vendredi 8 mars 2013 - par ddacoudre

Sarkozy en rêvait, les socialistes le font

Echanger ses conditions sociales contre la stabilité d’un emploi, nous pouvons appeler cela une arnaque historique, j’irais plus loin, le summum de l’abêtissement. Comment se dire défenseur de la classe ouvrière et conditionner l’emploi à la réduction des condition sociales qui ont été la raison de toutes les luttes durant les siècles passés du Socialisme pour sortir l’ouvrier, le travailleur, le salarié de sa dépendance vis-à-vis des systèmes d’exploitation de l’homme par l’homme, dont le capitalisme est le symbole et non le libéralisme comme d’aucun le croient, et comme cela se répand à tort.

Croire que l’entreprise est susceptible de maintenir des emplois est l’arnaque la plus grossière que l’on puisse inventer. L’entreprise n’embauche que si elle a besoin de main-d’œuvre, et quel que soit son prix si elle peut le revendre à ceux même qui viennent travailler chez elle.

Croire encore aujourd’hui que c’est l’entreprise qui accorde des avantage sociaux n’est toujours n’avoir rien compris à son fonctionnement. Tous les acquis sociaux n’ont pas entamé la productivité ni la performance des entreprises, ils ont même été un facteur de développement économique, et ce ne sont pas les entreprises qui en ont payé le prix, mais les salariés, les ouvriers, les travailleurs qui produisent, car le fruit de leur travail, celui de leurs conditions sociales, ce sont eux qui les achètent chaque fois qu’ils deviennent des clients et consomment leurs production. Il serait donc temps de remettre les choses dans l’ordre et de regarder l’entreprise pour ce qu’elle est, un lieu où se réalise un différentiel qui s’appelle le profit.

Ainsi croire que l’entreprise quelles que soient les conditions d’acceptations des salariés conservera des emplois s’ils ne sont pas nécessaire à cette formation de plus value et une tromperie monumentale.

En fait nous nous trouvons devant l’exploitation judicieuse d’un désarroi collectif d’une population au aboie, impuissante pour avoir abandonné les lieux de la démocratie, partis politiques et syndicats pour les temples des JT et de la consommation, et à laquelle l’on vend des vessies pour des lanternes.

Le symbole de cette arnaque, s’il peut y en avoir un, sont les supermarchés, chacun les connait chacun sait qu’ils pratiquent les soldes, les réductions et les prix bas et ils ne se sont jamais financièrement aussi bien porté, cherchez donc qui se fait duper.

Eh bien, avec cet accord sur la garantie de l’emploi que le gouvernement vient d’approuver et s’empresse de soumettre au parlement dans le cadre d’une duperie extravagante de gagnant gagnant, les perdants seront ceux qui croiront gagner en acceptant les prix bas, des conditions sociales réduites.

L’aporie serait d’imaginer que nous pourrions travailler gratuitement pour conserver un emploi, cela portait un nom, cela s’appelait l’esclavagisme et il fut à l’origine de l’essor du capitalisme. Bien sûr cela demeure pour des entrepreneurs rêveurs un fantasme inaccessible, des travailleurs corvéables et serviles à souhait, mais il me semble que sans aller jusque-là, c’est cette porte-là que le parlement socialiste va ouvrir en entérinant l’accord Medef/ CFDT.

Une fois de plus les socialistes vont renier leur histoire qui devrait les porter à lutter pour légiférer des conventions sociales internationales et non d’entreprendre l’amenuisement des conditions sociales qui portent plus de 70% de l’activité économique.

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na ! http://www.dessinateur.biz/blog


63 réactions


  • Yvance77 8 mars 2013 10:13

    Salut,

    C’est vrai que l’on oubli trop souvent qu’une partie de la gauche a toujours été collaborationniste des pires régimes qui soient.

    Collaborer avec les trois fléaux du siècle dernier que sont : le nazisme, le communisme et le libéralisme... n’ont jamais effrayé ces salauds qui se prétendent républicains et proches du peuple.

    A ce niveau , ce n’est plus de la forfaiture, c’est de la « haute trahison » !


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 13:14

      bonjour yvance77

      Je n’utiliserais pas ces termes, car c’est beaucoup plus compliqué que cela, mais j’ai saisi la porté de ton propos. Lorsque l’on développe des idéaux quel qu’ils soient ils ont une histoire qui les font émerger et souvent le petit nombre en font une structure assez lisse et uniforme car le débat n’est que peut perturbé par ce que l’on appelle les « bruits » (nombre grandissant, intérêts divergents, temps qui s’écoule , population qui se renouvelle , information qui s’infiltrent, exercice du pouvoir ect.) qui distordent l’essence de l’idéologie. C’est un phénomène normal de l’évolution de la pensé qui se réorganise et peut entrainer le genre de modification qui ont affecté l’idéologie socialiste ou celle communiste qui étaient parait des meilleures intentions.. quand je formule un reproche aux socialistes, ce n’est pas d’avoir changé et d’être devenu social démocrate, car tel ses membres, ces adhérents soumis aux bruits ont engagé cette évolution, c’est de conserver leur sigle de parti Socialiste comme celui qui défendait avant leur ré-formation l’idéal socialiste historique dans la lutte contre le capitalisme pour l’essor de l’avènement d’une société plus juste.
      Parmi leur adhérents bon nombre n’ont pas encore compris cela aient croient toujours qu’ils ont cet idéal. Je leur reproche de tromper la population. Ce qui classe un parti de gauche ou de droite ce n’est pas s’il est républicain ou laïque, s’il est bon ou mauvais gestionnaire, c’est s’il lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme et ce qui le soumet, soit le capitalisme, et non le libéralisme qui est justement ce qui émancipe la population de la soumission.
      ddacoudre.over-blog.com Télévision : de l’info sans infos .
      Cordialement.


    • lambda 8 mars 2013 13:28

      @ yvance77

      C’est bien de rappeler la gauche collaborationniste première avant la droite à se rallier spontanément à Hitler

      « Il y a une arme plus terrible que la calomnie, c’est la vérité » (Talleyrand)

      http://french.ruvr.ru/2012_04_03/70561997/

       

       

       


    • vieux grincheux 9 mars 2013 20:37

      @ l’ auteur et à tou-te-s


      Les Fauxcialistes sont des tronpas comme les autres.


      Comment sauver le soldat Cahuzac et trouver.......389 milliards Obam......oups !! au bas mot !!!
      par Olivier Cabanel ici même sur AV. Un grand merci pour sa synthèse


      La colère monte. Le printemps sera chaud......

      Plus de 50% des français NE VEULENT PAS QU ON TOUCHE AU RETRAITES.

      48% d’ abstention aux dernières Legislatives pose la question de la légitimité des « zélus »



      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!!

      VG passeur cognitif à but non lucratif.

    • ddacoudre ddacoudre 10 mars 2013 09:50

      bonjour vieux grincheux
      Nous en sommes arrivé à un point où tout système quel qui soit s’essouffle et doit se trouver un nouvel élan.
      Or cela remet toujours en cause les pouvoirs qui se sont établis, et personne n’abandonne de plein grès ce qui le sert. Il n’y a jamais eu sur terre autant de possibilité de croissance pour satisfaire nos désirs, nous n’aurions même pas assez de main d’œuvre pour les satisfaire.ayant donc la main d’oeuvre,les capacités, la technologie, les matières premières renouvelables, la possibilité de créer de la monnaie, qu’est donc qui nous empêche de poursuivre notre développement, c’est la question à laquelle il nous faut répondre, mais ont ne peut trouver sa réponse dans les JT ou le plan comptable qui nous impose ses choix.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html. http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-114768419.html.
      cordialement.


  • jaja jaja 8 mars 2013 10:23

    CGT et FO étaient mardi dans la rue pour dénoncer ensemble l’accord signé par la CFDT et le Médef (ANI) qui n’est que l’assurance de plus de précarité pour les salariés.
    Aujourd’hui l’on apprend que FO annonce qu’elle signera l’accord dit de compétitivité chez Renault.

    "La CGT reproche le gel des salaires et le plan de départ de 8 200 personnes au total mais il était nécessaire de faire des concessions.«  affirme Laurent Smolnik, secrétaire fédéral de FO Renault...
    Double langage comme d’habitude d’un côté non à la flexibilité au plan national, de l’autre oui, plus ou moins en douce, sur le terrain....

    L’esclavagisme revient comme le dit l’auteur mais il est quand même regrettable que ce soit des syndicats ouvriers qui aident à arracher de nouveaux droits pour les patrons et enfoncent ainsi les ouvriers qu’ils devraient pourtant soutenir !

    Combien de leaders syndicaux devant chez Goodyear hier ? Ces messieurs étaient bien trop occupés à magouiller en organisant, le même jour que le rassemblement des Goodyear, des »actions" afin que le tous ensemble ne soit pas encore possible sur cette manifestation prévue de longue date.

    Ca va péter et ils le savent. Ils sont tous vent debout contre la classe ouvrière et ses tentatives de s’organiser à la base et dans les luttes.

    Ce qui crève les yeux et pourtant combien ne voient rien ou ne veulent rien voir... !!!


    • subliminette subliminette 8 mars 2013 10:52

      Vilain Jaja, tu dis des gros mots !
       
      On dit pas esclave, on dit travailleur bénévole !
      Prends exemple sur le gentil Martin Hirsh (Canal+ hier soir) : il pense que les gentilles administrations fonctionneraient mieux si de gentils bénévoles voulaient bien lui donner un gentil coup de main.

      Ainsi les chômeurs aideraient Pôlemploi, les délinquants serviraient de secrétaires aux juges, les chauffards s’occuperaient du réglage des radars, les prisonniers fabriqueraient des clefs pour l’administration pénitenciaire, les RMistes aideraient les CAF à ouvrir plus souvent, le tout en chantant et en souriant béatement.

      Quel monde merveilleux que celui de Oui-Oui au pays des Bisounours !

      Qu’est-ce que tu viens nous casser le moral, vilain Jaja ?


    • aimable 8 mars 2013 13:26

      quand une minette parle comme cela c’est un langage que j’entends 5 / 5


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 14:41

      bonjour jaja

      dans les organisations syndicales ce sont les syndicats de bases qui prennent les décisions, et détiennent le pouvoir politique, avec les désagréments que tu soulignes qui se retrouvent chez tous, car il y a une différence entre la réalité que vivent les salariés, et les positions politiques qui émanent de l’ensemble des syndicats.pour bien connaitre cette organisation la position de la fédération des métaux dont dépend Renault, n’a pas toujours été en conformité avec les positions confédérales, il faut se souvenir de la succession d’André Bergeron, dont le dauphin été Pitous opposé à Blondel et représentaient tous deux deux lignes divergentes sur la pratique pas sur le fond. La CFDT est devenu la courroie de transmission , ou le relais nécessaire au PS auprès de la classe ouvrière comme l’était la CGT au PC, la transition a été politiquement marqué par l’élection d’un Cédétiste au manette de la sécu et on se souvient des trouble au sein de cette organisation dont des syndicat et fédé ont glissé vers d’autres. ainsi rien n’est jamais aussi simple, et le syndicalisme est un espace démocratique qui ne dispose pas de structure pyramidale dictatoriale, il est donc normal d’y trouver des distorsions. Et tu sais bien que ce sont les congrès qui regroupent tous les syndicats de bases qui est décisionnelle, mais il y a au total trois structures semblable qui se superpose les UD, les FD, la confédération.
      cordialement.


    • foufouille foufouille 8 mars 2013 14:55

      il leur suffirait de faire des EMT
      polenemploi se paierai lui meme, la caf toucherais de l’argent en plus, etc
      1€/h ca fait beaucoup si ils sont nombreux

      le reve de hirsch est une france a l’image d’emmaus, homme et femme separes


    • viperson 8 mars 2013 18:29

      Bonjour jaja et les autres,

      posons nous deux questions qui attendent une réponse :
      Combien sommes nous de travailleurs en France ?
      Combien sont syndiqués ?
      Faites le calcul en pourcentage et vous comprendrez pourquoi les syndicats en France ne peuvent être représentatifs des travailleurs !

      Si j’étais patron et que je voyais un syndicaliste me dire :
      nous les travailleurs on en peut plus !
      je lui dirais pardon : 6% des travailleurs n’en peuvent plus !

      Alors critiquer les syndicats fait du bien à l’égo, mais il vaudrait mieux que chaque travailleur dans ce beau pays se syndique et donne la force nécessaire aux syndicats censés nous représenter.
      Alors j’entends certains me dire mais ce n’est pas facile de se syndiquer dans mon entreprise car si je me syndique je serais catalogué ! ou on ne peut pas se syndiquer chez nous c’est mal vu.
      lisez le code du travail et faites le appliquer. ensuite si d’autres se syndiquent avec vous, vous vous ne serez plus cataloguable.

      Pour finir : l’union fait la force des travailleurs, la division fait leur extrême faiblesse et la force de leur patron.


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:07

      bonjour viperson
      s’il fallait apprécier la représentativité au nombres des adhérent il n’y aurait qu’un cloaque, les partis politiques ont encore moins d’adhérents que les syndicats et chez les employeurs si mes souvenirs sont bons ils ne doivent pas arriver à 9% d’adhésion.
      notre organisation ne tient que par la volonté politique des différents acteurs qui constituent des organes de discutions démocratiques aussi difficile soient-elles, car sur la seule volonté des citoyens nous serions bon pour une dictature, ce vers quoi nous nous dirigeons lentement mais surement avec tous les citoyens qui rejettent les organisations de l’exercice de la démocratie.ddacoudre.over-blog.com Télévision : de l’info sans infos .
      cordialement.


    • appoline appoline 8 mars 2013 20:22

      Comme le disait si justement Coluche : « le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme ; le syndicalisme, c’est le contraire »


      Les cégétistes sont pour la plupart de gros bourrins, fainéants de première, avec la particularité de ne pouvoir différencier leur main gauche de leur main droite. Quand on pense qu’ils ont la faculté de faire chier les chefs d’entreprises pour des péccadilles au lieu de défendre ce qui est défendable, on a tout compris

    • manech42 manech42 8 mars 2013 21:28

      pour viperson,


      Le jour où les timbres syndicaux seront gratuits le pourcentage de syndiqués explosera, c’est aussi ça la France !


    • révolté révolté 9 mars 2013 10:38

      « Donner du poids aux syndicats.... ??? »

      Encore faudrait il que les syndicats ne soient pas à la botte du patronat,ce qui est le cas depuis de nombreuses années.

      -« Le syndicalisme est à la société ce que le mercurochrome est à la jambe de bois ».
      St Coluche 1973.


    • révolté révolté 9 mars 2013 10:41

      Apoline ,

      Rectification :

      -« Le capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme,
      le COMMUNISME c’est le contraire ».

      St Coluche.


    • vieux grincheux 9 mars 2013 20:44

      Suivant le Canard enchainé de cette semaine, les deux syndicats co-signataires de l’ Honni ANI avec la CFDT n’ ont pas les 8% necessaires à la reconnaissance. De plus la CFDT n ’ atteindrait pas les 30% necessaires.

      Par contre la CGT et FO depasseraiten les 50% de représentativité.

      L’ accord dans ces conditions non remplies ne pourrait pas être entériné. Si les Zélus le vote, ils seront en contradiction avec la loi Fillon de 2008.....

      marrant non ?
      Pour plus de précision, voir l’ article du Canard.

      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIIIISEU !!!

      VG Passeur cognitif à but non lucratif.

    • vieux grincheux 9 mars 2013 20:46

      @ Appoline


      KONSELEDIIIIIIIIIIIIIISEU !!!

      VG Passeur cognitif à but non lucratif

  • Robert GIL ROBERT GIL 8 mars 2013 11:00

    il y aurait tant de choses a dire, peut-etre faut-il se rememorer les fondamentaux :

    premierement : L’ALIENATION DANS LE TRAVAIL

    deuxiemement : LES VOLEURS DE PLUS VALUE

    combien de temps encore les salaries accepteront de se faire encu......


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:20

      bonjour robert

      pour lire parfois tes articles et allez sur ton site, nous sommes proche philosophiquement, mais nous divergeons sur les moyen pour y aboutir. hier j’avais une discussion avec mon bof qui comme toi espère qu’un jour les salariés arrêteront de se faire « enculer », c’est du même tonneau que ceux qui rêvaient de la lutte finale, çà n’arrivera pas pour inverser le mouvement il faudrait un choc très fort sur lequel entrainer la masse ignorante vers leur émancipation contre leur grès, car la plus grande majorité sont des capitaliste qui s’ignorent et annihilent toutes les tentatives de socialisation qui imposent la responsabilité citoyenne, car ils y préfèrent le consumérisme qui fait d’eux uniquement des boyaux pollueurs.
      Et ce n’est malheureusement pas en redistribuant les plus valus que nous changerions durablement le système concentrationnaire de capital qu’est le capitalisme, pour cela il faut compter l’existence autrement. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html. cordialement.


    • Iren-Nao 10 mars 2013 06:35

      Robert GIL

      Se faire enc.. est désormais dans la norme.

      Iren-Nao


  • J-J-R 8 mars 2013 13:24

    Tout ça alors que le FN est la seule force d’opposition contre le système établi. La patronne du Medef à fait un livre à charge contre Marine Le Pen. L oligarchie défend une idéologie apatride et mondialiste, MLP est patriote et défend un protectionnisme raisonné . Le clan Umps est européiste convaincu. MLP s oppose à notre perte de souveraineté,

    Troublant que l’’UMPS et le Front de gauche ne veulent pas entendre parler de protectionnisme national intelligent, Mélenchon, pour faire bonne figure, ayant évoqué tardivement un protectionnisme européen de pacotille. Alors que MLP souhaite un vrai protectionnisme pour protéger notre industrie et nos emplois. etc...


    • efzed 8 mars 2013 15:42

      l’UPR est la seule force d’opposition car comme le FN est fasciste, ce parti n’arrivera jamais au pouvoir.


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:38

      bonjour j j r

      Le FN ne progresse pas mais il est vrai que la presse fait son lit.http://ddacoudre.over-blog.com/article-ce-que-ne-disent-pas-les-medias-106830858.html.
      Enfin le FN est un parti fascisant.
      le fascisme se comprend sur la base des critères développé par Mussolini, un chef charismatique, une vision nationaliste, une opposition au libéralisme, une désignation de boucs émissaires, une organisation sécuritaire qui conduit inévitablement vers une guerre.
      Robert Paxon en a fait une étude au travers de tous les pays du monde le monde, et dans les différentes formes de développement du fascisme nous trouvons toujours ces critères. mon propos ne veut pas dire qu’il faut accepter les maux que nous vivons, mais seulement que devant notre incapacité à innover faute de débats d’idées nous retombons dans des travers historiques qui sont attachés aux atavisme de l’espèce humain qui se soumettent toujours à des dominants quel qui soient alors que le libéralisme les émancipent de celle-ci.
      il est bien regrettable que les citoyen confondent allégrement capitalisme et libéralisme car les capitaliste se servent du libéralisme pour justifier d’exploiter les autres ce que dénie justement le libéralisme.
      Ce n’est pas ni la gauche ni la droite qui fait le lit du fascisme, mais les politiques économiques qu’ils cautionnent, car les différent fascismes se sont toujours présentés commes des salvateurs des crises économiques et n’en ont engendrait que de pires.
      cordialement.


    • appoline appoline 8 mars 2013 20:25

      Mais en attendant, vous voyez bien ce que cela donne depuis des décennies avec les deux partis soi-disant majoritaires. Que dalle, ils dépensent sans vergogne l’argent du contribuable et nous, pauvres cons que nous sommes, nous nous taisons alors qu’il s’agit de traîtrise


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 22:06

      bonjour appoline

      ce n’est pas l’avènement du socialisme qui a construit la fascisation qu’à connu l’europe et le monde. Aucun de ceux qui ont développé ces formes fascisantes ne l’on fait en conscience, être fasciste n’est pas choisir un mode d’organisation politique, généralement on le devient sans même s’en rendre compte en trouvant justifié les critères qui le constitue car ils supposent apporter une solution. Le culte de la personnalité en est un début, même si on l’appelle starisation ou autre parce que c’est plus moderne.
       c’est le syndrome qui est entrain de se développer avec Sarkozy le retour, comme s’il allait être l’être salvateur. Bien au contraire une telle démarche démontre la pauvreté intellectuelle dans laquelle nous sommes tombés, démontre s’il le fallait combien nos cerveaux sont vides d’idées novatrices à se nourrir que de JT( Télévision : de l’info sans infos http://ddacoudre.over-blog.com/article-pour-changer-de-politique-est-ce-les-politiciens-qu-il-faut-changer-115615020.html.)
      Dans notre monde le replie sur soi est devenu impossible, ce n’est pas une question de volonté politique mais une question de moyens de communications qui s’imposent comme incontournable, ensuite, ce sont nos décisions politiques qui en fixent l’utilisation, et nous avons quasiment renoncé à le faire en confiant cela à un marché ce qui n’est qu’un désengagement de la citoyenneté démocratique, et c’est cela qui nous conduit inexorablement vers des choix fascisants.http://ddacoudre.over-blog.com/article-l-autoroute-du-desastre-113203819.html.
      cordialement.


  • hunter hunter 8 mars 2013 14:34

    J-R-R,

    Attention à l’aveuglement idolâtre. Marine pourrait être quelqu’un de plus honnête, et admettre qui sont les vrais ennemis : l’engeance satanique mondialiste, beaucoup beaucoup plus que quelques français d’origine immigrée, manipulés par le NWO et qui jettent le discrédit sur la plupart des autres personnes, en se comportant comme des voyous !

    Marine est extrêmement mal entourée, et le premier de ces nazes, est celui qui partage sa couche, le dénommé Alliot !

    Si elle arrivait à se séparer de ces mauvaises influences, elle gagnerait en efficacité.

    Dans l’état actuel de son fonctionnement, le FN n’est pas une force d’opposition, mais devient un petit rouage qui est en train d’être intégré dans la machine mondialiste ; c’est le travail que font ses sbires ; si elle ne le voit pas et ne se ressaisit pas, elle est finie !

    « le diable se cache dans les détails », ne l’oublions pas !

    Le seul qui a compris ça, c’est son père !

    H/

    PS : j’allais oublier :excellent papier dd !


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:39

      bonjour hunter

      je viens de faire une réponse circonstancié à J J R et j’en conclu la même chose que toi.
      cordialement.


  • non667 8 mars 2013 15:37

    on a fait mai 68 (grève générale 5 semaines ) pour moins que ça !
    allez faire ça aujourd’hui avec les fauxcialistes au pouvoir ? et leurs vendus de gauche ! coucou méchanlon !


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:42

      bonjour non667
      tu ais aussi vieux que moi alors.
      cordialement.


    • manech42 manech42 8 mars 2013 21:38

      Pour non667,


      En 68 les gens avaient des couilles, ils étaient solidaires et avaient de l’honneur à revendre, tout ce que les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas, ils sont égoîstes et s’assoient sur l’honneur, les exploiteurs l’ont bien compris et se font un malin plaisir à rogner sur les avantages acquis de haute lutte, parfois avec des morts à la clé, à Amiens les travailleurs viennent de montrer la méthode à adopter, j’ai observé les images, je n’y est pas vu de jeunes, où étaient ils, devant leur écran plat à regarder la star académy sans doute, pauvre France !

  • Tzecoatl Claude Simon 8 mars 2013 15:51

    Si l’entreprise souhaite faire part de ses pertes, il va de soi qu’il est cohérent qu’elle partage également ses profits au salarié, dans la même mesure. Mais cette germanisation du droit du travail n’est pas très bonne pour la stabilité familiale.


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 22:32

      bonjour claude

      Moi l’entreprise je ne connais pas ce que je connais ce sont les hommes qui la composent.
      notre organisation actuelle n’est qu’un paradigme de la domination réajusté par le libéralisme aux possédants. Le libéralisme n’a pas encore atteint la population, excepté l’échec de la tentative formulé par le communisme.

      Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

      Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

      De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.

      Mais nous savons que bon nombre de citoyens se satisfont de la servilité, si ce n’était pas le cas la Boétie n’aurait jamais écrit son discours sur la servitude volontaire,

      Mais cela laisse entrevoir qu’il peut exister d’autres forme de relations économiques telles les Scops e cela ne remet pas plus en cause la stabilité familiale qui n’est jamais acquise dans l’absolue, mais qui peut être assuré par des pont de transition pour fournir des ressources à celle-ci lorsque les fluctuations de l’existence emporte des modifications,

      Il ne s’agit pas seulement d’un phénomène de germanisation de l’économie car ceux ci ont assuré leur succès sur le dos des autres, car le discours gagnant gagant est une tromperie dans un monde où la compétition fait rage même entre partenaire comme nous le voyons avec l’EU,

      cordialement.Télévision : de l’info sans infosddacoudre.over-blog.com.


    • Tzecoatl Claude Simon 10 mars 2013 13:25

      Effectivement ddacoudre, la crise actuelle, où chacun essaye de tirer sa monnaie ou ses salaires par le bas, est favorable à la création de valeur nouvelle, donc aux marges conséquentes. Il s’agit sans doute d’un bas de cycle à la créativité marchande. Mais le plus souvent, ces innovations créent des soucis éthiques (RFID, Linky, OGM, agriculture bio, activités polluantes en général,...), productivité et sur-utilisation de marchés de masse (bâtiment, technologies, etc) générant une inactivité de masse. Voilà pourquoi l’ingenieurisation de nouveaux rêves, accessoirement marchands, me semble le seul exutoire à ce marasme.


    • ddacoudre ddacoudre 10 mars 2013 19:33

      bonjour claude
      Effectivement la marchandisation de l’existence pose des problèmes éthiques car pour réaliser des profits certains d’entre nous sont prés à tout en ignorance ou en connaissance de cause, c’est pour cela que le discernement est important car nous ne pouvons pas mettre tous les manquement sur le même pied d’égalité dans un monde qui progresse par sur mode ECHEC.
      Nous avons devant nous des possibilités infinis, ; elle se trouve dans notre capacité cérébrale et nous nous passons notre temps à le soumettre à une comptabilisation, car elle permet de nous retrouver dans un univers primitif de domination qui est inaliénable de l’humain, mais qui peut être amendé et réorganisé puisque nous arrivons à le penser.
      cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:48

      bonjour joyeuseté.

      mais des études démontrent qu’un optimiste vie plus vieux donc la méthode coué peut être efficace, sauf que tous les jours nous nous levons en écoutant ou lisant dans les médias la litanie de nos drames et catastrophes, de quoi devenir neurasthénique et pousser les citoyens sur le replie sur soi, et se vider de leur frustration dans des lieux de consommation ou de jeux.
      cordialement.Télévision : de l’info sans infosddacoudre.over-blog.com.


  • chmoll chmoll 8 mars 2013 16:34

    le renouveau des socialos ,les sosalauds


    • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 19:53

      bonjour smoll

      Ce ne sont pas des salauds, pas plus que les citoyens qui placent leur épargnes dans des revenus financiers qui engendrerons des licenciement ou des délocalisations pour satisfaire à des versements de dividendes ou d’intérêts..
      mais bon le jeux de mot se comprend.
      cordialement.ddacoudre.over-blog.com Télévision : de l’info sans infos.


    • chmoll chmoll 9 mars 2013 07:34

      y a belle lurette que j’ai compris qu’il n’y a a jamais eu de D ni de G
      y a tout simplement des lots à gagner ,dont un super lot tous les 5 ans
      c’est seulement à se moment là qu’ils tiennent compte .. de vos voix et rien que vos voix

      vos doléances en tout genre , leurs servirons de support pour leurs promesses mensongères qui vas les aider à gagner le superlot .après le tirage au sort du gagnant bien que vous soyez concerné(es) vous n’aurez plus votre mot à dire pendant les 5 prochaines années pour le superlot et moins pour d’autres lots

      se sont les seguela de la « politique »


    • révolté révolté 9 mars 2013 10:45

      Chmoll,
      + 10... !!!!
      Ni droite ni gauche,
      que des prétendants au trône.


    • ddacoudre ddacoudre 9 mars 2013 12:39

      bonjour révolté
      ceux qui ne font pas des choix sont toujours ceux qui laissent s’installer des dictatures, cela ne veut pas dire qu’en choisissant nous n’en installons pas, comme nous l’avons vu avec le communisme, mais au moins l’on peut se rendre compte de son échec.
      cordialement.ddacoudre.over-blog.com cordialement.


    • joshuadu34 joshuadu34 10 mars 2013 09:01

      Ne pas cautionner le système, ne pas voter en gros, ne signifie pas ne pas faire de choix, ni même cautionner quoi que ce soit, l’histoire le montre ! Ainsi, en 36, en Espagne, la FAI et le CNT ont démontré qu’un système peut être combattu sur son propre terrain, sans entrer dans l’arène politico-spectaculaire choisie par ceux qui souhaitent garder la main mise sur le pouvoir.

      Ils ont choisit le combat symbolique, préférant se concentrer sur le terrain en organisant, aux côtés des espagnols, des coopératives agricoles dans de très nombreux villages qui, sans la trahison du PCE et les divisions voulues pour les plomber, auraient pu faire tâche d’huile ! Et ça marchait parfaitement !

      C’est la volonté des appareils officiels, et du PCE, qui ont détruit cette expérience, et pas l’idéologie anarchiste portée, puisque cette idéologie fonctionnait parfaitement ! Ces villages autogérés ont démontré que l’anarchie pouvait être une solution (est ce la meilleure, est ce la seule ? Sûrement pas, mais c’était alors la seule à s’exprimer clairement sur l’égalité entre tous qu’elle portait sans appareil d’état au sens déformé que portaient les autres structures). Cette idéologie fonctionnait, les villages autogérés en coopérative tournaient et ont porté de grandes avancées sociales, mettant chacun, qu’il puisse, veuille, travailler ou pas, sur un pied d’égalité. De plus, la démocratie que portaient ces villages autogérés était bien plus réelle que cette pseudo démocratie qu’on nous serine à propos des élections puisque ces villages fonctionnaient grâce à des conseils désignés par l’ensemble des habitants et révocables à tout moment, s’ils s’éloignaient de la volonté qui les avait mis en place... Quoi de plus démocratique ?

      Je ne prétend pas que l’anarchie soit LA solution, mais je pense, et cette pensée là n’engage que moi, qu’elle est une solution, du moins la vraie anarchie, celle politisée et surtout consciente et instruite, pas l’anarchie de pacotille des porteurs de t-shirts du « Che » ! Elle n’est pas, en tous cas, le bordel qu’on voudrait nous faire croire qu’elle est ! L’Espagne l’a démontré !

      D’où, aussi, les mouvements de 68 sont-ils partis, en France ? Pas du PC, pas de la CGT, même pas des mouvements d’extrême gauche du type maoistes, mais bel et bien du mouvement anar, notamment de la révolte des étudiants de Strasbourg qui s’appuyaient sur les écrits des Debord et Vaneigem... La perversion du mouvement de 68 ne peut être portée au crédit de l’anarchisme ou du situationnisme puisque ceux ci furent, en fait, victimes de ce qu’ils portaient, tout en le condamnant : la nécessité de s’unir ! C’est aussi, comme en Espagne, cette nécessité d’union qui a détruit (enfin, ici, affaibli) le mouvement de 68, puisque la volonté de récupération des partis dits classiques, volonté qui s’accompagnait, dans les deux cas, d’actions affaiblissant le mouvement (refus d’unir les mouvements étudiants/ouvriers en 68 par le PCF, refus de fournir les munitions et les armes, et même pire, utilisation de l’armée « régulière » contre leurs propres alliés en Espagne), ont aussi affaiblit les mouvements et permis le maintien, finalement, du système que tous, pourtant condamnaient !

      Mais c’est aussi une responsabilité militante, puisque les partis « classiques » ont affaiblit le mouvement, ont pu le faire, du fait du silence de leur base face à ces actions ! L’acceptation de la base, qui, pourtant, devrait non pas cautionner les idées qui descendent de leur tête, mais bien au contraire, devraient remonter de la base, est un danger pour tout mouvement ! Et cette acceptation n’est possible que par un manque de culture politique, le choix de vote ne démontre aucun engagement, aucune culture !

      À l’heure actuelle, des possibilité existent de luttes partant de la base, abandonnant les volontés electoralistes des dirigeants, mais elles ne sont possibles que si nous unissons les contestations dans leur ensemble ! Qui a entendu parler de ces coopératives ouvrières se mettant en place dans l’Ohio, aux states, sous la volonté unie des mouvements s’étiquetant eux même « Occupy », et préférant une lutte de terrain unitaire plutôt que de laisser la voix aux leaders ? Qui a entendu parler de l’action d’US Steel ? (lire à ce sujet, le bouquin de Chomsky « Occupy ». Chomsky n’est pas exempt de toute critique, surtout dans ce livre, mais il porte un message clair : c’est par l’union de la base que nous sortirons de la merde dans laquelle nous sommes, pas en attendant le bon vouloir des leaders qui n’ont plus comme but que la récupération du pouvoir et leur intérêt propre).

      En France aussi, de tels mouvements sont possibles ! Pourquoi attendre, pour les Goodyear, pour les Renault, pour les PSA et tous les autres touchés par des plans sociaux iniques ? La seule contrainte que nous pouvons imposer au système, et à sa courroie de transmission que sont devenus TOUS les partis, sans aucune exception, c’est la récupération de l’outil de travail ! Et c’est aussi, même si cette perspective peut faire peur, le seul vrai moyen de pression que nous pouvons avoir ! Et cet engagement là, ne passant pas par les urnes et par un hypothétique sauveur, a démontré son efficacité ! N’est ce pas ainsi que des avancées sociales ont eu lieu, y compris au USA (le New Deal) dans les années 30 ?

      La vraie contestation, le vrai engagement, n’est pas celui des urnes ! C’est celui de la rue, du lieu de travail, du refus aussi du discours général expliquant que ça va mal alors que les richesses produites n’ont JAMAIS été aussi grandes (voir le nombre de milliardaires qu’il existe aujourd’hui, et la progression immonde de leurs revenus...) ! Si nous leurs disons, non pas par un vote, mais par des actions, que nous n’acceptons plus ce monde là, ils n’auront pas d’autre choix, au minimum, et sans même parler de remettre en question le système, que d’ouvrir grand leurs oreilles et d’accepter des compromis !

      Ce n’est pas une question d’élection, ce n’est même pas une question d’étiquette politique, c’est une question d’engagement et aussi de culture politique !


    • ddacoudre ddacoudre 10 mars 2013 19:47

      bonjour joshuadou34

      tu rappelles les essais du socialisme dit utopique, il est bien évident que les petites structures sont plus facilement gérable, et il est juste que le PC internationaliste y voyait un frein au développement de la lutte finale qui devait apporter le bonheur aux hommes sur leur modèle.
      Aujourd’hui nous tenons le même discours, mais c’est le marché qui doit apporter ce bonheur, les hommes sont indécrottables car depuis des siècles ils vivent dans une organisation patriarcale qui favorise cette recherche permanente d’un père castrateur dont l’on s’émancipe en le mimant ou l’imitant.Nous avons une difficulté énorme à intégrer la diversité qui est le moyen d’être assuré de toujours trouver une solution, nous préférons suivre l’être salvateur qui va uniformiser ce qui d’essence ne peut pas l’être, l’existence.
      http://ddacoudre.over-blog.com/pages/nous-ne-pourrons-pas-survivre-a-une-societe-qui-ne-reduit-l-existence-humaine-qu-a-une-valeur-compta-7612473.html
      cordialement.


    • joshuadu34 joshuadu34 10 mars 2013 23:55

      Oui, DD, le patriarcat, surtout juste après la « journée de la femme », voilà bien un sujet qui mériterait qu’on s’y attarde... mais un article y suffirait-il ? (on pourra lire, en attendant, « guerir la civilisation » de Naranjo Claudio, ou les écrits anars qui traitent bien souvent de ce sujet, une des luttes de l’anarchisme, comme « Le principe anarchiste » de Pierre Kropotkine, enfin, pour comprendre la psychologie du patriarcat, même si c’est un des livres les plus sociologique qu’il ai écrit, on pourra faire un tour chez Freud, et son « Malaise dans la civilisation »...)

      Juste concernant l’utopie, deux réflexions :

      - l’utopie, ce n’est pas l’irréalisable, mais l’irréalisé...
      - Vaneigem disait, avec raison, que ceux qu’on appelle « utopiste » aujourd’hui seront demain appelés visionnaires ! N’est ce pas aussi ce qu’on aurait pu dire de la révolution française, cette utopie qui consistait à croire que l’on pouvait se passer du droit divin, et de son corolaire le roi ? Les révolutionnaires ne savaient pas que c’était utopique, alors ils l’ont fait !

      Aujourd’hui, alors que les richesses n’ont jamais été aussi présentes, alors que le peuple a rarement (en occident tout du moins) été aussi méprisé, il nous appartient de réaliser l’utopie, ou, du moins, de nous servir du seul levier qui puisse encore les effrayer ! Ce levier n’est pas l’élection, qu’ils maquillent, mais bel et bien la force que nous pouvons représenter lorsque nous réquisitionnons l’outil de travail ! Leurs richesses, même s’ils veulent croire et nous faire croire qu’elle ne découle plus que de la financiarisation, est encore trop dépendante de cet outil de travail pour qu’ils ne cèdent pas ! Ce n’est d’ailleurs qu’une simple constatation, même pas une utopie !

      L’utopie, celle que je porte, du moins, c’est de croire qu’on peut aller bien au delà et transformer les valeurs de notre société pour mettre la valeur humaine (l’amitié, l’amour, l’estime des autres et de soi) avant toutes les autres valeurs, celle du travail y compris !


    • joshuadu34 joshuadu34 10 mars 2013 23:56

      oups, j’oubliai, cordialement à toi aussi !


    • ddacoudre ddacoudre 11 mars 2013 23:59

      re josuha

      merci pour taréflexion

      en 1999 dans un essai j’écrivais ceci :

      …à l’homme Utopique…

       

      L’utopie pour la plupart d’entre nous relève du rêve, mais du rêve non accessible à la réalité.

      Mais au fait ?

      De quelle réalité parlons-nous ? La nôtre celle de nos désirs personnels de l’image que nous avons de notre existence, ou la réalité qui inclut les autres ?

      Pourtant dans l’un ou dans l’autre cas, il nous faudra des « éléments de mesure », il nous faudra comparer, évaluer, mais comment faire si nous n’avons rien appris. Dans ces cas là, nous écoutons ce qui se dit, s’écrit, tout ce qui se fige dans le temps, par des légendes, des maximes, des usages, des habitudes, et dans tout cela nous prenons ce qui nous convient, pour vivre notre quotidien.

      Et ce quotidien ce n’est pas rien, il est même Tout. Alors, en l’observant, ce que nous ne faisons pas la plupart du temps, nous verrons que nous échangeons un grand nombre d’informations, mais que nous n’avons que très peu de communication relationnelle, faute de temps et à cause du nombre qui fait que la masse dilue et absorbe les individualités, au point d’empêcher toute relation inter personnelle.

      Rien de bien nouveau, de tout temps il en a été ainsi, du moins dans le monde contemporain. Pourtant les hommes en ayant sous leurs yeux le monde sensible avec un but à leur communication, (la procréation), ne s’en sont pas contentés, et, concomitamment certainement, ils ont développé deux mondes, le monde physique et le monde Utopique. Le monde physique, celui de tous les instruments que nous avons réalisé, et celui de la pensée abstraite, notre imaginaire, que je qualifie volontairement d’utopique. Néanmoins, aucun des deux n’est séparé de l’autre, car tous les deux sont le produit de la pensée symbolique[1]. Au-delà du fait d’être interdépendants, ils s’entrechoquent ou s’associent sous la baguette de notre pensée. J’y reviendrais.

      Pourquoi je qualifie notre imaginaire d’utopie ?

      Simplement pour banaliser le mot « utopie », comme d’autres ont banalisé le mot « charges », afin qu’il ne nous fasse plus peur, qu’il ne nous fasse plus peur pour le but que je poursuis, celui de vous expliquer qu’il n’y a pas d’utopie irréalisable.


      [1] Note de l’auteur. Par simplification je n’invoque que la pensée symbolique, car selon certaines conceptions, la cognition serait aussi fondamentalement appréhension et reconnaissance de formes par la perception, par exemple nous pouvons nous déplacer mentalement dans des cartes spatiales d’un environnement connu, et imaginer des obstacles infranchissables qui privilégieront certaines directions.

      cordialement.


    • joshuadu34 joshuadu34 12 mars 2013 07:26

      Superbe, DD ! J’ai parcouru (pour l’instant un peu trop rapidement) certains de tes écrits sur ton blog qui, même s’il reprend des articles que tu laisse souvent sur Ago, est très intéressant. Ce que tu nous livre ici l’est aussi, et rejoint ma propre vision de l’utopie. Je creuserai sans aucun doute ce que tu laisse sur la toile, et, en tous cas, ton blog a rejoint mes favoris !

      Je pense que, avant même de penser à changer de société, nous devons déjà penser à nous changer nous même, à nous rapprocher le plus possible de ce que nous portons et affirmons. Avant même de penser à simplement survivre, l’homme doit penser à vivre, sortir du carcan imposé pour être en adéquation avec ce qu’il est vraiment. Cette vie là doit nous amener déjà à privilégier l’amour, l’amour de soi, mais aussi l’amour des autres. Donner aussi sans retour cet amour, sortir tout calcul du rapport que l’on a aux autres. C’est le premier pas indispensable vers toute réalisation qui peut sembler utopique tant elle ne répond pas aux attentes de cette société. Le rêve d’une société meilleure ne date pas d’aujourd’hui, mais vivre sa vie, et ne pas juste la survivre est le premier et indispensable pas vers ce rêve à franchir.

      Pour comprendre qui nous sommes et pour nous dépasser nous même, vivre enfin, il est indispensable de nous connaitre, de connaitre le monde qui nous entoure, d’en connaitre les rouages, d’avoir une pensée la plus claire possible, la plus critique aussi, sur les éléments qui interfèrent dans nos vies. Ces éléments ne sont pas cachés et sont, depuis longtemps, analysés et exprimés dans de nombreux ouvrages. Une lecture assidue et critique devient, dès lors, indispensable à la compréhension du monde qui nous entoure et est un pas indispensable au chemin menant vers la vraie vie. Critique parce qu’il ne peut y avoir de vision de l’autre qui s’imposerait à nous, parce que nous devons, pour faire notre une pensée tirée d’un autre, savoir aussi en sortir les points positifs et les points négatifs.

      Comprendre et changer, c’est aussi savoir reconnaitre ce qui, du passé, peut servir notre vie, mais aussi ce qui devient un frein à notre plein épanouissement. Bref, la culture devient, dès l’instant que nous souhaitons et portons un monde utopique, un élément primordial à la réalisation de ce rêve et de ce but qui non seulement touchera (it) le monde qui nous entoure, mais nous touchera de plein fouet.

      Nous ne pouvons pas, juste par la pensée, vouloir une utopie sans tenter de la réaliser nous-même...

      Ce n’est pas toujours une démarche facile, mais bon sang, qu’elle devient épanouissante quand ce à quoi nous oeuvrons montre un début de réalisation ! Je viens de traverser une période difficile. La maladie et la disparition de celle dont je partageai le quotidien auraient pu détruire ma vie, et me replonger dans une simple survie, voire vers une interruption de cette vie volontaire, comme je le vois très souvent. Et pourtant, les années nombreuses pendant lesquelles j’ai donné à ceux que j’aime sans rien attendre en retour ont porté leurs fruits, et alors que j’entends souvent dire que nos amis se comptent sur les doigts d’une main, j’ai été entouré par ceux que j’aime, et mes deux mains ne suffisent pas à compter ceux qui m’apportent cette chaleur quotidienne que je tentais de leur porter aussi. C’est, pour moi, la meilleure preuve de la justesse de ce en quoi je crois, de ce que je porte.

      D’autres éléments viennent me conforter aussi. La chaleur rencontrée lorsque je croise ceux que j’ai croisé, aidé, leur vie même qu’ils me racontent changée parce que j’ai su apporter un peu de moi, de mon temps, à leurs côtés, que je me suis investit envers l’autre là ou cette société préfèrerait me voir, comme tous, faire preuve d’un égocentrisme que je rejette. Ce n’est pas encore le changement de société que j’aimerai voir, ce n’est pas encore, loin s’en faut, la réalisation des utopies que je porte, mais au moins ai-je la satisfaction de comprendre que les aspects rébarbatifs du monde dans lequel nous vivons que j’ai rejeté de ma vie, et même les quelques petits désagréments que cela peut engendrer socialement ou économiquement, n’ont pas été des sacrifices vains !

      Et encore, de quels sacrifices parlons nous ? De ceux qui ne me permettent pas d’entrer dans un consumérisme effréné et ridicule qu’on nous propose comme étant la vraie vie ? Non, même pas, puisque la vie, ce n’est pas, pour moi, posséder, avoir, mais être !

      Les désagréments n’ont pas été des sacrifices, puisqu’ils étaient le chemin vers la vie, vers l’amour indispensable à la vraie vie ! J’ai appris et j’apprends quotidiennement à m’orienter vers cette vie là, et mon engagement, tant écrit sur la toile, que quotidien par mes positions sociales et réelles, me convient, sans pour autant, bien au contraire, me couper des autres puisque j’ai même le sentiment d’être, au contraire, bien plus en phase avec l’autre que ceux qui acceptent sans sourciller le monde qu’on leur impose !

      Je ne verrai peut-être (surement) pas la réalisation de l’utopie que je porte, mais au moins aurai-je essayé honnêtement de m’en approcher !

      Décider de ne plus attendre un hypothétique monde meilleur porté par d’autres que moi un grand soir, de juste survivre en espérant, plutôt que de simplement vivre et faire de moi un tout, pas seulement un esprit qui fonctionne sur l’espoir mais ne permet pas au « corps » de s’épanouir en attente des décisions d’un autre, mais faire de ma vie, du tout rassemblant corps et esprit, un idéal de vie, me permet de profiter pleinement sans même avoir à me couper totalement de la société, bien au contraire, puisque ce tout m’a permis d’être entouré et très proche de ceux que j’aime, ce qui, pour moi, est l’essence même d’une vie sociétale ! Et je ne vis même pas dans une grotte, à la lueur d’une bougie... Je n’ai pas emprunté que les bons chemins, me suis même parfois trompé, mais garder un regard critique sur le monde qui m’entoure, et nourrir cet esprit d’une culture non mercantile, m’ont permis de ne jamais avoir honte de l’homme que je rencontre dans mon miroir ! C’est sans doute ce qui a porté mes pas du gauchisme à l’anarchisme (peut-être même un peu situ, si on veut coller une étiquette)...

      C’est mon chemin personnel, et ce chemin là ne regarde que moi, c’est aussi la raison pour laquelle je ne critique pas les chemins empruntés par les autres, qui diffèrent surement du mien puisqu’ils sont le reflet de leur propre expérience. C’est aussi la raison pour laquelle, même si je connais les dérives que l’histoire démontre dans certaines voies politisées que peuvent emprunter certaines pensées, je continue à penser que seule l’union peut permettre un changement de cap dans les pas qu’empruntent les hommes (à condition, bien entendu, que ces pas ne soient pas ceux dirigés par l’égocentrisme imposé par une société inhumaine...)

      Voilà mon utopie, voilà le monde auquel je crois !

      Cordialement aussi...


    • ddacoudre ddacoudre 12 mars 2013 08:18

      bonjour josuha

      merci pou cette promenade sur mon blog, et également pour ton commentaire très humain.
      Si nous ne nous explosons pas contre le mur, ce vers quoi nous allons inexorablement, jamais société humaine n’a disposé d’une compréhension et des moyens de circuler et voir le monde.
      Théodore Monod en parlait Comme une oasis bordé de nuit. s’il est nécessaire de se changer.
      ce n’est pas facile pour des raisons qui sont fort simple, nous ne disposons pas du libre arbitre, partant de là toutes nos décision sont le résultats des milliards de perception que nous accumulons et qui sont induite par notre environnement dont les autres font parties comme nos propre décisions et viennent titiller nos sens que le cerveau récupère pour nous proposer une réponse qui ne parvient que quelques milliseconde plus-tard à notre conscience au point que nous croyons que c’est notre réflexion qui est décisionnelle.
      Comprendre cela bouleverse quelque peut notre approche du monde et de l’autre et permet de comprendre que ce qui existe a toujours une raison d’être et que ce que nous pensons est en potentialité d’exister car ce sont des événement bien réel qui en ont été la formation.
      Ceci loin de nous faire peur fait comprendre que nous avons une infini de possibilité devant nous et qu’en fait pour aller conquérir un monde d’incertitude il faut donner à notre cerveau la plus grande diversité de Savoirs possible pour que dans un environnement qui reste celui de notre mesure humaine nous puissions vivre en harmonie dans un mouvement permanent ou nous pouvons occuper des places diverse et variés si cela devient nécessaire en étant assuré de pouvoir nous y épanouir. Or notre monde est un monde fait de comportement primitif réactualisé par le déroulement de structures salvatrices (http://ddacoudre.over-blog.com/pages/du-rat-a-moi-7607770.html)que nous avons élaboré et qui se définissent par des mots qui si créaient les choses sont également castrateur d’autres possibilités.
      Mais s’il ne nous est pas permis de pouvoir aimer la planète entière car cela demande d’avoir des liens étroits, il nous est permis de comprendre que nous sommes une et semblable espèce, mais que le chemin est difficile car un certain jésus en a développé l’universalité et ce n’est pas encore réalisé car nous pensons come lui le faisait que l’universalité emporte la pensé et comportement unique. ce en quoi nous sommes assuré de nous planter car aujourd’hui les Savoirs nous démontre que la Vie procède par le mode échec en réalisant toute un tas de tentatives diverses et variés parmi lesquelles certaines réunissent et donnent la Vie. Cordialement.


  • abelard 8 mars 2013 17:11


    Je suis globalement en phase avec le contenu de cet article bien écrit et faisant état d’une saine colère.

    Mais vous vous trompez en ce qui concerne l’esclavage.
    Le problème quand on possède des esclaves, ce que l’on en est responsable à vie. Il faut les nourrir, les vêtir, leur donner un toit et en prendre soin lorsqu’ils sont malades...
    Le salariat, qui est une invention d’esclavagistes pragmatiques et plus âpres au gain que les autres, permet justement de se dispenser ce ces responsabilités.

    On ne donne au salarié que ce qui permet de reconstituer la force de travail, c’est la définition du salaire minimum d’après Adam Smith par exemple. Et qu’il se débrouille pour manger, s’habiller et se protéger des intempéries, ce n’est plus le problème des patrons.
    Par rapport à l’esclavage, le salariat représente une gigantesque avancée sur le plan de la réduction des coûts du travail.

    D’autant qu’aujourd’hui, grâce à la crise perpétuelle, grâce à l’invocation mystique de la « comtépipivité »...euh la « comvétipitité » enfin bref le truc quoi, on en arrive à faire avaler aux employés des salaires qui se situent en dessous du salaire de subsistance.
    D’où l’émergence des fameux « travailleurs pauvres » qui ne vont que croître et se multiplier...

    A côté de ça, l’esclavage était une forme très civilisée de rapports sociaux !

    Vivement que les « bons mait’ » reviennent...


  • ddacoudre ddacoudre 8 mars 2013 22:44

    bonjour abelar

    l’on ne peut ajuster le point de vue d’Adam Smith à la période du développement industriel engendré par le fordisme.
    certainement que des hommes ont construit des fortune en se livrant à la traitre des noir, mais l’esclavagisme qui en a découlé à permis à des hommes d’amasser des fortunes par l’utilisation d’une main d’œuvre corvéable dont l’entretien n’était pas un frein.

    Le salariat est apparu dès que les liens féodaux ont été suffisamment lâches pour permettre à des hommes de disposer librement de leur force de travail. Bien que cette liberté soit plus formelle que réelle, car ne disposer que de la force de ses bras pour subsister et assurer ses lendemains, borne nécessairement cette liberté. C’est ainsi qu’au XIV ième siècle, apparaît le terme « prolétaire » qui qualifiait ceux qui ne possédaient que leur descendance (proles, en latin), et les pauvres dont l’existence ne dépendaient que de leur capacité à louer leur bras.

    Mais la plupart du temps leur activité professionnelle les faisait qualifier « Brassiers », « manouvriers », « journaliers ». Ils étaient plus comme des domestiques, car la plupart du temps ils s’intégraient à la famille de leurs employeurs, dont ils partageaient le gîte et le couvert, à l’instar de la « famille » romaine qui désignait en fait l’ensemble des esclaves. Cette intégration limitait la précarité de leur existence, parce que le salaire correspondant (modeste fraction de la récolte, quelques pièces de monnaie équivalentes à un argent de poche) ne permettait pas de trouver une autonomie, à moins de trouver d’autres occupations complémentaires, ce qui n’était pas chose facile. Malgré des conditions qu’il ne faut pas regretter, cette société rurale, dure pour les pauvres et les sans grades, était immergée dans un monde de relations personnelles, voire familiales qui lui donnaient un sens (communauté de famille).

    Avec l’avènement de l’industrialisation, les liens personnels ne comptent plus, du fait d’une part de l’urbanisation (migration vers les cités industrielle), d’autre part par la structure industrielle qui mobilise des masses de travailleurs que l’on voit mal s’installer dans la famille de l’employeur. La seule forme qui subsistera en la matière, héritée de la ruralité, sera le « paternalisme ». Un paternalisme qui donnait un sens à l’intégration dans l’entreprise, de la même manière que nous parlons aujourd’hui, « d’esprit d’entreprise ».

    Le salaire devint le mode dominant de mobilisation et de rémunération de la force de travail, sans que pour autant la condition des travailleurs s’améliorent, car ils passent d’un dur labeur rural, à un prolétariat qui les plonge dans la misère, et il faut attendre la première loi « sociale » votée en mars 1841 pour voir le travail des enfants limité dans les filatures. Au XIX ième siècle le salaire devient un prix comme un autre, soumis aux fluctuations de l’offre et de la demande en fonction de l’intensité de la concurrence, ce n’est donc plus le juge ou la coutume qui le fixe. Cette relation est analysée par le code civil en 1804 et reconnue comme résultante d’un échange de libres volontés, et considéré comme une forme de « louage de service ». (Imposture du contrat de travail, plutôt contrat d’adhésion).

    Ainsi le salarié privé de liens familiaux ruraux, privé d’une fixation d’un salaire coutumier, voit la recherche d’un travail et du salaire correspondant devenir essentielle, et s’imposer comme la valeur référentielle quelles que soient les lentes transformations qui ont jalonné jusqu’à nos jours, sa durée, son organisation, sa rémunération en fonction des trois grandes périodes qui marquent notre société industrielle.

    Cordialement,

    ddacoudre.over-blog.comTélévision : de l’info sans infos.


  • spartacus spartacus 9 mars 2013 08:39

    Nous observons sur Agoravox tout le sectarisme de l’ extrême gauche !

    98% des articles sont des articles de gauche.

    Dans le bandeau d’accueil, cela fait plusieurs années qu’il n’y a jamais d’articles qui ne soient pas de gauche !

    En modération, vous pouvez lire des articles très intéressants, mais ces sectaires de gaucheutilisent la modération pour censurer.

    Voici leur mentalité haineuse qui n’accepte pas la contradiction

    • Francis, agnotologue JL 9 mars 2013 09:10
      @ spartacus,

      qui pleure parce que, sur Agoravox : ’’98% des articles sont des articles de gauche."

      Mais mon petit monsieur, si les grands médias étaient aussi libre que ne l’est Agoravox, 98% des articles y seraient de gauche également !

       smiley


    • ddacoudre ddacoudre 9 mars 2013 10:04

      bonjour spartacus

      Etre de gauche c’est être contre le capitalisme, je suis donc de gauche depuis très longtemps, je n’ai pourtant jamais été communiste car je l’ai combattu comme une organisation totalitaire ou la dictature voulait s’exercer par les prolétaires et nous savons ce que cela à engendré.
      je suis un libéral qui considère que le droit d’entreprendre n’emporte pas celui d’exploiter autrui, que le droit à la propriété économique se partage entre ceux qui la font vivre, c’est pour cela que je suis toujours favorable aux Scops. Si concentrer les moyens permet d’entreprendre et de créer le processus libérateur de l’intérêt n’est qu’une compensation libératoire du droit de reconnaitre que c’est grâce à autrui que l’on atteint ses buts.

      Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

      Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

      De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers.

       Nous sommes encore dans une société aux comportements primitifs, cela n’a rien d’injurieux, c’est reconnaitre seulement l’expression de notre nature humaine dans l’exercice de la domination, mais nous avons une capacité intellectuelle qui nous permet de dépasser ces formes primitives comme le capitalisme sous réserve que l’on ne le confonde pas avec le libéralisme qui fut est est la tentative de libération de la soumission, en déclarant les hommes égaux en droits et en écartant les nuisances faites à autrui, et tout contrat qui lie librement les individus ne peut reposer sur la loi du rapport de force qui entérine une inégalité. les entrepreneurs ne m’ont jamais gêné puisqu’il existe la singularité de l’histoire individuelle de laquelle ressortira des découvreurs et des collaborateurs, puisque la diversité offre la possibilité de trouver toujours une association profitable ou créatrice. Mais dans ce cadre le libéralisme ou le capitalisme ne se valent pas dans leur organisation.

      cordialement.

      cordialement


    • joshuadu34 joshuadu34 11 mars 2013 00:01

      @ spartacus

      Pourquoi n’allez vous pas, alors, sur des sites plus axés sur vos pensées ? Tiens, je vous conseillerai fdesouche, par exemple... Vous y seriez bien plus à votre aise...


  • 6ber 6ber 9 mars 2013 10:31

    « Le sectarisme de l’extrême gauche »
    On rit malgré soi d’une telle bêtise.
    Mais alors que dire du sectarisme des nantis ? De ces classes sociales soudées viscéralement par le profit et l’exploitation des masses ? De ces décideurs de guerres dans le but unique d’un profit toujours plus important et au détriment exclusif des population ? Et le terrorisme d’état où la mort de plusieurs milliers d’êtres humains « du monde d’en bas » ne pèse rien, ça s’appelle comment ?
    Malheureusement de tels propos sont de l’inconscience ou ou de la méchanceté pure.


  • révolté révolté 9 mars 2013 10:47

    je plussois...
    + 10.


  • Dzan 9 mars 2013 11:03

    Qu’est ce que c’est qu’ce bin’sssssss
    Les Stations de ski, ne sont-elles pas pleines ?
    Les stades pour aller voir Benzema ( 12millions d’euros/an) Ribéri (11) sont pleins de smicards et de RMistes.

    Moi, j’en pleure tous les jours.
    J’ai milité toute ma carrière, avec les désagréments connus.
    Mais, quand je vois que 106 ans cent six ans, de conquétes sociales, sont mises à bas par un gouvernement dit de gauche.
    Mais ce Gvt est comme les lasagnes Findus. OIn vous vend de la gauche, mais en fait c’est du néo libéralisme qui est dedans.


  • Jason Jason 9 mars 2013 18:37

    Ce projet ajoute l’injure à l’imposture. A partir d’une parodie d’accord avec le gouvernement réunissant des syndicats croupions, les soi-disant socialistes vont soumettre une honte à la ratification du parlement.

    Toute cette histoire me laisse pantois. Surtout quand on pense que les syndicats ne représentent que 8% des salariés. Qu’en pensent les 92% restants ?

    Là-dessus se greffent les pratiques des temps partiels, des réductions du temps de travail et du chômage technique. Il en va de la flexibilité du temps de travail comme de la technique des flux tendus dans les approvisionnements.

    La flexibilité c’est l’application des flux tendus appliquée à la masse de travail disponible. Quand le plan de charge (les commandes) augmentent, il faut plus de travail et de produits (dans la manufacture, pas dans les services). Ce qui est concevable pour les marchandises (optimisation des stocks), ne l’est pas pour le travail.

    Le travail n’est pas une marchandise comme les autres. Et c’est là que le bât blesse. Si cette flexibilité entraîne des dégâts sociaux, personnels ou familiaux, ni l’entreprise, ni les syndicats, ni le gouvernement ne se sentent concernés.

    C’est cet aspect de la marchandisation du travail qui n’apparaît pas dans les négociations.
    Et les syndicats, minoraitaires quant à leurs adhérents, ne s’en préoccupent pas. Ils vendent la sauce. Et le gouvernement et le MEDEF applaudissent. C’est la mystification du siècle ! C’est du thatchérisme pur et dur : TINA (There Is No Alternative).


  • TSS 10 mars 2013 20:40

    Loi Fillon(de droite) de 2008 !

    pour qu’un accord entre le MEDEF et les Syndicats soit enteriné il faut :

    1) Que les POUR fassent au moins 30% de la representation et que les CONTRE fassent

    moins de 50%. Pour l’ANI ,actuellement ce n’est pas le cas.

    2)De plus un des syndicat signataire ,la CFTC n’atteint pas les 8% obligatoires pour être

     représentatif.

    l’accord actuel est de ce fait illegal et attaquable ! Sapin le sait et il joue la montre en

    attendant le vote des chambres.

    un accord entre patrons ,salariés et etat vient de voir le jour en Allemagne,quand le carnet

    de commande diminue de 20%,l’usine diminue le temps de travail de 20% sans diminution

     de salaire et sans licenciement,c’est l’etat qui paie les 20% manquant et cela coûte moins

     cher à l’etat que le chômage !

     Alors qu’attend le GVT lui qui cite en permanence l’Allemagne en exemple... !!


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