Commentaire de ddacoudre
sur Sarkozy en rêvait, les socialistes le font


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ddacoudre ddacoudre 11 mars 2013 23:59

re josuha

merci pour taréflexion

en 1999 dans un essai j’écrivais ceci :

…à l’homme Utopique…

 

L’utopie pour la plupart d’entre nous relève du rêve, mais du rêve non accessible à la réalité.

Mais au fait ?

De quelle réalité parlons-nous ? La nôtre celle de nos désirs personnels de l’image que nous avons de notre existence, ou la réalité qui inclut les autres ?

Pourtant dans l’un ou dans l’autre cas, il nous faudra des « éléments de mesure », il nous faudra comparer, évaluer, mais comment faire si nous n’avons rien appris. Dans ces cas là, nous écoutons ce qui se dit, s’écrit, tout ce qui se fige dans le temps, par des légendes, des maximes, des usages, des habitudes, et dans tout cela nous prenons ce qui nous convient, pour vivre notre quotidien.

Et ce quotidien ce n’est pas rien, il est même Tout. Alors, en l’observant, ce que nous ne faisons pas la plupart du temps, nous verrons que nous échangeons un grand nombre d’informations, mais que nous n’avons que très peu de communication relationnelle, faute de temps et à cause du nombre qui fait que la masse dilue et absorbe les individualités, au point d’empêcher toute relation inter personnelle.

Rien de bien nouveau, de tout temps il en a été ainsi, du moins dans le monde contemporain. Pourtant les hommes en ayant sous leurs yeux le monde sensible avec un but à leur communication, (la procréation), ne s’en sont pas contentés, et, concomitamment certainement, ils ont développé deux mondes, le monde physique et le monde Utopique. Le monde physique, celui de tous les instruments que nous avons réalisé, et celui de la pensée abstraite, notre imaginaire, que je qualifie volontairement d’utopique. Néanmoins, aucun des deux n’est séparé de l’autre, car tous les deux sont le produit de la pensée symbolique[1]. Au-delà du fait d’être interdépendants, ils s’entrechoquent ou s’associent sous la baguette de notre pensée. J’y reviendrais.

Pourquoi je qualifie notre imaginaire d’utopie ?

Simplement pour banaliser le mot « utopie », comme d’autres ont banalisé le mot « charges », afin qu’il ne nous fasse plus peur, qu’il ne nous fasse plus peur pour le but que je poursuis, celui de vous expliquer qu’il n’y a pas d’utopie irréalisable.


[1] Note de l’auteur. Par simplification je n’invoque que la pensée symbolique, car selon certaines conceptions, la cognition serait aussi fondamentalement appréhension et reconnaissance de formes par la perception, par exemple nous pouvons nous déplacer mentalement dans des cartes spatiales d’un environnement connu, et imaginer des obstacles infranchissables qui privilégieront certaines directions.

cordialement.


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