Commentaire de wesson
sur Le bourrage de crânes


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

wesson wesson 16 mars 2013 16:13

bonjour l’auteur,


« sauf que…sur la durée, on observe que le coût du service peut être parfois plus élevé en gestion privée qu’en gestion publique  »

pas parfois, toujours.

Et les exemples sont légion : 
les assurance complémentaires ont des « frais de gestion » de l’ordre de 15%, la sécu c’est 3%.
les PPP sont systématiquement plus cher. Le CHSF - Centre hospitalier Sud Francilien - en est une synthèse. Livré avec 1 an de retard, bourré de malfaçons, son « loyer » de location qui initialement était prévu à 36 millions se retrouve aujourd’hui à 50 millions. Et pour faire changer ne serait-ce qu’une ampoule, c’est la guerre avec Eiffage il faut des mois de combat (pour eux, tout ce qui se casse là bas est le résultat d’une « dégradation » de l’occupant, dont Eiffage facture à prix d’or la remise en état - c’est ainsi que chaque ampoule grillée coûte plusieurs centaines d’euros à la collectivité.
L’eau, le train, là aussi dès que cela passe au privé, les prix explosent bien que le prétexte (l’entretien du réseau et son développement) restent à la charge du public. Par exemple, les futures lignes lgv doivent toutes êtres payés par le public, alors que leur exploitation sera confiée à des structures privés.

etc etc, je manque de temps et de place pour en faire le tour, mais d’une manière générale, les structures privés n’ont qu’un but : gagner de l’argent.A ce titre là, elle fourniront un service qui sera toujours plus cher. C’est aussi simple que cela.

Voir ce commentaire dans son contexte