Commentaire de Gelezinis Vilkas
sur Référendum local en Alsace : les non-dits du oui. Par Yvonne Bollmann


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Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 15:01

Le retour au Moyen-Age avec ses féodalités, voilà où nous ramènent les européistes et leurs chers collabos régionalistes.

Il me semble qu’au contraire les féodalités ce sont les Etats « nationaux », qui n’ont d’ailleurs plus rien de « national » depuis longtemps, puisque simples courroies de transmission de l’idéologie mondialiste. Il n’y a qu’à voir qui est à la tête de l’Etat « français » !

Le retour à une époque où le petit duc de bourgogne pouvait se croire permis de s’allier avec un souverain étranger contre la France, c’est ce que prônent les régionalistes.

Quel souverain étranger ? L’Europe c’est la terre des Européens. C’est la « France » mondialisée et universaliste qui ne l’est plus.

le découpage harmonieux des départements

Harmonieux ? Règne au contraire de l’arbitraire et du factice, vision éthérée d’un homme sans racines et sans ancêtres. Raison principale qui a amené l’Europe au bord du précipice en ce début de XXIème siècle. La réponse au mondialisme, c’est l’enracinement, la mémoire, l’héritage, le patrimoine ancestral qu’ont en commun tous les Européens, et rien que les Européens.

un jour à Paris, le lendemain à Toulouse, le surlendemain à Brest

En quoi une telle « mobilité » serait souhaitable ? Elle ne l’est que si on a la vision d’un homme nomade, mais au nomadisme limité à un hexagone ouvert à tous les gens du monde mais fermé aux autres européens. C’est une vision incohérente des choses.

Si les Alsaciens se sentent alsaciens et européens, et plus français, ce qui n’est pas encore le cas notons le, c’est alors qu’ils privilégient l’enracinement au nomadisme, et c’est une excellente chose.

Que ce soit à Brest, Strasbourg, Perpignan ou Toulouse, les jeunes d’aujourd’hui ne parlent plus « régional », mais parlent un Français mâtiné de verlan et argot des banlieues.
 
« Merci » à l’Etat « français » alors d’être responsable de ce constat que vous faites, qui n’est pas faux mais qui justement démontre le contraire de ce que vous affirmez, à savoir la nécessité d’un réenracinement, de la prise en compte de l’identité et du lignage.

Voilà la réalité de la France d’aujourd’hui.

Et c’est bien pourquoi il faut s’attaquer au responsable de cette réalité, qui n’est pas l’UE, mais bien l’Etat « français » jacobin, avec son obsession de nier les différences, tout en niant aussi l’européanité du peuple français par un universalisme maladif.

Nous ne pouvons espérer avoir un avenir que si nous maintenons fermement cette opposition. Il est nécessaire de sortir la France de l’ue, mais aussi de supprimer les régions pour ne laisser que les départements

L’avenir des Européens, et donc bien sûr des Européens de France que sont les alsaciens, les bretons, les corses, les flamands, les basques, les catalans, les occitans, les savoyards, et bien sûr la majorité qui est franco-provençale, c’est au sein d’une Europe unie ou, aux côtés de leurs frères anglais, écossais, bas-allemands, galiciens, danois, suédois, grecs, padaniens, italiens (centre et sud, l’Italie « romaine »), ils bâtiront une Europe des peuples mais aussi un peuple d’Europe, à l’identité préservée.

Au néo-nomade universel par l’Etat « français », il faut opposer le néo-sédentaire européen. Qui ne rêve pas de quitter Varsovie pour Paris. Qui ne rêve pas de quitter la Lorraine pour la Bretagne. Et qui, s’il le fait, se souvient de qui il est et d’où il vient. Un européen qui ne soit pas incité par le chômage de masse à quitter la terre de ses ancêtres. Un européen qui n’ait pas le sentiment de ne plus être maître chez lui, et de devoir partager sa terre avec tous les peuples du monde, votant par désespoir dans un vote populiste anti-européen alors qu’il souhaite n’être que parmi d’autres européens.

Le jacobinisme n’a pas fondé la nation française. Il l’a assassinée. L’Etat « français » est l’ennemi du peuple français.

Et si les Alsaciens par un vote « identitaire » disent non à l’Etat jacobin « national » et oui à l’Europe nationale, alors c’est qu’ils montrent un exemple salutaire et à encourager. Que les Etats geoliers du peuple soient brisés en haut par l’idée européenne, plus ancienne et plus forte qu’eux, et en bas par l’identité régionale ! Ce ne sera pas du tout le triomphe du mondialisme, comme le croient certains naïfs, mais sa mise à mort.

Unir l’Europe afin que l’Europe ait les côtes assez solides pour enfin se faire respecter sur son propre sol et si besoin est dire merde au monde entier.

Cordialement.


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