l’OTAN sont-ils une chance pour la France ? 
      - L’europe est-elle une bonne chose pour les français ?
      - Puis-je accepter de verser mon sang et celui de mes enfants pour la liberté et l’égalité ?

      Je ne connais pas le Vénézuela parce que 10 jours là bas ne permettent pas de porter un jugement global, c’est bien évident. Je peux juste dire qu’il y a des pauvres et aussi des riches et que le point commun de la population c’est LE SOURIRE. C’est le même sourire qu’ont les gens dans le nord de la Thaïlande et dans d’autres pays du monde où les gens sont heureux de vivre même sans avoir le dernier Ipad. Il y a aussi ce sourire ’magique’ sur le visage de ceux qui habitent quelques petits villages de campagne française mais c’est si rare... si rare !

      NB. je ne répond plus à Spartacus, il délire trop autour de son nombril de p’tit chef de PME. 



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  • Hijack Hijack 22 février 2013 11:37

    Le plus grand traficant de drogue qui n’a jamais existé : la Cia ... c’est son principal financement.
    .
    Chavez ??? non !


  • Chris De Bône 22 février 2013 17:52
    « Une fois que la vérité aura rejoint la conscience des peuples, l’empire deviendra alors l’ennemi de tous les peuples. »
    « Les États-Unis (*) forment un pays qui est directement passé de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation… ». (Albert Einstein)

    • Hijack Hijack 23 février 2013 15:26

      Le problème va même plus loin, « que de la barbarie à la décadence » ... pour les seuls USA ... vu que bcp ... se pensant civilisés les soutiennent dans leur barbare décadences ... notamment l’Europe (en majorité). ...
      .
      Or, des civilisés qui soutiennent ces tares ... sont bien plus coupables que les barbares décadents eux mêmes ... !!!


  • Jean-Louis CHARPAL 25 février 2013 01:01

    Je suis d’accord globalement avec cet article.

    Par contre une phrase, injuste et absurde, me choque : « des peuples sont satisfaits de leurs gouvernants, pas vraiments modérés, qui se font appeler »socialistes« , mais qui sont bien plus à gauche que notre parti communiste actuel ».

    Le Parti Communiste fait partie du Front de Gauche.

    Celui-ci est extrêmement proche des pays cités dans l’article. Il entretient des relations étroites et cordiales avec leurs Gouvernements. Jean-Luc Mélenchon s’y rend fréquemment et est reçu comme un homme politique qui compte beaucoup pour eux.

    Il rend compte sur son blog de l’accueil extraordinaire qu’il reçoit dans ces pays et des affinités et convergences qui caractérisent ces deux mouvements émancipateurs, la Révolution bolivarienne et la Révolution citoyenne portée par le Front de Gauche. 


    • Chien Guevara Chien Guevara 25 février 2013 01:22

      Injuste ? Certes, mais vous êtes seul juge sur ce coup là.
      Absurde ? Surement pas !
      Le parti communiste ne fait pas partie du front de gauche ; le front de gauche n’est qu’une alliance électorale, modulable à chaque élection, d’ailleurs. Mais je suppose que vous êtes un vrai mélenchonien et donc encarté au parti de gauche, je suppose.
      Parti de gauche, qui bizarrement se retrouve plus à gauche que le PC dont je parle. Surprenant qu’un dissident, après 35 ans de PS, passe directement plus à gauche que ce qui était juste à sa gauche ... Encore plus surprenant, ses militants qui le suivent, mais qui ... étaient où avant ? Au PS ?
      Enfin bref, là n’est pas le sujet. Je voulais juste remettre en place le vrai socialisme, celui de Jaurès, et celui qu’appliquent les politiciens sud américains cités dans l’article.
      Et le PCF en est bien loin. Et le seul point commun entre Mélenchon et ces dirigeants là, c’est, à mon avis, le populisme.
      Mais peut-être que je me trompe ; j’aimerais bien d’ailleurs ...


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