Commentaire de Corinne Colas
sur Un vent de lucidité souffle sur le peuple sud-américain
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C’est vrai que le rêve américain ne pouvait que finir, que le rêve européen tourne au cauchemar mais venir balancer tant de sottises très conformistes sur un soi-disant modèle social-latino avec Chavez en fer de lance, c’est absolument insupportable.
Nous n’avons là en réalité qu’un remake de ce qui a déjà été expérimenté en URSS et les aveugles sont au contraire les nostalgiques d’une certaine époque. On aurait pu croire que les excès passés auraient conduit à ne pas répéter des erreurs tragiques, il n’en est rien.
Je ne parlerai pas de l’Equateur que je ne connais pas mais pour la Bolivie, là on ne me la fait pas !
Effectivement il y a du bon et du mauvais et pour le « mauvais », il serait difficile de faire pire que l’ancien président Goni (privatisation du pays sous la coupe réglée des USA).
Toutefois faut-il refuser de voir la dérive du socialisme qui tombe toujours dans les mêmes excès de ce qu’il est censé combattre. Les hommes au pouvoir veulent toujours le garder et manipulent les foules à ces fins.
Ex l’apparition de milice non officielle sous couvert de défense de l’intérêt populaire :
ceux qui ne sont pas d’accord sont menacés...
et ils savent ce qui peut leur arriver...
(qu’on ne parle pas de propagande étrangère, c’est déjà ce que l’on disait pour ceux qui dénonçaient le goulag)
Personnellement, je pense qu’ Evo Morales gagnerait beaucoup à se libérer de toute idéologie, c’est à dire à gouverner par lui-même sans être la marionnette de quiconque. Il est possible de créer vraiment du neuf mais ce n’est pas le chemin pris actuellement.
J’attends avec impatience le temps où l’on arrêtera de nous farcir la tête avec les vieux schémas. Capitalisme ou communisme, ce sont les deux faces d’une même médaille...