samedi 6 avril 2013 - par Le Canard républicain

Référendum local en Alsace : les non-dits du oui. Par Yvonne Bollmann

Le référendum local qui aura lieu en Alsace le 7 avril prochain a un enjeu qui regarde l’État-nation France en son entier. A l’heure d’une crise sans pareille dans l’Union européenne, il faut préserver à tout prix l’unité nationale de notre pays, son caractère un et indivisible. Ce n’est pas le moment de déplacer l’autorité de l’État vers les régions, d’exacerber la concurrence entre les territoires et la recherche fallacieuse d’identité régionale.

Départements/Région, un duel inégal

En Alsace, le 7 avril, les électeurs devront dire s’ils approuvent « le projet de création d’une collectivité territoriale d’Alsace par fusion du conseil régional d’Alsace, du conseil général du Bas-Rhin et du conseil général du Haut-Rhin ». Il eût été plus clair et plus honnête de leur demander s’ils souhaitaient la suppression des deux départements alsaciens. Car si le oui l’emportait, la disparition du conseil général du Bas-Rhin et du conseil général du Haut-Rhin entraînerait celle du Bas-Rhin et du Haut-Rhin comme collectivités territoriales, et rien ne dit que ces départements seraient maintenus en tant que divisions administratives de l'État [1].

Le conseil régional d’Alsace cesserait d’exister lui aussi, mais – et il n’y a pas le moindre doute à ce sujet – la Région, elle, ne disparaîtra pas. À celle-ci, l’opération du 7 avril aurait donc permis d’éliminer les départements dans au moins une de leurs deux fonctions, de capter en passant les compétences des défunts Conseils généraux, et de renaître aussitôt des cendres du Conseil régional, dotée de ses compétences, sous la forme de « Collectivité Territoriale d’Alsace ». La nouvelle collectivité pourrait en outre, si le oui l’emportait, « se voir confier d’autres compétences par la Loi, dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation, ou par des attributions spécifiques : comme la langue régionale, l’orientation des jeunes, la coopération transfrontalière, une part de compétence règlementaire ou encore d’autres compétences dont l’exercice au niveau local présente un intérêt » [2].

Tout pour la Région – tel est l’objectif qui apparaît dans un article du juriste Jean-Marie Woehrling sur « le futur Conseil d’Alsace et le droit local » (décembre 2012) [3]. S’il s’agit bien sûr, dans ce projet, d’une « réorganisation de deux niveaux de collectivités territoriales, le département et la région », l’essentiel semble être d’« accéder au stade d’un véritable pouvoir régional », de « passer de l’idée de décentralisation […] à celle de régionalisation », avec l’acquisition de « nouvelles compétences, notamment normatives ». Ce serait une « mutation qualitative qui permettrait de passer d’une administration décentralisée à un pouvoir régional dont l’objet sera notamment de promouvoir une identité régionale forte ». Le droit local pourrait « constituer un élément de cette dimension régionale », mais avec « un nouveau contenu […] pour en faire un vrai droit régional ».

De nouvelles compétences régionales

M. Woehrling estime qu’« au-delà des matières qui relèvent actuellement du droit local, il ne serait pas déraisonnable de donner des compétences nouvelles aux régions qui le souhaitent ». Il propose ainsi d’opérer « un transfert progressif de compétence de l’éducation nationale vers des autorités régionales », par exemple en reconnaissant « une réelle portée légale à valeur juridique » aux actuelles conventions entre l’État et les collectivités territoriales pour « l’enseignement de la langue régionale », et en leur donnant « un contenu plus consistant ». Cette mesure est énoncée en termes de portée générale, ce qui permet de ne pas mentionner que la « langue régionale » en Alsace est officiellement l’allemand, et qu’elle y serait enseignée à plus vaste échelle encore qu’aujourd’hui si le oui l’emportait.

En tant que président de l’association Culture et bilinguisme d’Alsace et de Moselle-René Schickele Gesellschaft, M. Woehrling a affirmé ailleurs qu’il n’a « jamais caché avoir reçu, il y a quelques années, des soutiens d’une fondation allemande honorablement connue pour des actions dont l’intérêt culturel est incontestable » [4]. Rappelons que des subsides de cette fondation de Düsseldorf, la Hermann-Niermann-Stiftung [5], seraient allés aussi aux Loups Noirs, le groupe autonomiste alsacien qui fit sauter en 1981, au-dessus de Thann, la croix de Lorraine dédiée à la Résistance alsacienne, puis le monument reconstruit, et qui avait incendié en 1976 la baraque-musée du Struthof [6].

Autre compétence nouvelle souhaitée par M. Woehrling : la loi qui déciderait de la création d’un Conseil d’Alsace, en cas de victoire du oui le 7 avril, pourrait « laisser cette collectivité déterminer elle-même son organisation institutionnelle, ses organes, la répartition des responsabilités, les modalités de nomination de l’exécutif, etc., par l’adoption de son propre statut sous réserve que celui-ci respecte certains principes fondamentaux et soit avalisé par le gouvernement ». D’ailleurs, « chaque région devrait pouvoir choisir l’organisation qui lui convient le mieux dès lors que celle-ci est conforme à des principes essentiels ». L’« organisation territoriale elle-même », au niveau communal, « pourrait être une compétence du Conseil d’Alsace dans l’esprit d’un nouveau droit local à constituer ». C’est un programme d’autonomisme étendu à la France entière, jusque dans ses plus petites unités administratives.

La coopération transfrontalière devrait bénéficier elle aussi de nouvelles compétences. Il faudrait cesser de rester « lié à l’application d’une loi nationale déterminée pour la mise en œuvre d’un projet commun ». Un exemple ? M. Woehrling prend celui des normes concernant les gyrophares bleus, qui ne sont pas les mêmes en France et en Allemagne, ce qui interdit, paraît-il, aux ambulances de Kehl de venir à Strasbourg. Le remède serait de corriger ces « différences de normes de détail » en donnant des compétences à « des instances locales pour que des dérogations puissent être adoptées » – une manière d’appliquer la « réforme constitutionnelle concernant l’expérimentation » en faisant « quelque chose de plus intelligent ». Mais c’est tout le paysage de la vie quotidienne en Alsace qui pourrait se trouver modifié par ces dérogations, mis au goût et aux normes du voisin.

Les finances étant « un aspect essentiel de l’autonomie régionale », il faudrait également instituer la nouvelle compétence qui permettrait de « créer des impôts supplémentaires pour offrir des services plus complets ». Tous à nouveau taillables et corvéables à merci.

Le totem Région

M. Woehrling reconnaît qu’il faut surmonter des obstacles « pour faire du droit local une compétence régionale », aussi bien « les règles constitutionnelles » que « la jurisprudence du Conseil constitutionnel selon laquelle l’exercice des caractéristiques essentielles des libertés publiques doit rester le monopole du niveau national et ne peut être délégué à des collectivités territoriales ». Un autre problème est à ses yeux « la conception rigide du principe d’égalité », pour laquelle l’application d’un « droit différent », par exemple en matière de droit du travail, est considérée comme une atteinte au principe d’égalité des citoyens. Les instances et principes garants de la cohésion nationale et de l’égalité des citoyens devant la loi apparaissent ainsi comme des « tabous qui encombrent encore notre paysage juridique et institutionnel ».

Pour en venir à bout, M. Woehrling propose une définition de l’égalité non synonyme d’« uniformité » : « Toutes les personnes qui sont dans une situation identique doivent être traitées de manière similaire ; mais les personnes qui sont dans une situation particulière peuvent aussi être traitées de manière spécifique ». Si principe d’uniformité il y a, ce n’est toutefois pas dans la Constitution française qu’il est inscrit. C’est, nommément, dans le Droit communautaire, avec ses notions ayant toujours la même signification, peu importe les considérations des États, avec les règles communautaires obligatoires et devant être reconnues par les juridictions nationales, et avec son entrée en vigueur au même moment dans tous les États, où il s’oppose aux textes juridiques qui lui sont contraires [7].

À moins d’aller dans le sens « d’un rapprochement avec le droit général », toute modification du droit local devra donc « justifier de l’existence d’un motif légitime de développement d’une législation particulière à une partie du territoire », sous la forme d’une « particularité géographique, historique, culturelle, économique, etc. », c’est-à-dire, en somme, d’une uniformité locale. Il faut, pour que cette spécificité de l’Alsace soit reconnue, « que ses habitants l’affirment et s’en prévalent » – appel implicite à voter oui lors du référendum.

Si l’on en croit M. Woehrling, l’évolution du droit constitutionnel français « va nécessairement conduire à une plus grande “territorialisation du droit”, consistant à admettre qu’il est possible d’avoir une organisation juridique variable sur le plan spatial sans que soit remise en cause l’unité de la République ». Cette « territorialisation du droit signifie […] l’admission qu’il y ait des organisations variables possibles selon les territoires, c’est-à-dire que les territoires puissent être régis différemment les uns des autres et selon des modalités qu’ils pourraient fixer eux-mêmes ».

Tout cela est dans l’esprit de la Déclaration sur le régionalisme en Europe, adoptée en 1996 par l’Assemblée des régions d’Europe. Elle affirme entre autres que « le principal objectif de l'ARE est […] de développer une véritable identité régionale », qu’ « au sein d'un État donné, les régions peuvent posséder des statuts différents en fonction de leurs particularités historiques, politiques, sociales ou culturelles », et qu’ « avec le temps, le régionalisme doit aboutir à une Europe des régions constituant un troisième échelon, ce qui conduirait à transformer le Comité des régions en une véritable Assemblée régionale » [8].

Une expérimentation in vivo

D’ores et déjà, « à l’image de ce qui se profile en Alsace », l’idée d’une collectivité unique en Bretagne a été lancée, en association avec Europe-Ecologie/Les Verts, par l’Union démocratique bretonne, qui plaide pour « une collectivité unique sur les cinq départements bretons, disposant du pouvoir législatif et d’un budget à la hauteur d’une région autonome “normale” d’Europe » [9]. Le secrétaire du Mouvement Région Savoie a écrit au parti autonomiste alsacien Unser Land, partisan du oui, que « pour nous, Savoyards, votre expérience est un modèle que nous souhaiterions suivre à notre tour ». Il fait l’éloge des « modèles de gouvernance fédéraux helvétiques et allemands » géographiquement proches, et met ses « espoirs d’un développement démocratique et d’un respect des diversités » dans « une Europe constituée de régions émancipées » [10].

Ces trois partis sont membres de « Régions et Peuples Solidaires », une fédération de partis régionalistes et autonomistes français, qui a pour objectif de « promouvoir en France et en Europe le fédéralisme à base régionale ou communautaire selon les principes d’autonomie, de coopération et de solidarité », et qui prône le droit « de chaque peuple, communauté ou région à s’organiser librement dans les domaines politique, économique, social et culturel » [11]. Sur la carte de France en page d’accueil de son site internet, notre pays est amputé de près de la moitié de son territoire (Breizh, Savoie, Elsass, etc.). Par son oui le 7 avril, le parti Unser Land veut donner à l’Alsace « des moyens et un pouvoir similaire aux autres régions européennes », mais également éviter « notre incorporation dans un ensemble Grand Est, incluant la Lorraine et Champagne-Ardennes », projet qui « signerait la fin de l’Alsace » [12]. La présidente de ce parti n’a pas hésité, par contre, en février 2012, à se rendre au Landtag de Düsseldorf, dans le cadre d'une conférence internationale sur la « protection des minorités [ethniques] en Europe », pour y plaider la cause des « Alsaciens en France » [13].

Les autres partisans du oui tournent eux aussi leurs regards et leurs espoirs vers l’Allemagne et la Suisse, comme si l’objectif principal de l’opération était de s’orienter vers elles. Le président de la Société industrielle de Mulhouse dit que « nous devons viser à retrouver une position économique plus proche de celle de nos voisins badois et bâlois », le député UDI Francis Hillmeyer se voit « travailler à armes égales avec nos voisins ». Un maire du Haut-Rhin, Olivier Becht, mise sur une coopération transfrontalière renforcée : « Si on accroît notre pouvoir de négocier avec les Allemands et les Suisses, sans passer par Paris, nous pourrons nous raccrocher à leur dynamisme, en créant par exemple Rheinport, avec Bâle, Weil et Mulhouse-Rhin. On deviendrait le 2e port fluvial d’Europe. Ce serait une carte de visite extraordinaire ! En matière d’emplois aussi, alors que dans le Bade-Wurtemberg 15 000 entreprises seront sans repreneur dans les dix ans à venir, il sera plus facile de se parler, de connaître les emplois disponibles et les formations à mettre en place pour y accéder. » Quant aux compétences en matière de bilinguisme, elles sont « une réalité locale » : « pour travailler avec nos voisins, il faut parler allemand. Et cette pratique a baissé de manière dramatique. Il faut d’autres méthodes, plus d’heures, plus d’oral » [14].

Vue du côté allemand, la nouvelle Collectivité territoriale d’Alsace « changerait la donne » en matière de coopération transfrontalière, car « l’un des problèmes » en est « l’asymétrie des administrations de part et d’autre du Rhin. Difficile de trouver un interlocuteur sur l’autre rive du Rhin disposant des mêmes compétences et contraintes. Municipalités, Conseils généraux, Conseil régional, Préfecture […] comment s’y retrouver lorsque l’on ne parle pas, ou très peu, le français ? Pour les voisins allemands, une administration unique d’Alsace faciliterait les échanges transfrontaliers, rendrait la coopération transfrontalière plus facile » [15].

Non !

Yvonne Bollmann, universitaire, auteur de La tentation allemande (1998), La Bataille des langues en Europe (2001), Ce que veut l’Allemagne (2003)

*********************

DOSSIER SUR LE RÉGIONALISME : http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?rubrique70


Articles d'Yvonne Bollmann :
- Le droit local alsacien-mosellan
- Eurodistricts : un marché de dupes
- Europe Ecologie, Europe Ethnies
- Devises
- Des renforts pour les langues régionales



 



109 réactions


  • Roland Franz Roland Franz 6 avril 2013 09:06

    Pendant la dernière guerre, les autonomistes alsaciens se sont massivement convertis à la collaboration avec les nazis ; raison pour laquelle ils ont quasiment disparu de la scène politique après la libération.
    Grâce à l’idéologie européiste et avec l’appui de personnalités comme Cohn Bendit, ils relèvent la tête et sont à l’origine de ce référendum qui aura pour effet, si la réponse est positive, l’intégration de l’Alsace dans ce nouveau Saint Empire Romain Germanique, le 4° Reich.

    Je suis un alsacien éxilé depuis plus de 40 ans dans la « France de l’intérieur » . En cas de la victoire du oui, je demanderai le statut de réfugié politique... 


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 12:56

      Franz, vous pouvez demander l’asile politique en Belgique cependant, attention, il y a aussi des autonomistes ici....qui voient leur avenir dans l’Europe confédérale ou fédérale....comme duchés populaires....


    • kimbabig 6 avril 2013 14:55

      Bien vu, M.Franz

      Ce n’est d’ailleurs pas seulement dans l’Est que les régionalistes ont activement collaboré avec l’envahisseur allemand : dans l’Ouest aussi, les régionalistes du Bezen Perrot se sont distingués par leur adhésion totale à l’abjection nazie, et inscrivaient pleinement leur identité ethnique « bretonnante » dans le délire raciste du 3ème Reich.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 15:45

      C’est sous Pétain que la Loire-Atlantique a été détachée de la Bretagne (scandale pour les Bretons), et le régime de Vichy faisait une pression permanente sur l’Allemagne pour que les indépendantistes et régionalistes bretons, dont certains étaient résistants et d’autres collaborationnistes, comme dans tous les autres pays et les autres régions d’alleurs, n’aient pas voix au chapitre.

      Les égarements de Mordrel et Debauvais à choisir le camp de l’occupant le plus récent contre l’occupant précédent ne devraient pas faire oublier qu’ils n’ont jamais été qu’une minorité extrême en Bretagne, y compris parmi les régionalistes.

      Ce vieil argument, Roland, ne tient pas.

      Quant à la comparaison entre l’Union Européenne et un « IVème reich », il me semble que les néo-nazis votent généralement pour le FN, qui est opposé à l’UE et au régionalisme. Si l’UE était un « IVème reich » comme vous le prétendez, les néo-nazis devraient être les partisans les plus acharnés de l’UE. Or, l’Aube Dorée est contre l’UE et l’€, tout comme l’ELAM chypriote, et bien sûr comme le FN.

      Les communistes et les nationalistes sont opposés à l’UE. Elle est donc par nature anti-communiste et anti-« fasciste » donc ni un IVème Reich ni une nouvelle URSS.

      Enfin, Cohn-Bendit n’est pas un européiste, mais un mondialiste. Il n’a que faire de l’Allemagne d’ailleurs puisque déjà membre du conseil municipal de Francfort, il prônait toujours plus d’immigration vers l’Allemagne. Qu’on m’explique en quoi cela fait de DCB un « nationaliste allemand » ou un « pangermaniste ».

      A un moment donné, il faut arrêter de raconter n’importe quoi.

      Cordialement.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 6 avril 2013 18:39

      Salut Roland Franz,
      Je suis né en 1941 à Colmar, et devait resté « allemand » pour 1000 ans nous assuraient les envahisseurs nazis.
      Néanmoins la majorité des alsaciens gardaient leur coeur en France, et en sourdine chantaient entre eux :
      « Vous avez pu germaniser la plaine, mais n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine,
      et malgré vous, nous resterons français. »
      En 1945 nous avons été libérés par l’armée africaine de Delattre de Tassigny.
      En 1963 je me suis marié avec une française de l’Intérieure, qui resta avec moi jusqu’à ma retraite, en Alsace. A présent je vis ma retraite, avec ma « Welschi » en Bourgogne.
      En vieille France je n’ai entendu rien au sujet de ce référendum.
      Ils ne doivent pas être fiers de leur lâcheté.
      Gehn alli ge schissa ! Tracksegelbanda.


    • taktak 6 avril 2013 20:02

      @ gelezni vikas

      votre raisonnement est simpliste : le FN comprend surtout une large part d’identitaires et de régionalistes, tel le bloc identitaire. Cela sont plutôt pour l’UE. N’oublions pas que si le FN crie fort contre l’UE, dans les faits, il dénonce surtout un soit disant mondialisme auquel il donne le visage du travailleurs immigré du magreb, jamais celui de l’exilé fiscal (c’est bien un proche de Le Pen qui a ouvert le compte en Suisse de cahuzac) et du patron voyou
      Comme quoi la xénophobie peut également se décliner contre la nation et en soutien à l’UE.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 21:03

      @ taktak

       le FN comprend surtout une large part d’identitaires et de régionalistes, tel le bloc identitaire

      C’est mal connaître le FN. Les identitaires et régionalistes que vous citez ne sont pas membres du FN et sont même très opposés à ce parti. Le communiqué de Jacques Cordonnier, président d’Alsace d’Abord, par exemple, est sans ambiguité, à 100% opposé au FN.

      Le BI en revanche est tiraillé entre les partisans d’un rapprochement avec le FN, au prix d’une adhésion à son projet europhobe (Vardon) et les opposants au FN, dont la plupart ont été exclus et ont fondé un autre mouvement.

      Comme quoi la xénophobie peut également se décliner contre la nation et en soutien à l’UE.

      Sans doute, mais elle n’est pas de même nature, il me semble.


    • lionel 7 avril 2013 13:33

      Vous même racontez n’importe quoi... L’UE est une dictature imposée aux peuples d’Europe. Le régionalisme est une Balkanisation/destruction des Etat nations d’Europe désormais dirigée par des « technocrates psychopathes » non élus.... 


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 14:23

      L’UE une dictature ? Et comment appelle-t’on un régime dans lequel un président élu, même s’il est rejeté par 80% des citoyens, peut rester au pouvoir pendant cinq ans sans qu’on puisse le déboulonner ? Il me semble que l’Etat français s’apparente bien davantage encore à une dictature qui persécute ses citoyens et leur impose en s’appuyant sur une législation limitant la liberté d’expression et sur des associations à son service une certaine cohabitation forcée.

      Et sinon, qui tire selon vous les ficelles ? Les reptiliens ou les petits gris ? Je connais ces théories du complot que relaient des gens comme Hillard ou Asselineau, qui puent la germanophobie maladive, alors même qu’ils sont pleins de complaisance à l’égard des migrants post-coloniaux.

      C’est du Soral...


    • lionel 7 avril 2013 14:37

      Gelesini vilkas, 


      Qui êtes vous ? pouvez vous vous présenter ? 

    • Roland Franz Roland Franz 7 avril 2013 16:35

      @Par eugène wermelinger

      Salut Eugène ! Nous sommes de le même génération et Bourguignons d’adoption tous les deux !
      Comme disait mon grand-père en parlant des collabos : dia sen alli schwowa !


    • kimbabig 7 avril 2013 17:20

      @Lionel :
      Je peux vous le dire, qui est ce « gel d’anus au Whiskas », il m’a suffit de quelques recherches sur le Net pour m’en rendre compte :
      T.Ferrier, ancien du MNR de Bruno Mégret, un fanatique européiste, actuellement assez proche de l’immonde mouvance identitaire, qui veut absolument soumettre la France, devenue bien trop métissée pour son goût de raciste indécrottable, à la « grande europe blanche » de ses rêves afin de la débarrasser de ses citoyens trop « basanés », sans autre forme de procès. Relisez la prose de ce triste sire, c’est clairement ce qui en ressort.

      Pour ce personnage, la soumission de notre pays à l’ue est une chose merveilleuse (malgré la flagrance de ses conséquences néfastes), tout comme la partition de la France en régions ethniques, mais pour lui le problème de la France vient uniquement de sa trop forte « population non-européenne ».

      Autrement dit, il s’agit de l’archétype même du collabo : Prêt à vendre son pays, notre pays, et les principes qui ont fait ce pays, à une domination extérieure pour en débarrasser ceux que son racisme imbécile lui interdit de voir comme ses compatriotes, quand bien même il ne s’agirait de gens bien intégrés depuis des générations.

      Il est prêt à nous ramener au moyen-âge avec son rêve d’europe des régions : évidemment les notions d’égalité républicaine, de Nation comme regroupement fraternel de tous les français sans distinction d’ethnie et de religion sont totalement étrangers à ce personnage, qui n’a semble-t-il rien compris à la vraie nature de notre pays.

      Et après c’est ceux qui, comme nous, demandent la sortie de ce projet néfaste qu’est l’ue qui se font encore traiter de fachos par certains ramollis du bulbe (quoi qu’ils se raréfient ces derniers temps)...

      La prose infecte de ce lamentable demeuré est toutefois du pain béni, car elle valide pleinement le racisme implicite de la construction européenne dénoncé par Asselineau.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 17:52

      Aller voir mon profil, la référence à mon blog s’y trouve. Le reste est facile à trouver. D’ailleurs Kimbabig dans ce fil le révèle de toute façon.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 20:06

      Je peux vous le dire, qui est ce « gel d’anus au Whiskas », il m’a suffit de quelques recherches sur le Net pour m’en rendre compte

      Pourquoi insulter un pseudonyme ?

      T.Ferrier, ancien du MNR de Bruno Mégret

      Pourquoi relayer une fausse information issue d’un « wikipedia » d’extrême-droite dont les administrateurs sont proches du FN ? Pourquoi passer sous silence le fait que le MNR était un parti eurosceptique, alors que je suis un européiste pur et dur, comme vous le dites par ailleurs ?

      de Nation comme regroupement fraternel de tous les français sans distinction d’ethnie

      Contre-sens total. Une nation regroupe justement les gens de même « naissance », et ce n’est pas un hasard si la traduction en grec (ancien et moderne) de nation est « ethnos ». Vous confondez avec la notion d’empire car seuls les empires regroupent des gens très différents... donc vous êtes fondamentalement anti-républicain par définition ! Vous êtes dans le camp de Caracalla contre celui de Périclès.

      la vraie nature de notre pays.

      La France est un pays européen depuis toujours. C’est ça sa « vraie nature » et pas d’être un pays d’immigration comme les USA le sont.

      car elle valide pleinement le racisme implicite de la construction européenne dénoncé par Asselineau

      Si c’était le cas, vous ne m’insulteriez pas...

      Enfin, je suis bien content que vous enleviez votre masque en évoquant ce pauvre Asselineau, qui ne représente rien ni personne, et qui gère son groupuscule comme une secte. Je le sais très islamotrope, si pas islamomane, depuis quelques temps. C’est du Soral... ni plus, ni moins. Et c’est surtout du n’importe qui puissance mille.


    • lionel 8 avril 2013 08:55

      Merci Kimbabig pour ces précisions.



  • Le Canard républicain Le Canard républicain 6 avril 2013 09:07

    Le jubilé de l’Union Paneuropéenne à Strasbourg : http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?breve316
    Extrait : « Les 8, 9 et 10 juin dernier [2012], l’Assemblée générale de l’Union Paneuropéenne Internationale, présidée par Alain Terrenoire, s’est tenue à Strasbourg dans l’une des salles du Parlement européen. Parmi les intervenants, notons la présence de Roland Ries - sénateur&maire “socialiste” de Strasbourg -, Philippe Richert - président du Conseil régional d’Alsace - UMP -, Martin Schulz - président du Parlement européen -, Joseph Daul - un missionnaire du marché transatlantique -, Jacques Godfrain - président de la Fondation Charles de Gaulle -, ainsi que celle de Bernd Posselt, un partisan de l’instauration de droits collectifs pour les minorités ethniques. La présence de ce dernier est dans la logique de l’Union Paneuropéenne qui, dans ses principes fondamentaux, “reconnaît l’auto-détermination des peuples et le droit des groupes ethniques au développement culturel, économique et politique”. »

    J.G.


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 12:58

      l’ethnicisme européen a encore de beaux jours devant lui.....euh, je suis méchant sur ce coup.


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 13:06

      avant yavait le pangermanisme et maintenant le paneuropéanisme...


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 13:11

      le lien que j’ai déposé est celui d’un site socialiste, ce qui est intéressant c’est surtout la réflexion universitaire qu’il contient...pour le reste....je m’en fiche smiley


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 14:37

      Site socialiste mais européen, et sans aucun lien avec le PS.


    • epicure 7 avril 2013 03:25

      Site pseudo socialiste reposant sur une schizophrénie puisque opposé aux principes universalistes du socialisme sur les questions non économique, et contre le collecvtivisme éconolmique, donc au fond peu socailsite d’un poin t de vu global.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 14:18

      J’ai une citation du premier socialiste français Saint-Simon dans son ouvrage sur la réorganisation de l’Europe qui invalide tout universalisme :)

      Au XIXème siècle, y compris chez Marx, l’universalisme se résumait à l’Europe, et l’Homme pour eux c’est l’homme européen. C’est donc un faux universalisme de fait.

      Question simple : quel était l’avis de Marx sur les africains et les asiatiques ?


  • bernard29 bernard29 6 avril 2013 10:48

    ce projet est très intéressant et j’espère qu’il passera.

    « Autonomisme, indépendance » , « fin de la république » ??

    Enfin n’exagérons pas, mais vous connaissez la démocratie décentralisée et le régionalisme ?? la responsabilisation citoyenne, vous connaissez ??

    Le front de gauche qui est n’a que le mot « démocratie » à la bouche en permanence, montre là tout son jacobinisme ou centralisme rétrograde.


    • bernard29 bernard29 6 avril 2013 22:50

      ne vous énervez pas, ! c’est demain le vote. peut être qu’il y aura une bonne nouvelle pour la régionalisation.

      Et si les républicains jacobins ne sont pas contents, ils n’ont qu’a s’en prendre à eux-mêmes qui n’ont pas été capables de rendre la France démocratique, juste et équilibrée.

      En fait c’est peut être ça la SIXIEME REPUBLIQUE ???


  • Michel DROUET Michel DROUET 6 avril 2013 11:38

    D’accord avec Bernard29

    36600 communes, 2600 communautés de communes, 16000 syndicats intercommunaux, 101 départements, 22 régions et bientôt une nouvelle srtucture (les métropoles), ce qui nous donne plus de 530 000 élus, sans compter les députés européens, nos députés et sénateurs.

    Avec ce système, nous sommes la risée du monde et notre pays n’est pas mieux gouverné pour autant.

    Tout cela coûte très cher et est en totale opposition avec la démocratie locale. Les citoyens n’y comprennent plus rien et s’abstiennent de plus en plus aux élections locales.

    Et vous voudriez garder ce système anti démocratique qui ne fait que le bonheur des élus cumulards et des partis politiques en place ?

    Supprimons les Départements collectivités territoriales, diminuons le nombre de communautés de communes ainsi que le nombre de syndicats de communes.

    Après on pourra expliquer les choses au citoyen et non le manipuler en lui racontant n’importe quoi.


    • Walid Haïdar 6 avril 2013 13:43

      Ah, quand les centristes (dont les « socialistes »), la droite et l’extrême droite chantent en choeur pour la division de la France avec les paneuropéens dignes héritiers du paneuropéïsme d’avant guerre, qui n’était qu’un pangermanisme déguisé, ça fait chaud au coeur.


      Qui est pour l’affaiblissement de la nation française réellement ?

      Au moindre signal pour casser la république, la fragmenter pour donner plus de pouvoirs à des barons, tous les blaireaux montent aux créneaux.

      C’est bien comme ça.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 avril 2013 14:00

      Walid ,avec« pangermanisme déguisé » vous mettez le doigt sur ce que personne ne veut voir .
      Je retiens l’expréssion , merci .


    • taktak 6 avril 2013 14:15

      36600 communes, 2600 communautés de communes, 16000 syndicats intercommunaux, 101 départements, 22 régions et bientôt une nouvelle srtucture (les métropoles), ce qui nous donne plus de 530 000 élus, sans compter les députés européens, nos députés et sénateurs.

      ce millefeuille administratif est bien le résultat de la politique de décentralisation qui éloigne le pouvoir du peuple.
      Centralisme jacobin dites vous pour faire croire que le pouvoir serait confisqué par un pouvoir privant l’échelon local de tout pouvoir. Faisons la comparaison entre le système que vous soutenez et celui du centralisme républicain :
      L’état centralisé et déconcentré c’est :
      36 000 communes - 101 départements - L’état central + ses administrations déconcentrées au niveau des communes/cantons et des départements assurant la solidarité et l’égalité des territoires, mises au services des deux pouvoirs locaux que sont les communes et les départements. Le pouvoir s’exerce donc au niveau local par des pouvoirs très étendus des communes avec l’appui d’une administration d’état à leur service.

      L’état décentralisé et concentré c’est :
      le millefeuille que vous avez décrits avec :
      des communes privées de tout pouvoirs, une masse d’EPCI hors de tout contrôle citoyen, des départements vidés de tout pouvoirs, des métropoles sous le contrôles des villes centres et de leur barons, des régions sous le contrôles de la capitale régionale instituant un pouvoir hiérarchique et féodal sur tout les territories, un état vidé de tout pouvoir, le reste du pouvoir étant confié à une Europe totalitaire sous la coupe des marchés échappant par définition à tout contrôle populaire
      Au final, le pouvoir est bien plus éloigné géographiquement, bien plus morcelé et accaparé par les mêmes (quelques barons locaux) échappant à tout contrôle citoyen. Qui plus est, ce système, c’est la mise en concurrence des territoires, la division et l’opposition des citoyens réveillant les haines locales (voir la belgique, l’espagne, l’italie... et même la france avec les régionalismes xénophobes des identitaires qui montent partout). C’est la destruction de l’état républicain qui assure partout l’égalité des citoyens en étant l’outil de la solidarité entre territoires et la garantie de l’unicité de la loi pour tous, c’est à dire des droits et devoirs identiques pour tout les citoyens. C’est l’inféodation à des potentats locaux (la grande métropole de région). C’est la fin de l’exercice de la souveraineté du peuple, le pouvoir étant concentré dans des structures (EPCI : syndicats interco, métropoles, régions et UE) ou s’établira encore plus que maintenant une gouvernance oppaque échappant totalement aux contrôles des citoyens mais entièrement sous la coupe de la bourgeoisie.

      Une fois, cela dit, cela ne veut pas dire que l’état tel qu’il est défini par la constitution de la 5e république est une panacée démocratique. Mais le principe de la République, dans un état-nation tel que le notre, est bel et bien une garantie démocratique et de paix que la balkanisation des territoires par la décentralisation combinée à la confiscation des pouvoirs (monétaire, budgétaire et legislatifs) par l’UE remettent profondément en cause.

      SIGNEZ L’APPEL à VOTER NON ou à boycotter le référendum du 7 avril en Alsace !



    • bernard29 bernard29 6 avril 2013 17:57

      eh bien justement, supprimons les départements. Ce sera une feuille de moins.

      Quant aux métropoles je suis contre, aussi.


    • taktak 6 avril 2013 20:03

      Pourquoi les départements et pas les régions ? Pourquoi pas les multiples, couteux et opaques EPCI ?


    • Michel DROUET Michel DROUET 7 avril 2013 09:44

      Je vous donne six bonnes raisons de supprimer le Département

      http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/six-bonnes-raisons-de-supprimer-le-50233

      Pour les EPCI, je suis d’accord avec vous : il y en a beaucoup trop !

      Il faut en limiter le nombre en fonction des bassins de vie et d’emploi et non laisser leur création au bon vouloir des petits barons locaux qui arrondissent leurs fins de mois avec les indemnités.


  • foufouille foufouille 6 avril 2013 11:57

    "Pour les voisins allemands, une administration unique d’Alsace faciliterait les échanges transfrontaliers, rendrait la coopération transfrontalière plus facile »

    les alsaciens pourront bosser pour un € en allemagne ?


  • Antoine Diederick 6 avril 2013 12:53

    ...et voilà, cela commence.....l’Europe des régions.....le fédéralisme régional....

    et donc.....la fin d’un Etat, l’état français ?

    Sans doute la nécessité des hinterlands économiques est justifée , pour autant faut-il morceler un pays ?

    Il est temps que Paris, recommence à penser France en anticipant les changement nécessaires de diversité et en même temps d’unité....bref un réforme structurelle de grande ampleur, fiscale, économique , politique....enfin, j’écris cela, sous la forme d’une question.


  • alberto alberto 6 avril 2013 13:19

    Pfff ! Dès que qui que ce soit essaie de faire bouger le carcan jacobin, hop !, aussitôt une clique des gardiens du Temple se dresse pour harceler le projet de contestations les plus mesquines les unes que les autres...

    Résultat : tout est bloqué, rien ne bouge !

    Il serait peut-être temps de faire un tant soit peu confiance aux initiatives des citoyens, non ?


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 13:25

      ...mais justement , c’est le centralisme bureaucratique européen qui pousse au régionalisme, ce qui est un paradoxe....tout de même, non ?


    • kimbabig 6 avril 2013 14:46

      Ce que vous appelez « carcan jacobin » est simplement la garantie de l’égalité républicaine, du droit pour tous les Français à bénéficier des mêmes services publics partout en France.

      Apparemment ça doit vous plaire de revenir à ce qui précédait ce concept d’égalité républicaine : le féodalisme.


  • Altos85 6 avril 2013 13:32

    C’est le début du détricotage de la France. Sur ce coup là le FG et le FN sont d’accord, et ils ont raison.


    Ca me rappelle la phrase qui avait fait scandale dans les années 80 lorsque Thierry Roland avait déclaré que la coupe de France était partie à l’étranger parce que c’était Strasbourg qui l’avait remportée. 

    Ca avait choqué tout le monde, sauf en Alsace...lol

    Même si les sujets n’ont rien à voir, de voir l’Alsace se séparer de plus en plus de la France, ça choquera peut-être du monde, sauf en Alsace....





    • bernard29 bernard29 6 avril 2013 17:59

      « Sur ce coup là le FG et le FN sont d’accord » 

      c’est le seul ??


    • taktak 6 avril 2013 20:09

      bien sûr que non ce n’est pas les seuls.

      En tout cas, le matériel de vote donné aux alsaciens ne comporte que les arguments pour le oui.
      Rien que cela doit interpeller sur le caractère de progrès démocratique qu’il y a derrière ce référundum. Que l’on soit obligé de manipuler les électeurs de façon totalement anti démocratique est bien le signe qu’il ne s’agit en rien de rapprocher le pouvoir des citoyens.


  • Antoine Diederick 6 avril 2013 13:34

    en fait c’est le projet économique de cette région qui est en cause et donc c’est à Paris que le pouvoir politique doit agir au lieu de regarder son nombril...avec des querelles idéologiques bien éloignées des préoccupations économiques....


  • kimbabig 6 avril 2013 14:42

    Le retour au Moyen-Age avec ses féodalités, voilà où nous ramènent les européistes et leurs chers collabos régionalistes.

    Le retour à une époque où le petit duc de bourgogne pouvait se croire permis de s’allier avec un souverain étranger contre la France, c’est ce que prônent les régionalistes.

    Le retour à une époque où la papauté dictait aux habitants des pays d’europe ce qu’il fallait penser, dire et faire, sachant que les souverains de ces pays ne remettaient pas en cause son autorité, on commence à en voir les prémices dans le comportement des autorités supranationales de l’ue.

    Le retour à une époque d’obscurantisme et de régression à tous les points de vue.
    Voilà où ces gens nous ramènent, en ayant le culot de présenter ça comme de la modernité.

    Or, la modernité, c’est l’égalité républicaine, celle qui nous a justement débarrassés du féodalisme, qui a remplacé le découpage des anciennes provinces, issu des mariages consanguins entre petits nobliaux par le découpage harmonieux des départements, conçu pour obtenir des entités qui soient proches des gens : tout point d’un département ne devait pas être à plus d’une journée de cheval de son chef-lieu lors de leur création, ce qui correspond aujourd’hui à une heure de voiture.

    La modernité, c’est que chaque Français puisse s’installer partout où il le souhaite en ayant toujours les mêmes droits et devoirs, en bénéficiant des mêmes services publics aux mêmes conditions.

    Car la réalité de la situation actuelle est que les Français sont totalement mobiles sur l’ensemble du pays : un jour à Paris, le lendemain à Toulouse, le surlendemain à Brest (mobilité qui est, au contraire, insignifiante au niveau européen). Vouloir donner plus d’autonomie aux régions causera donc beaucoup de problèmes : si je dois déménager de Toulouse à Brest je n’ai pas envie de m’encombrer des formalités inutiles que pourrait occasionner une autonomie régionale.

    Le régionalisme sent la naphtaline, aujourd’hui les identités régionales relèvent du folklore : en se promenant à Perpignan, on entend plus parler arabe ou espagnol que catalan, sachant que la langue que l’on entend le plus est bien entendu le Français. On peut même remarquer, dans de nombreuses grandes villes du Sud, que même l’accent « sudiste » se perd (ce qui est dommage, d’ailleurs) dans la population.

    Que ce soit à Brest, Strasbourg, Perpignan ou Toulouse, les jeunes d’aujourd’hui ne parlent plus « régional », mais parlent un Français mâtiné de verlan et argot des banlieues. Voilà la réalité de la France d’aujourd’hui. Les régions n’y correspondent pas du tout.

    Elles sont trop grandes pour être véritablement proches des gens (le mec qui vit à Souillac dans le Lot se contrefout de ce qui peut se passer à Pamiers dans l’Ariège) et trop petites pour les compétences que certains voudraient leur octroyer (on a vu le désastre de la régionalisation des TER : des grandes lignes transversales assurées par des trains confortables découpées en petites lignes régionales assurées par des michelines - ces « capsules » Bombardier hideuses et chères - toujours bondées, en retard, pâtissant du manque de moyens accordés par l’autorité régionale), et surtout, elles ne sont plus représentatives de la population.

    Il est temps de prendre conscience que la France d’aujourd’hui s’est façonnée au cours des siècles en opposition aux séditions internes (le féodalisme que la Révolution a envoyé aux poubelles de l’histoire, après que la monarchie absolue aie transformé les seigneurs régionaux en courtisans rivalisant pour lécher les bottes royales) comme aux tentatives d’emprise continentale (opposition au St-Empire Germanique, guerre contre l’europe royaliste et réactionnaire gagnées par la Révolution).

    Nous ne pouvons espérer avoir un avenir que si nous maintenons fermement cette opposition. Il est nécessaire de sortir la France de l’ue, mais aussi de supprimer les régions pour ne laisser que les départements, car la collectivité locale superflue et inutile (et donc inutilement dispendieuse) est incontestablement la région.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 15:01

      Le retour au Moyen-Age avec ses féodalités, voilà où nous ramènent les européistes et leurs chers collabos régionalistes.

      Il me semble qu’au contraire les féodalités ce sont les Etats « nationaux », qui n’ont d’ailleurs plus rien de « national » depuis longtemps, puisque simples courroies de transmission de l’idéologie mondialiste. Il n’y a qu’à voir qui est à la tête de l’Etat « français » !

      Le retour à une époque où le petit duc de bourgogne pouvait se croire permis de s’allier avec un souverain étranger contre la France, c’est ce que prônent les régionalistes.

      Quel souverain étranger ? L’Europe c’est la terre des Européens. C’est la « France » mondialisée et universaliste qui ne l’est plus.

      le découpage harmonieux des départements

      Harmonieux ? Règne au contraire de l’arbitraire et du factice, vision éthérée d’un homme sans racines et sans ancêtres. Raison principale qui a amené l’Europe au bord du précipice en ce début de XXIème siècle. La réponse au mondialisme, c’est l’enracinement, la mémoire, l’héritage, le patrimoine ancestral qu’ont en commun tous les Européens, et rien que les Européens.

      un jour à Paris, le lendemain à Toulouse, le surlendemain à Brest

      En quoi une telle « mobilité » serait souhaitable ? Elle ne l’est que si on a la vision d’un homme nomade, mais au nomadisme limité à un hexagone ouvert à tous les gens du monde mais fermé aux autres européens. C’est une vision incohérente des choses.

      Si les Alsaciens se sentent alsaciens et européens, et plus français, ce qui n’est pas encore le cas notons le, c’est alors qu’ils privilégient l’enracinement au nomadisme, et c’est une excellente chose.

      Que ce soit à Brest, Strasbourg, Perpignan ou Toulouse, les jeunes d’aujourd’hui ne parlent plus « régional », mais parlent un Français mâtiné de verlan et argot des banlieues.
       
      « Merci » à l’Etat « français » alors d’être responsable de ce constat que vous faites, qui n’est pas faux mais qui justement démontre le contraire de ce que vous affirmez, à savoir la nécessité d’un réenracinement, de la prise en compte de l’identité et du lignage.

      Voilà la réalité de la France d’aujourd’hui.

      Et c’est bien pourquoi il faut s’attaquer au responsable de cette réalité, qui n’est pas l’UE, mais bien l’Etat « français » jacobin, avec son obsession de nier les différences, tout en niant aussi l’européanité du peuple français par un universalisme maladif.

      Nous ne pouvons espérer avoir un avenir que si nous maintenons fermement cette opposition. Il est nécessaire de sortir la France de l’ue, mais aussi de supprimer les régions pour ne laisser que les départements

      L’avenir des Européens, et donc bien sûr des Européens de France que sont les alsaciens, les bretons, les corses, les flamands, les basques, les catalans, les occitans, les savoyards, et bien sûr la majorité qui est franco-provençale, c’est au sein d’une Europe unie ou, aux côtés de leurs frères anglais, écossais, bas-allemands, galiciens, danois, suédois, grecs, padaniens, italiens (centre et sud, l’Italie « romaine »), ils bâtiront une Europe des peuples mais aussi un peuple d’Europe, à l’identité préservée.

      Au néo-nomade universel par l’Etat « français », il faut opposer le néo-sédentaire européen. Qui ne rêve pas de quitter Varsovie pour Paris. Qui ne rêve pas de quitter la Lorraine pour la Bretagne. Et qui, s’il le fait, se souvient de qui il est et d’où il vient. Un européen qui ne soit pas incité par le chômage de masse à quitter la terre de ses ancêtres. Un européen qui n’ait pas le sentiment de ne plus être maître chez lui, et de devoir partager sa terre avec tous les peuples du monde, votant par désespoir dans un vote populiste anti-européen alors qu’il souhaite n’être que parmi d’autres européens.

      Le jacobinisme n’a pas fondé la nation française. Il l’a assassinée. L’Etat « français » est l’ennemi du peuple français.

      Et si les Alsaciens par un vote « identitaire » disent non à l’Etat jacobin « national » et oui à l’Europe nationale, alors c’est qu’ils montrent un exemple salutaire et à encourager. Que les Etats geoliers du peuple soient brisés en haut par l’idée européenne, plus ancienne et plus forte qu’eux, et en bas par l’identité régionale ! Ce ne sera pas du tout le triomphe du mondialisme, comme le croient certains naïfs, mais sa mise à mort.

      Unir l’Europe afin que l’Europe ait les côtes assez solides pour enfin se faire respecter sur son propre sol et si besoin est dire merde au monde entier.

      Cordialement.


    • kimbabig 6 avril 2013 17:44

      Ferrier,

      Vous avez toujours été incapable de me trouver la moindre chose qui serait commune et exclusive aux pays de l’ue (comme je l’ai déjà dit, à part la Ligue des Champions...). Cet héritage culturel gréco-romain et judéo-chrétien que l’on retrouve dans la civilisation Occidentale n’est pas exclusif aux pays du sous-continent européen. Les Amériques le partagent aussi totalement, l’Afrique et le Monde Arabe en partie (l’Islam est en effet une « variante » du christianisme).

      Donc je ne vois pas pourquoi je devrais considérer un Allemand ou un Estonien comme m’étant plus semblables qu’un Québécois ou un Sénégalais qui parlent ma langue.

      Nous sommes Français, et après nous sommes des Terriens. Il n’y aucune raison pour que nous lions notre sort aux pays du sous-continent européen, et vous même n’êtes pas capable d’en donner une.

      Surtout quand on voit le résultat de la construction européenne : on a découvert avec la crise de l’euro que oui, il y a des intérêts nationaux divergents qui sont le fruit, non pas des classes dominantes, mais des volontés populaires. Suffit de voir les sondages sur la population allemande au sujet des plans d’aide aux pays Latins pour s’en rendre compte.

      « Merci » à l’Etat « français » alors d’être responsable de ce constat que vous faites, qui n’est pas faux mais qui justement démontre le contraire de ce que vous affirmez, à savoir la nécessité d’un réenracinement, de la prise en compte de l’identité et du lignage.

      Mais nos racines sont justement cette France Jacobine et Républicaine. C’est notre « logiciel ». Et l’identité d’un humain est « logicielle », elle dépend de son éducation et de son milieu culturel, et ça, vous avez vraiment trop de mal à le comprendre (cela dit, venant d’un ex-mégrétiste, ce n’est pas étonnant). La prise en compte de l’identité et du lignage, c’est justement ce qui se passait sous l’Ancien Régime : on était noble parce qu’on était de noble lignage. La Révolution a changé cette donne. Heureusement.

      La France évolue, car c’est un pays vivant. La réalité de la France actuelle vous déplaît, soit, mais comme je vous l’ai déjà dit :
      -Rien ne vous oblige à y rester
      -Changer une France devenue trop déplaisante en recourant à un « projet de grande europe », c’est exactement ce qu’on essayé de faire les collabos en 40-44 : se débarrasser du gouvernement issu du Front Populaire pour le remplacer par Pétain et Laval et tenter de liquider tous ceux qui ne correspondaient pas à l’idée qu’ils se faisaient de la France, idée qui ne collait plus à la réalité de ce pays.

      L’avenir, Ferrier, ce n’est certainement pas de rester coïncé dans son petit duché du nouveau St-Empire. Ca, c’est le passé (et pour votre gouverne, un souverain anglais est un souverain étranger, étranger = non Français, c’est pourtant simple).

      Aujourd’hui, les gens bougent, ils ne restent plus dans leur région toute leur vie, c’est une forme de nomadisme, mais limité si l’on reste dans un cadre national, car justement l’état jacobin nous permet une adaptation facile et rapide dans nos déménagements. Les Français d’aujourd’hui sont, pour la plupart, mobiles sur l’ensemble du territoire National mais très peu d’entre eux le sont sur l’ensemble de l’europe, pour des raisons linguistiques évident que seuls des européistes fanatiques comme vous s’acharnent à ne pas voir. Un Français pourra plus facilement s’adapter à Montréal ou Libreville qu’à Tallinn ou Varsovie. C’est ainsi, que ça vous plaise ou non.

      Je connaissais un sympathisant FN raciste comme c’était pas permis, qui ne pouvait pas voir un Arabe en peinture. Une fois il est allé à Londres. Il était complètement paumé, isolé, et il était bien content de rencontrer un franco-Maghrébin pour lui expliquer les usages locaux. C’est donc le Beur qu’il a identifié comme son semblable au milieu d’« européens » dont il a réalisé à quel point ils lui étaient étrangers... Donc pour votre « vote FN qui préfère les européens », vous repasserez !

      Le peuple Français ne se satisfera pas de votre prétendue « européanité » quand il faudra avaler les couleuvres des différents plans d’austérité imposés par l’ue... Car c’est bien l’ue qui impose l’austérité, et pas l’état jacobin, faudrait pas confondre !

      Le peuple Français, qui a lui un existence réelle et tangible (au contraire d’un supposé « peuple européen »), n’a pas à recevoir des ordres de Bruxelles, Berlin ou Washington. Et je me demande ou vous avez vu que le peuple Français ne souhaitait être qu’avec des européens (au MNR, sans doute... smiley smiley)

      Et je crois que l’ineptie du projet d’intégration européenne n’est plus à démontrer, au vu de ses multiples conséquences calamiteuses. Tandis que l’état jacobin s’est efforcé de garantir à tous les Français l’égalité des droits.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 20:13

      @ kimbabig

      Cet héritage culturel gréco-romain et judéo-chrétien que l’on retrouve dans la civilisation Occidentale n’est pas exclusif aux pays du sous-continent européen. Les Amériques le partagent aussi totalement, l’Afrique et le Monde Arabe en partie (l’Islam est en effet une « variante » du christianisme).

      Vous dites là encore n’importe quoi. Le génie européen n’est pas que gréco-romain, il n’est d’ailleurs que très peu chrétien en revanche, mais aussi celte, germanique et slave. Tous ces peuples sont profondément apparentés, de par la langue, de par la religion, de par la culture et aussi de part l’anthropologie. Les frontières de l’Europe ne sont pas d’abord géographiques mais avant tout humaines. L’Europe s’etend là où les Européens sont allés, donc en Sibérie mais aussi dans les Amériques, colonies de peuplement de l’Europe et donc extension de notre continent.

      Vous fétichisez des différences nationales relatives et récentes. Encore en 1880, la plupart des français parlaient en patois, ce que vous oubliez de préciser. Vous êtes le fruit de l’idéologie nationalitaire du XIXème siècle, notamment illustrée par Napoléon III et par ces historiens de gauche et et de droite, comme Michelet, qui en était encore à raconter de belles légendes pour ne pas désespérer Billancourt.

      Or le nationalisme, dont le patriotisme n’est qu’une version plus édulcorée et plus incohérente, repose sur des inventions pures et simples et sur des différences que vous exaltez d’autant plus qu’elles reposent pour l’essentiel sur du vent.

      Donc je ne vois pas pourquoi je devrais considérer un Allemand ou un Estonien comme m’étant plus semblables qu’un Québécois ou un Sénégalais qui parlent ma langue.

      Cette négation de l’européanité, avec ce ridicule réductionnisme linguistique, comme si la maitrise de la langue française faisait de quelqu’un un français, est douteuse chez vous et cache quelque chose.

      Mais nos racines sont justement cette France Jacobine et Républicaine.

      Nous ne sommes pas nés par magie en 1789, et de toute la France de Voltaire n’a rien à voir avec votre vision cosmopolite de la France. La France de 1789 se considérait comme l’éveilleuse de l’Europe toute entière, et Napoléon Ier lui-même a parlé de « république européenne », tout comme Voltaire et Rousseau. La France de 1789, c’était une France européenne et rien d’autre, celle-là même que vous niez pour justifier l’injustifiable.

      elle dépend de son éducation et de son milieu culturel

      Ne pas tenir compte de l’inné, qu’on ne transformera jamais un baudet en cheval de course, c’est bien la caractéristique principale de la folie universaliste qui préside malheureusement à la France depuis trop longtemps.

      on était noble parce qu’on était de noble lignage. La Révolution a changé cette donne.

      Mais personne ici n’a parlé de « noblesse ». La démocratie athénienne reposait sur la lignée, et on était citoyen par ses parents. Et cela a été aussi le cas sous la révolution et l’empire. Et c’est encore le cas pour la majorité des habitants de ce pays, qui sont nés français parce que leurs parents l’étaient.

      -Rien ne vous oblige à y rester

      Je suis un ayant droit. Je viens à douter que vous le soyez, car votre discours justifie toutes les colonisations. Vous cherchez à me spolier de mon héritage, alors je le défends et c’est bien normal. Or mon héritage européen parce que français, mon héritage français parce que européen, n’a rien à voir avec ce que vous en dites. C’est même le contraire. Vous voulez vendre notre patrimoine au monde entier, alors je dis non.

      Un Français pourra plus facilement s’adapter à Montréal ou Libreville qu’à Tallinn ou Varsovie. C’est ainsi, que ça vous plaise ou non.

      Vous vous contredisez. Vous dites qu’il faut maintenir le nomadisme dans le cadre national et deux lignes après qu’un français peut s’installer dans le monde entier, tant qu’on y parle en français. Si vous êtes nul en langues étrangères, c’est votre problème !

      Le peuple Français ne se satisfera pas de votre prétendue « européanité » quand il faudra avaler les couleuvres des différents plans d’austérité imposés par l’ue... Car c’est bien l’ue qui impose l’austérité, et pas l’état jacobin, faudrait pas confondre !

      Le Royaume-Uni est sans doute dans l’UE mais bénéficie de nombreuses clauses d’exception. Il n’est pas l’euro. Personne ne lui impose une cure d’austérité. Pourtant, que fait donc Cameron ? Une cure d’austérité bien plus draconienne qu’en France. Il a en outre totalement sabordé la fonction publique britannique. Or c’est votre modèle puisque comme vous il est anti-européen. Et comme vous, il préfère une immigration venue de l’ancien empire colonial plutôt que de travailleurs bulgares et roumains.

      Et je me demande ou vous avez vu que le peuple Français ne souhaitait être qu’avec des européens

      Quand les Français sont 70% à dire qu’il y a trop d’étrangers, ils pensent à qui selon vous ? Pas aux allemands, aux italiens ou aux espagnols. A la seule exception des roms, les Français n’ont aucun problème avec la présence d’autres européens sur leur sol, bien au contraire. Ils savent très bien qui brûlent les voitures et pillent les RER.

      Le général De Gaulle selon votre vision des choses n’était pas français, puisqu’il était au contraire de vous attaché à défendre les identités charnelles et non les fictions universalistes éthérés. Le général De Gaulle était un européen, qui savait d’où il venait et de qui. Quand il parlait de « patrie », il parlait du pays des pères, des ancêtres. Sa patrie, c’était la Lorraine, c’était la France et c’est aussi l’Europe. Sa patrie, il pouvait certes la retrouver au Québec, en Suisse ou en Belgique, ce qui ne l’a jamais empêché de tenir un discours célèbre en allemand en Allemagne, où il a été très applaudi. Mais certainement pas en Algérie ou au Sénégal. Quand il affirme que « l’Algérie, c’est la France », on sait qu’il pensait le contraire.

      Et cessez donc de parler du MNR qui a, sur la question européenne, des positions qui ne sont pas bien différentes des votres d’ailleurs. Pour le MNR, c’est la France d’abord. Pour vous, c’est la France seule, comme le néo-FN de « Marine ». La différence est « peau de chagrin ».

      Négation de l’européanité commune et évidente aux yeux de tous, ouverture implicite à l’immigration post-coloniale, haine des identités régionales ravalées à une sorte de folklore désuet (selon vous), oui votre modèle c’est bien la Seine Saint Denis étendue au pays tout entier.

      Votre vision est à mi-chemin entre celle de François Hollande et de Marine Le Pen. Vous trouverez devant vous non seulement des européistes sincères et déterminés, mais la grande majorité du peuple.

      Oui, votre vision des choses c’est la Seine Saint Denis étendue au pays tout entier. Ce n’est pas ceux qui veulent unifier l’Europe qui mettent en danger l’identité nationale française. Ce sont même les seuls déterminés à la sauver en la séparant d’un Etat qui la trahit.

      C’est dans une Europe unie, et sans Etat « national », que l’identité nationale des Français survivra et renaîtra. En revanche, votre Etat jacobin ne cesse de vouloir la corrompre avant de la détruire. Les régionalistes et les européistes aiment la vraie France, celle que vous détestez en vérité.


    • taktak 6 avril 2013 20:23

      @ Kimbabig.

      bien dit. bravo !

      la décentralisation, et l’europe des régions, c’est la balkanisation de l’europe. C’est le retour à la féodalité divisant les peuples et permettant le règne de multiples baronnies coalisées pour l’exploiter.

      il est toujours étonnant d’entendre des gens qui prèche sans cesse contre le repli national être ceux qui sont les chantres d’un repli régionaliste identitaire virant parfois à la xénophobie. Ceux qui nous dise que dans ce vaste monde il faut de vaste ensembles, chanter les mérites du repli sur le territoire. Ceux qui nous dise qu’il faut rapprocher le pouvoir du peuple, vouloir le confier à des métropoles, des régions à l’UE plutot qu’à des communes des départements et à l’état-nation.
      Si je comprend bien pourquoi le capital fait le choix de l’UE qui lui permet en privant les peuples de toute souveraineté d’imposer ses décisions, des régions qui lui permettent de mieux diviser pour mieux exploiter. Je ne comprends pas que des gens ce disant de gauche puisse se laisser abuser par les discours lénifiants sur l’exaltation des particularismes locaux et du sophisme nation = xénophobie.

       Moi qui suis français et républicain mais d’aucune régions comme la majorité des français aujourd’hui je n’aurais pas ma place dans votre europe des régions !
      En tant que progressiste, je sais que c’est le combat des travailleurs français qui ont arrachés ce qu’il y a de bien dans l’état français républicain, par exemple à travers le CNR ou le front populaire. Je sais que la proximité culturelle des travailleurs de france (y compris les immigrés) leur permet de se retrouver dans les mêmes partis et syndicats et de défendre le progrès social dans des institutions où ils peuvent se faire entendre. Je sais que ce que l’UE a donné aux travailleurs c’est la mise en concurence, la baisse des salaires, l’austérité, la casse des services publics et des acquis sociaux la mise en coupe réglés des biens publics de la Nation (vente à la découpe du service public de l’énergie, des télécomunications, des transports....). Je sais que la décentralisation a été un outil de ces privatisations (par exemple fin de l’ingénierie publique pour les collectivités) et a permis aux chambre de commerce d’avoir la haute mains sur les compétences de ces nouvelles baronnies.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 avril 2013 20:38

      De Gaule était du nord de la France jusqu’au bout des ongles ,et il le disait en référence à sa mère ,de vieille souche lilloise ,et à à son patronyme « De Gaule » qui n’est qu’une françisation de « De Walle » (le mur) flamand ...
      Bon ,Pétain était aussi chti ,famille du calaisis ....


    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 8 avril 2013 02:16

      Je viens de lire quelque chose dans le genre « il est français parce que ses parents sont français ». Ce n’est pas tout à fait exact : il n’y a pas encore si longtemps que le droit du sol s’appliquait à tous les enfants qui naissaient en France. Maintenant, nous avons une législation très compliquée où l’enfant né en France de parents étrangers a seulement vocation à devenir Français plus tard si lui ou ses parents le demandent.

      La nation française existe, mais ce n’est pas une nation ethnique ; c’est une nation politique et historique, c’est une nation de valeurs communes et de désir d’un avenir commun.
      En fait, tous ces trolls d’extrême droite qui s’expriment ici me sont parfaitement étrangers, ils ne partagent pas les valeurs liées à la culture et au passé de notre pays. Je ne les reconnais pas, ils ne semblent pas être citoyens de notre Nation. Aussi, ils font tache et ce serait aussi bien qu’ils aillent émigrer ailleurs. S’ils demandaient la nationalité française (je concède bien sûr qu’ils l’ont), je pense que lorsqu’ils passeraient devant le fonctionnaire de la préfecture ils ne seraient pas admis pour n’avoir acquis nos valeurs républicaines, notamment celles contenues dans les déclarations des Droits de l’Homme. 


  • Roland Franz Roland Franz 6 avril 2013 14:43

    @Antoine Diederick

    Je me contenterai de demander l’asile en Bourgogne où j’habite. Ici on m’a accepté et j’y suis parfaitement intégré à tel point que je me sens plus bourguignon qu’alsacien.

    Demandez donc à un français « de l’intérieur » s’il est parvenu à s’intégrer en alscace !
    Mission impossible dans ce territoire qui met l’ethnicisme et le particularisme au dessus de
    l’intérêt général.

    Ils sont même arrivé à faire croire la spécificité de l’alsacien comme langue, alors qu’il ne s’agit que d’un patois bas-allemand riche de quelques centaines de mots et inapte à l’abstraction.
    Quand je retourne au pays, je m’arrête dans la région d’Orbeys, où quelques irréductibles montagnards s’obstinent encore à parler le français.

    Les Alsaciens de la vallée en aval les appellent avec mépris les « Welsch », ce qui veut dire « gaulois » en alsacien. C’est tout dire !
     


  • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 14:45

    @ Antoine

    A l’Europe, et à l’Europe seule, la souveraineté.
    A la région, l’identité.

    Ca signifie qu’en effet il faut aller au bout de la logique et dans un même élan bâtir l’Europe-Nation et l’Europe des régions, car l’un et l’autre se rejoignent harmonieusement selon le principe de subsidiarité.

    L’ennemi du peuple, c’est l’Etat « national », et l’UE n’est en vérité que la somme de 27 Etats « nationaux » (« Europe des Etats », selon le professeur de droit européen Jean-Paul Jacqué). L’UE sert aux gouvernements des Etats pour mettre en place la politique libérale qu’ils souhaitent voir mise en oeuvre mais qu’ils n’osent pas assumer directement devant le peuple. L’UE est un dérivatif de la colère populaire, un bouc émissaire voulu par les Etats. Alors, bien sûr l’UE actuelle est médiocre mais c’est parce que ses prétendus promoteurs veulent qu’elle le soit.

    Si l’UE faisait du bon travail, les Européens constateraient que l’Etat « national » est devenu un boulet qui les trahit en permanence. Les gouvernements paralysent donc toute action positive que pourrait prendre l’UE et mettent à sa tête des gens comme Barroso.

    La seule façon de répondre à cette agression des politiciens contre le peuple, c’est de leur opposer une révolution européenne, mélange de 1789 (pour la France) et de 1870 (pour l’Allemagne). L’ancien régime c’est Hollande et Merkel. Les Etats « nationaux », ce sont les féodalités de seigneurs « oligarches ».

    Bâtissons l’Europe nation, avec une euro-région Alsace alsacienne au sein d’une Europe européenne, et supprimons l’échelle intermédiaire. En haut, l’Europe. En bas la communauté de communes. Au milieu, l’euro-région. Et les Etats « nationaux » dans cette équation ? Supprimés.

    L’Europe sera une ou ne sera plus qu’un champ de ruines avec des seigneuries locales se disputant ses vestiges.


    • kimbabig 6 avril 2013 16:14

      Tiens, le retour du gros Ferrier, l’ancien Mégretiste déguisé en Whiskas avec ses idées de collabo...

      Extrait d’un mail de Thomas Ferrier à un de nos rédacteurs : "[...]Par ailleurs, je n’ai jamais été adhérent au Front National mais uniquement au Mouvement National Républicain.« 

      Le MNR de Mégret était bien pire que le FN, dans la catégorie extrême-droite... Et ce guignol ose venir jouer les socialistes sur le Net en répandant son idéal d’europe aryenne...

      Eh non, le peuple c’est la Nation, rassemblement fraternel du peuple Français, c’est ça la réalité d’aujourd’hui. Ceux qui projettent de détruire la Nation en la forçant à s’intégrer à une construction européenne conçue par, et pour les financiers sont, eux, les vrais ennemis du peuple.

      Ceux qui agressent le peuple sont ceux, qui à Bruxelles, imposent des mesures d’austérité, la casse des services publics, la remise en cause des acquis sociaux, la déflation salariale. Le seul moyen pour le peuple de s’en libérer est d’abattre l’ue pour ne plus subir les diktats austéritaires imposés par Bruxelles.

      Car l’europe ne peut pas être autrement. L’europe ne peut être, comme la France, une Nation, car il n’existe pas de »peuple européen« . Il n’existe pas de raisons qui fassent qu’Allemand accepte que ses impôts servent à financer la protection sociale en Grèce,en Espagne ou en France : on en a vu sans cesse la preuve depuis le début le »crise« . Il n’existe pas de politique économique qui puisse convenir à tous les pays de l’ue : une politique bonne pour l’Allemagne est nuisible pour les pays Latins.

      Il n’existe même rien qui ne soit commun et exclusif à tous les pays européens (à l’exception de la Ligue des Champions...), et le gros Ferrier, qui voudrait son »europe-nation" (sic) a été bien incapable de trouver quoique ce soit qui corresponde à cette définition !

      Donc c’est bien l’europe le boulet. Le boulet qui lie la France à des pays déclinants, à des pays dont les intérêts, les modes de fonctionnement, et même la vision de ce qu’est ou doit être une nation sont incompatibles avec les nôtres.

      Heureusement, s’approche le temps où nous allons pouvoir être débarrassés de ce boulet. En Allemagne, la montée d’un parti anti-euro pourrait contraindre Merkel à prendre la sage décision de revenir au Mark suite aux élections de septembre.
      A Chypre, les décisions prises reviennent à exclure le pays de la zone euro.
      En Italie, l’européiste Monti, garant de la soumission de la péninsule à l’europe, a été balayé par le peuple, tandis que les eurosceptiques ont cartonné.

      Pour sauver leur construction aberrante et nuisible, les européistes essayent de favoriser le régionalisme pour affaiblir les Nations. Tout ce qu’ils pourraient réussir, c’est affaiblir les solidarité nationales (on l’a vu avec les Catalans qui ne veulent plus payer pour les autres Espagnols), mais certainement pas en créer une à l’échelle de l’ue (c’est d’ailleurs nullement le but puisqu’il s’agit de diviser pour mieux régner).

      Or le régionalisme est mort en France, seuls subsistent quelques îlots de forte vernacularité (dont l’Alsace, qui a en plus la particularité de voter à droite quand le reste du pays vote à gauche) : l’argument principal de ce référendum n’est pas de créer un quelconque état fédéré alsacien, mais de réduire les coûts cumulés des institutions départementales et régionales (ce qui sera fait de façon plus efficace en supprimant la région).

      Il faut espérer que l’agonie de l’europe soit rapide, car elle est inéluctable à terme.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 16:33

      @ kimbabig

      Quand on commence sa réponse par des insultes aussi stupides qu’inutiles, tout en allant s’alimenter en « on dit » sur une léproserie internétique (en l’occurence, « metapedia ») où règne en maître le bobard, c’est mal parti. Mais puisque une nouvelle leçon de savoir vivre et d’intelligence politique vous semble nécessaire, allons-y.

      Eh non, le peuple c’est la Nation, rassemblement fraternel du peuple Français

      Vous ne savez même pas ce qui définit une nation. Entre européens, que tout rassemble, nous n’aurions aucun destin commun, mais en revanche nous aurions avec des français de toutes horizons, de toutes origines, de toutes confessions ? C’est ridicule. Et c’est bien la démonstration par excellence que les souverainistes, dont font partie Marine Le Pen et l’administrateur du « pedia » que vous citez aussi d’ailleurs (candidat du FN sur la cité des Namnètes aux municipales), ne sont pas des véritables défenseurs du peuple.

      Ceux qui agressent le peuple sont ceux

      Bruxelles n’est pour rien dans les émeutes de banlieue de 2005, dans l’attaque de diligence du RER D et dans l’insécurité grandissante. Bruxelles n’est pour rien non plus
      dans la hausse des impôts, dans la répression extrême contre les automobilistes (péages et radars), et pas davantage d’ailleurs dans l’élection de François Hollande, que les institutions françaises protègent mais si 75% des français ne veulent plus de lui.

      Que l’UE actuelle, et je précise « actuelle », ne serve pas les intérêts des Européens, c’est vrai. Mais Jérôme Cahuzac que je sache ne les sert pas non plus, ni son premier ministre, ni son président. Quand le directeur de campagne du candidat « socialiste » sert aussi la finance internationale, je ne vois pas le rapport avec l’UE.

      L’UE est soumise au diktat des marchés, mais comme le sont tous les pays européens, y compris ceux qui n’ont pas l’€, y compris ceux qui ne sont même pas dans l’Union Européenne (l’Islande).

      L’europe ne peut être, comme la France, une Nation, car il n’existe pas de »peuple européen« .

      Vous avez tort, et dans ce cas là, la France n’est pas non plus une nation, parce que dans ce cas là un basque, un breton ou un alsacien, ce n’est pas un français, et je ne parle même pas des migrants allogènes. En niant la réalité de l’européanité, vous niez la réalité de l’ « identité nationale » en même temps.

      Le boulet qui lie la France à des pays déclinants

      J’avais oublié que vous étiez un partisan déclaré de la substitution de peuplement et que vous souhaitez que les européens de France soient minoritaires sur leur propre sol à l’horizon 2050. Si c’est cela être un défenseur de la « France », il vaut mieux qu’elle ne soit pas défendue.

      la montée d’un parti anti-euro
       
      Vous parlez du dernier groupuscule « nationaliste » à la mode, au point où Le Monde s’est senti obligé de faire un article pour dire à quel point ils étaient insignifiants et divisées ? C’est « peanuts », zéro, quedalle !

      Il faut espérer que l’agonie de l’europe soit rapide, car elle est inéluctable à terme.

      Ne vous inquiétez pas, grâce à vos « nouveaux amis », elle sera rapide. Le problème, c’est qu’il n’y aura plus de France non plus.

      L’europhobie, c’est le nationalisme des imbéciles mais aussi le socialisme des abrutis. Merci d’avoir démontré remarquablement que comme Marine Le Pen, votre haine pathologique de l’Europe vous aveugle et vous rend odieux aux yeux du plus grand nombre.

      Merci d’avoir démontré que l’européisme est la solution et que vos idées mousies sont le problème.

      Cordialement :)


    • kimbabig 6 avril 2013 18:22

      Ferrier,

      Je crois que c’est vous qui avez besoin d’une nouvelle leçon, car visiblement celle que je vous ai donnée en juillet ne vous a pas suffit. Vous vous acharnez toujours à cracher sur notre pays tel un gosse ingrat qui crache sur sa mère, alors que je vous rappelle que c’est cette France Républicaine qui vous a permis de suivre vos études.

      Encore une fois, si vous avez des idées proches des collabos, ce n’est pas ma faute, il n’y a qu’à lire votre prose pour s’en rendre compte.

      Franchement, quand on en vient à comparer de simples faits divers dans les trains avec l’asservissement organisé de notre pays, je crois qu’on a de sérieux problèmes de réflexion et d’analyse... Ou qu’on essaie délibérément de tromper la population sur ce qui menace vraiment ce pays.

      Ce n’est pas moi qui vient du MNR de Mégret, que je sache...
      En parlant d’idées moisies, de la part de quelqu’un qui rêve de régionalisme féodal et d’europe blanche, c’est franchement l’hopital qui se fout de la charité !

       smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley

      Vos idées sont justement celles qui nous mènent à la régression généralisée. Moi, je veux que notre pays, la France, marche vers l’avenir, son avenir. Et cet avenir n’est pas dans l’ue ou dans une construction européenne.

      La fin de l’europe sera justement une libération pour la France et l’ensemble des pays de l’ue, car chaque pays pourra mener la politique qui correspond aux aspirations de son peuple, ET CES ASPIRATIONS NE SONT PAS LE MÊMES SELON LES PAYS.

      Vous trouvez le parti anti-euro groupusculaire ? On verra en septembre. Et ce qu’on ne risque pas de voir, en septembre, c’est qu’une majorité d’Allemands acceptent de financer la protection sociale des autres pays. Et ça, ça démontre bien qu’il n’y a pas de solidarité à l’échelle européenne, alors qu’à l’échelle nationale, elle est effective depuis longtemps, grâce justement à l’état jacobin : Paris paie pour l’Ardèche, la Creuse, la Martinique... Et c’est admis par la majorité de la population.

      Les ressortissants des autres pays de l’ue ne sont nos semblables qu’en tant que Terriens et Humains, point barre. Ils ne sont pas prêts à assumer financièrement une intégration européenne, et réciproquement. C’est la raison qui fait que cette intégration est un projet nuisible, particulièrement au plan économique et social.

      Vous avez le socialisme abruti, car vous pensez que les autres pays vous nous le financer, alors que la population de ces pays n’en a manifestement aucune envie. Si on veut du socialisme, on ne peut l’avoir, nous, Français, que par nous-mêmes.

      Vous avez le nationalisme imbécile car, un nationalisme l’est par définition (contrairement au patriotisme républicain que je défends), mais en plus vous voulez détruire la Nation au profit d’un projet échafaudé pour garantir les intérêts des financiers.

      Allez, coucouche panier le gros Ferrier, retournez jouer avec vos petits amis du MNR...

       smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 19:39

      Vous vous acharnez toujours à cracher sur notre pays tel un gosse ingrat qui crache sur sa mère, alors que je vous rappelle que c’est cette France Républicaine qui vous a permis de suivre vos études.

      A présenter la France comme une mère, on se demande si vous n’êtes pas atteint du syndrome d’Oedipe :)

      Encore une fois, si vous avez des idées proches des collabos, ce n’est pas ma faute, il n’y a qu’à lire votre prose pour s’en rendre compte.

      Vous mélangez les époques et vous confondez les occupations, je le crains.

      En parlant d’idées moisies, de la part de quelqu’un qui rêve de régionalisme féodal et d’europe blanche, c’est franchement l’hopital qui se fout de la charité !

      La vision maurrassienne de la France seule, relayée par divers islamomanes d’ailleurs (Soral en tête), c’est sans doute très « moderne » (sic). Ce qui est amusant, c’est que vous semblez ignorer que les constructions nationales sont très récents, comme l’a démontré Anne-Marie Thiesse. C’est vous qui en vérité êtes dans la construction reposant sur des mythes, alors que l’européanité, elle, est une réalité.

      Moi, je veux que notre pays, la France, marche vers l’avenir, son avenir. Et cet avenir n’est pas dans l’ue ou dans une construction européenne.

      Ce n’est pas dans un nouvel empire colonial inversé. Or vos idées sont celles qui ont mené la France vers la folie coloniale et désormais vers un délire universaliste et métisseur dont la grande majorité des Français ne veut pas. L’avenir que vous défendez, c’est celui d’une Seine Saint Denis élargie à la France entière.

      ET CES ASPIRATIONS NE SONT PAS LE MÊMES SELON LES PAYS.

      Un mythe. Ce n’est pas parce que la France, enchaînée par le boulet de l’immigration post-coloniale, n’est pas capable de rivaliser avec l’Allemagne qu’il faut être jaloux. Car les Français ne sont pas différents des Allemands et tout aussi capables d’être efficaces qu’eux.

      Vous êtes en vérité complexé par les allemands, alors qu’ils ne sont en rien différents de nous.

      Et ce qu’on ne risque pas de voir, en septembre, c’est qu’une majorité d’Allemands acceptent de financer la protection sociale des autres pays.

      Ce n’est pas comme la France qui finance la protection sociale de millions de migrants économiques...

      Paris paie pour l’Ardèche, la Creuse, la Martinique... Et c’est admis par la majorité de la population.

      Vous m’excuserez de penser que beaucoup de français n’ont aucune envie de payer pour les dom-tom mais rêveraient plutôt de leur indépendance !

      Les ressortissants des autres pays de l’ue ne sont nos semblables qu’en tant que Terriens et Humains, point barre.

      C’est la négation des évidences. Le monde entier sait pertinemment ce qu’est un européen, à part vous visiblement. Ils savent que l’Europe est spécifique, que les constructions nationales n’ont pas deux siècles et ne pèsent rien par rapport à l’héritage grec, romain et nordique qui nous est commun. Pouchkine, Dante, Shakespeare et Cervantès, tout comme Homère et Virgile, sont notre bien commun. Il n’y a pas de génie français, Vercingétorix et Clovis n’ont jamais créé la France. Vous vivez dans des mensonges nés au XIXème siècle.

      Si on veut du socialisme, on ne peut l’avoir, nous, Français, que par nous-mêmes.

      C’est le syndrome de la grenouille qui veut ressembler au boeuf et à la fin explose en raison de son arrogance. Le socialisme « français » face à la Chine et à l’Inde, vaste blague. Doublement vaste blague à partir du moment où il est en plus en faveur de l’immigration.

      arantir les intérêts des financiers.

      Allez, coucouche panier le gros Ferrier, retournez jouer avec vos petits amis du MNR...

      Vos insultes n’impressionnent personne ici, et je me contrefous du MNR, qui n’a que je sache jamais été en faveur d’une Europe unie, mais au contraire partisan, tout comme vous, de la France seule.

      Le pire c’est que votre discours associe la bêtise de l’extrême-gauche avec celle de l’extrême-droite, à savoir dans le même temps universalisme désincarné et nationalisme étroit et sectaire.

      L’Europe unie serait impensable mais tout le monde aurait vocation à devenir français, surtout les anciens sujets de l’empire colonial ... c’est la vision primaire d’un Philippot, d’un Asselineau, d’un Soral...

      Ne cherchez pas à jouer avec moi l’inversion accusatoire, puisque votre discours est exactement le même que Marine Le Pen.


    • kimbabig 6 avril 2013 21:26

      Et ça continue dans la débilité, Ferrier...

      Vous voulez diviser le peuple Français en fonction des régions ou des ethnies, pour mieux le soumettre à votre « chère » europe supranationale.

      L’europe nous asservit, réduit notre protection sociale à néant, mais non, c’est merveilleux, tout ce qui ne va pas est de la faute de ces méchants immigrés de nos anciennes colonies.

       smiley smiley smiley smiley

      En fait, vous reprenez à loisir les arguties les plus détestables du FN...
      Parce que cette « européanité évidente », je crois que vous êtes bien seul à la voir, avec vos petits amis...
      Parce que visiblement les habitants des autres pays ne la jugent pas valable comme motif pour être solidaires financièrement avec la patrie d’Homère et Aristote. Pas plus que les Français d’ailleurs...

      Alors qu’en 1958, les Français avaient accepté par référendum la constitution qui organise la solidarité au plan national, y compris avec les DOM-TOM.

      Je n’ai aucun complexe vis à vis des Allemands. Ils veulent une monnaie forte, pas de salaire minimum, des sites de recherche d’emploi par enchères négatives ? Très bien. C’est leur problème. Qu’ils fassent ça chez eux, en France, on n’en veut pas. C’est bien la preuve que contrairement aux âneries que vous pouvez débiter, LES PEUPLES DES PAYS DE L’UE ONT DES ASPIRATIONS INCOMPATIBLES.

      Par contre, vous avez des complexes face à l’Inde et à la Chine, des complexes injustifiés : si la France ne pourra pas être plus forte que ces pays au 21ème siècle, elle a largement les moyens de leur tenir tête et d’exister sur la scène internationale : avec 1% de la population mondiale, 6ème puissance économique de la planète, la France souveraine n’aura rien à craindre de personne !

      Nous avons un génie Français, que ça vous plaise ou non. Nous avons de bonnes écoles, universités, une population jeune et dynamique.

      Votre europe, on en a pas besoin. Elle nous nuit, à nous, Français, comme elle nuit aux peuples des autres pays membres.

      Vous vous acharnez à ne pas vouloir le voir, c’est votre droit, mais il n’empêche que c’est ce que l’on constate tous les jours en observant les méfaits de l’ue agonisante.

      Moi, je ne spolie personne, c’est vous qui souhaitez jeter aux orties l’héritage de la Révolution, la République Jacobine, donc c’est vous qui visez à spolier le peuple Français de son héritage. Et vous vous permettez même de mettre en doute ma qualité de Français, alors que vous ne me connaissez même pas... On croirait lire un pétainiste qualifiant les résistants d’« enjuivés » !

      Alors pour votre gouverne, je suis Français sur 8 quartiers, mon vieux !


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 21:33

      a Monsieur Vilkas,

      « A l’Europe, et à l’Europe seule, la souveraineté.
      A la région, l’identité.
       »

      Je ne suis pas d’accord avec vous....ce n’est pas ce qui m’attire....ce n’est pas ce qui est bon.

      Remettre le pilotage des pays européens à une « souveraineté européenne » est une utopie, le projet européen est important mais il doit être revu et amendé....il est confus, arbitraire inefficace.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 22:33

      Vous voulez diviser le peuple Français en fonction des régions ou des ethnies, pour mieux le soumettre à votre « chère » europe supranationale.

      Non, je prends acte de différences entre français, qui ne sont pas plus importantes mais pas moins qu’entre européens. Ce qui veut dire que vos arguments contre l’existence de l’européanité se retournent aussi contre l’idée de francité et pour les mêmes raisons, car votre argumentaire est d’essence mondialiste. En outre, je ne pense pas l’Europe comme supranationale mais comme nationale, la nation européenne.

      tout ce qui ne va pas est de la faute de ces méchants immigrés de nos anciennes colonies

      Votre remarque indique que vous avez choisi votre camp.

      Parce que cette « européanité évidente », je crois que vous êtes bien seul à la voir, avec vos petits amis...

      Demandez donc à un africain, à un asiatique et même à un américain ce qu’est un européen. Ils sauront vous répondre aisément. Les européens, ce sont ceux qu’on appelle « gaulois » dans certaines banlieues.

      Parce que visiblement les habitants des autres pays ne la jugent pas valable comme motif pour être solidaires financièrement avec la patrie d’Homère et Aristote. Pas plus que les Français d’ailleurs...

      Ils me semblent qu’ils ne sont pas opposés à cette solidarité naturelle, contrairement à ce que vous dites, mais qu’ils aimeraient en revanche que cela soit utile. Or beaucoup ont le sentiment d’être face à un puits sans fond. C’est bien pourquoi il faut donner du sens à l’Europe politique, et donc la reprendre à ceux qui actuellement président aux destinées de nos pays. C’est l’oligarchie mondialiste qu’il faut combattre, avec tous ses séquelles, mais certainement pas au nom d’une vision fantasmée, et cosmopolite, de la France.

      Alors qu’en 1958, les Français avaient accepté par référendum la constitution qui organise la solidarité au plan national, y compris avec les DOM-TOM.

      La question leur a-t’elle été posée en des termes qui leur auraient permis de distinguer les deux ? Le coût exorbitant des dom-tom leur avait-il été donné ? Il n’y a aucun doute qu’en cas de référendum, ce que l’on appelle non sans raison les derniers confetti de l’empire, les français leur diraient sans été d’âme « ciao ». Comme les alsaciens vont dire demain ciao aux départements...

      Ils veulent une monnaie forte, pas de salaire minimum, des sites de recherche d’emploi

      Vous ne savez rien des allemands et encore une fois vous confondez le gouvernement et le peuple.

      LES PEUPLES DES PAYS DE L’UE ONT DES ASPIRATIONS INCOMPATIBLES

      Vous ne savez pas faire la différence entre un peuple et son gouvernement. Les allemands, ce n’est pas Merkel. Les français, ce n’est pas Hollande. Vous êtes un étatiste forcené qui ne voie pas qu’une nation et un état ne sont pas des mots synonymes et encore moins interchangeables.

      Ce que veulent les gouvernements, franchement, on s’en fout !

      elle a largement les moyens de leur tenir tête et d’exister sur la scène internationale 

      Elle ne le fait pas parce qu’elle ne le peut pas. On n’est pas en 1914 et il faut justement regarder le monde tel qu’il est au lieu de se gargariser de fantasmes, ou de mensonges.

      Nous avons de bonnes écoles, universités, une population jeune et dynamique.

      Nous n’avons pas une population jeune, mais une jeunesse importée, ce qui n’a rien à voir. Le taux de natalité des français dits « de souche » est à peu près le même que chez nos voisins européens.

      Moi, je ne spolie personne, c’est vous qui souhaitez jeter aux orties l’héritage de la Révolution

      Vous confondez avec une « révolution nationale ». L’héritage de la révolution s’étend à toute l’Europe, et pas à la seule France. Et la France voltairienne n’a jamais cherché à répandre ses idées en dehors de l’Europe. Je vous rappelle que pour les révolutionnaires de 1789, l’Europe était pour eux aussi une évidence.

      Et vous vous permettez même de mettre en doute ma qualité de Français, alors que vous ne me connaissez même pas...

      Je ne fais que m’interroger. Il y a deux catégories d’europhobes. Il y a ceux qui ne se considèrent simplement pas comme européens parce qu’issus de la diversité (le sentiment européen dans les dom-tom est d’ailleurs inexistant), et il y a ceux qui pour des raisons générationnelles ont une vision nostalgique de la France des années 50. J’ai pu être confronté aux deux formes.

      Alors pour votre gouverne, je suis Français sur 8 quartiers, mon vieux !

      Vous appartenez donc à la seconde catégorie. Vous vivez dans la nostalgie d’une France fétichisée et fantasmée, alors même qu’elle n’a jamais été qu’une vue de l’esprit. Par ailleurs, la CEE existe depuis 1957, faisant suite à la CECA créée en 1954. C’est donc une vieille histoire. Vous devriez finir par vous habituer. On n’est plus en 1789, ni en 1914, et pas plus en 1940 qu’en 1944.

      En 1914, l’Europe même divisée dominait la planète. En 2014, elle n’est même plus maître chez elle. La raison principale en a été l’incapacité des Etats européens à s’unir, comme pour les cités grecques au IVème siècle avant notre ère. Cette maladie, Nietzsche l’a appelé le « nihilisme européen ». Vous êtes en plein dedans.

      Et je maintiens et persévère en disant que vos idées mèneraient à étendre la situation de la Seine Saint Denis à tout le pays. En revanche, instaurer un Etat européen à la place de l’Etat français permettra de fait de réeuropéaniser la France, donc de la rendre à ses légitimes propriétaires.


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 23:00

      il serait possible en effet de faire ce parallèle avec l’antiquité grecque, Athènes à Paris, Sparte à Berlin....etc...oui, il serait possible que face aux barbares la mésentente des Cités crée le vide propice à la perte définitive, mais voilà que le régionalisme invite à la sous-cité-état.....que le terroir fasse sa loi dans son petit limes rassurant, paisible et rassurant....ah , que nous sommes si bien ensemble...certes cela peut créer du génie particulier dont nous avons si souvent besoin....et qui manque cruellement....mais voyons le génie européen autrement enfin essayons .... smiley


  • aigle 6 avril 2013 15:11

    Electoralement ; Il s’agit également d’un formidable et inédit scandale  : les trois collectivités territoriales UMP organisant le scrutin (Conseil Régional d’Alsace, Conseil Général du Bas-Rhin et Conseil Général du Haut-Rhin) en vue de leur propre fusion au sein de ladire Collectivité Terrioriale d’Alsace, ont :


    refusé de transmettre les professions de foi (c’est à dire que pour la première fois depuis Vichy des électeurs sont amenés à se prononcer sans supports programmatiques immédiatement accessibles - et cela, bien qu’ils aient été produits -),


    envoyé, a contrario, un 4 pages grossièrement militant en faveur du projet.

    Rappel : 3 « groupes » (c’est la désinence officielle) sont en faveur du Oui (UMP - UDI, Europe Ecologie - Les Verts, PS du Haut-Rhin) et 4 lui sont opposés (Front de Gauche, Debout La République, Front National et PS 67 - qui laisse à ses électeurs le choix entre l’abstention et le Non-)


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 15:21

      Concernant les partis politiques,
      - l’UMP est globalement pour, tout comme l’UDI et EELV [et aussi Antoine Waechter]
      - le PS est divisé, le PS local étant plutôt contre, le PS national étant plutôt pour
      - le FN est divisé, le FN local était plutôt pour mais a été rappelé à l’ordre par le FN national de « Marine », complètement jacobine et évidemment comme Philippot à fond contre (europhobie et haine du régionalisme, alors que dans le même temps le FN abandonne la lutte contre l’immigration)
      - comme d’habitude le Front de Gauche a exactement la même position que le Front National
      - DLR est contre (même position que le FN)
      - Alsace d’abord est pour
      - le Bloc Identitaire est pour


    • aigle 6 avril 2013 15:37

      Seuls 7 « groupes » ont été habilités à faire campagne (pour cela il fallait pouvoir prouver - même solidairement avec d’ex candidats individuels, avoir obtenu, au plan départemental 5 % au moins des suffrages à de récents scrutins locaux listés) ; ces 7 groupes sont :

      - « Majorité alsacienne » (UMP, UDI et « indépendants »),
      - Europe Ecologie - Les Verts,
      - Front de gauche,
      - PS du Haut-Rhin
      - PS du Bas-Rhin,
      - Debout la République (allié aux souverainistes de gauche du MP’ EP et à des élus locaux),
      - Front National,

      Ni Alsace d’Abord (qui mène sa propre campagne en faveur du oui), Ni les Identitaires ne sont accrédités, et seuls les 7 groupes précités peuvent participer à la campagne officielle).

      Mais de toute façon, comme ont dit en alsacien, les 3 collectivités organisant le scrutins « se sont assis » sur la norme républicaine en refusant de transmettre la documentation explicative des différents « groupes » officiellement accrédités.

       


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 15:55

      @ Aigle

      Merci pour ces précisions utiles. Mais je ne réduisais pas mon propos à ceux officiellement en campagne.

      Le fait est que, y compris au sein de l’électorat FN, le oui est nettement majoritaire dans les sondages d’opinion.

      L’enjeu est la participation, non le résultat, qu’on connait d’avance, et qui s’il est validé (25% de oui dans chaque département), constituera une excellente avancée.

      Que l’UMP soit favorable au projet montre qu’elle est au contraire de ce qu’affirme Roland fidèle à De Gaulle, qui souhaitait une Europe européenne et pas une France afro-musulmane, et qui a oeuvré toute sa vie pour la réconciliation franco-allemande (élargie à la Russie, une fois débarrassée du bolchevisme). De Gaulle n’a jamais été un souverainiste, et ceux qui se réclamaient de cette idéologie se réclament aussi de lui ne l’ont pas compris.

      De Gaulle était pour une Europe européenne. Une Europe libre de toute tutelle américaine. Son refus du Royaume-Uni dans la CEE était motivé uniquement par le fait qu’il voyait en lui un cheval de Troie des USA, sans pour autant qu’il ait jamais nié le caractère strictement européen du peuple britannique.

      L’europhobie c’est la haine des européens. Elle est d’ailleurs exprimée aussi bien par des nationalistes pro-FN que par des immigrés. Et la germanophobie dominante dans ce fil est difficilement supportable, je dois l’avouer.


    • aigle 6 avril 2013 16:54

      Tiens... Haine de« l’Européen », par les « Etranger »s (notion tout aussi réductrice qu’englobante). Citation d’ « Alsace d’Abord » (parti issu du FN et qui eut son heure de gloire et atteint les 10% en Alsace) et des « Identitaires » (auquel le précité demeure lié malgré des dissensions récurrentes au sein du microcosme... ).

      Vous me paraissez proche de ladite mouvance (« identitaire »), Gelezinis... N’est-il pas ?


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 17:05

      @ aigle

      Vous semblez superficiellement bien informé, même si vous ne l’êtes pas aussi bien que vous le pensez, mais ce n’est pas grave.

      Haine de« l’Européen », par les « Etranger »s

      Le non au référendum « constitutionnel » de 2005 a été de plus de 67% dans le département de la Seine Saint Denis.

      Citation d’ « Alsace d’Abord » et des « Identitaires » 

      Je les ai cités pour montrer que la position du Front National sur cette question était en opposition non seulement avec la majorité de ses électeurs en Alsace mais aussi avec d’autres mouvements que l’on rattache à tort ou à raison à l’extrême-droite, comme le Réseau-Identités (dont est membre Alsace d’Abord), le Bloc Identitaire (qui est pourtant plus eurosceptique) ou même la Nouvelle Droite Populaire (de Spieler).

      Quant à « ma chapelle », en tant qu’européiste révolutionnaire, elle est partout où j’estime que le message que je porte doit être entendu, et sans ostracisme.


  • Roland Franz Roland Franz 6 avril 2013 15:38

    Ce référendum initié par L’UMP, prouve que ce parti a définitivement abandonné toute référence au Gaullisme.


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 21:27

      ...en effet....


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 21:52

      il faut bien dire que le Gaullisme transcende les partis, transcende la Nation mais pas du tout dans un but nationaliste , c’est plus large que cela....etc

      ICI  , Aristote à partir de la neuvième minute et sutout l’appel du Général de Gaulle, qui est l’exemple historique même de l’exerce de la finalité aristotélicienne etc...

      Et donc, la ligne droite ou l’arabesque ?


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 22:34

      fô même dire que si Aristote voyait en Périclès l’homme de suffrage électif, une hybris forte a mis fin à l’âge d’or...etc...

      pour le moment nous enterrons le 20 ème siécle....après nous verrons et après, c’est maintenant...

      va falloir faire preuve d’imagination... smiley


    • Antoine Diederick 7 avril 2013 19:17

      ..tiens cela n’a pas plu, « moinssage »


  • alinea Alinea 6 avril 2013 16:08

    Les alsaciens ont-ils jamais su s’ils voulaient être français ou allemands ? Le gâteau allemand leur semble peut-être meilleur aujourd’hui ?


  • foufouille foufouille 6 avril 2013 16:37

    « Qui ne rêve pas de quitter Varsovie pour Paris. »
    Qui ne rêve pas de quitter Paris pour la bulgarie avec 100€ par mois
    bon troll europeiste


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 16:49

      @ foufouille

      Sous prétexte que la commission européenne veut payer des agents d’influence sur internet pour défendre l’UE, tout défenseur de l’Europe politique (UE ou pas d’ailleurs) serait nécessairement un troll ? Le stalinisme des europhobes est pathétique et tout est bon pour sâlir son interlocuteur, lorsque l’on n’est pas capable de lui opposer des arguments pertinents. 0 pointé.

      Bien sûr qu’il n’est pas souhaitable pour quiconque de quitter sa famille, sa terre, sa ville. Un bulgare aime son pays, comme un français, et a envie d’y rester. C’est bien pour des raisons économiques ou pour faire des études qu’on se déplace, mais pas par principe.

      Mais les mondialistes n’ont aucune idée de l’importance de l’enracinement et de l’identité. Et quand en ils prennent le masque de « nationalistes » hexagonaux, alors c’est encore plus grotesque.


    • foufouille foufouille 6 avril 2013 17:23

      « tout défenseur de l’Europe politique (UE ou pas d’ailleurs) serait nécessairement un troll ? »

      troll benevole et bourgeois
      Qui ne rêve pas de quitter Paris pour la bulgarie avec 100€ par mois ?.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 17:30

      Avez-vous un quelconque argument à opposer au fait que personne n’ait envie par principe de quitter sa terre natale ? Et je ne vois pas en quoi mon propos relèverait du trollage... alors que vos messages de moins de deux lignes s’y apparentent bien davantage par ailleurs.


    • foufouille foufouille 6 avril 2013 20:42

      des millions le font pour l’argent ...........


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 20:59

      Oui. C’est pourquoi je prône aussi l’harmonisation sociale européenne. Elle empêchera le dumping social à l’intérieur de l’Europe et mettra un gros frein aux migrations économiques internes au continent.


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 22:19

      a Monsieur Vilkas,

      l’intégration européenne suppose a terme, une harmonisation totale.....

      ce qui est à l’heure actuelle impossible....tant du côté allemand que Français....

      à moins d’un cataclysme nous forçant nous les européens à revoir tout l’ensemble de nos relations historiques et actuelles réelles....

      Il y a un très gros problème....

      C’est pour cette raison qu’il ne peut avoir de divergences spécifiques qui seraient celles de la spécificité régionale au dessus de la spécificité de la notion d’Etat. C’est au centre qu’il revient de voir la périphérie et la limite ....c’est le gros débat d’une décentralisation réussie qui montre la tête
      soucieuse des membres....

      A en croire l’Europe des régions et les coopérations transfrontalières la Belgique devrait s’associer avec le Palatinat....et bien soit, pourquoi pas, formons un nouveau pays dans lequel nous parlerons trois langues, le nieder, l’allemand et le français....etc....


    • lionel 7 avril 2013 14:55

      Il n’y a rien à vous opposer. Vous vous épanchez comme un schizophrène et je doute que vous puissiez dialoguer. 


      De tout temps, à l’évidence, des hommes ont quittés leurs terres natale. Des dizaines de milliers de personnes issues de peuples « européens » ont quittés leurs « terre natale »pour aller envahir d’autres peuples et ils s’y sont fixés. On retrouve cette constante sur toute la terre et en tout temps. 

      Il ne s’agit surtout pas d’une apologie du nomadisme, je ne parle pas des nomades mais de nos ancêtres, de notre histoire.

      Quand à moi, lorsque je vous lis, je préfère mes concitoyens d’origines arabo-berbère, africaine que vous assimilez à la délinquance à des Lettons ou des Lituaniens obligés de s’exiler pour fuir la privatisation de leur nations dirigées par d’anciens Nazis.





    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 16:01

      @ Lionel

      Il n’y a rien à vous opposer. Vous vous épanchez comme un schizophrène et je doute que vous puissiez dialoguer. 

      J’adore. Vous fermez toute possibilité de dialogue en prétendant que c’est l’interlocuteur qui ne veut pas dialoguer. C’est effectivement un argument imparable.

      Des dizaines de milliers de personnes issues de peuples « européens » ont quittés leurs « terre natale »pour aller envahir d’autres peuples et ils s’y sont fixés.

      Vous voulez plutôt dire des dizaines de millions de personnes. Et ils ne se sont pas contentés en effet d’envahir d’autres peuples (je doute que les amériniens et les aborigènes aient apprécié d’ailleurs). Ces migrations, dans un sens comme dans un autre, ne peuvent pas être considérés moralement comme une bonne chose.

      Quand à moi, lorsque je vous lis, je préfère mes concitoyens d’origines arabo-berbère, africaine que vous assimilez à la délinquance à des Lettons ou des Lituaniens obligés de s’exiler pour fuir la privatisation de leur nations dirigées par d’anciens Nazis.

      Pourquoi alors vous sentez vous obligé de dénoncer une construction européenne qui repose sur les mêmes postulats erronés que vous ? Quant à affirmer que les pays baltes seraient dirigés par d’anciens nazis, c’est faux puisqu’ils sont plutôt dirigés par des exilés revenus des USA et qui servent fidèlement la politique russophobe de l’oncle Sam. Quant à la « fuite » des Lettons ou des Lituaniens, c’est une vue de l’esprit puisque ce sont ceux qui s’exilent le moins justement.

      Mais tout comme Mélenchon avec son propos méprisant envers les Lituaniens en 2005, vous parlez simplement de sujets que vous ne maîtrisez pas.

      Sinon, juste une petite remarque, le IIIème reich est tombé en 1945, soit il y a exactement 68 ans. Ce qui veut dire qu’un jeune de 18 ans en 1945 aurait aujourd’hui 86 ans. Vous croyez encore qu’il y a d’anciens nazis de 86 ans minimum pour diriger des pays en Europe centrale et orientale ?

      Par ailleurs, sur la simple problématique migratoire, croyez-vous que les 70% de français qui considèrent qu’il y a trop d’étrangers pensent à des Lettons ou des Lituaniens ? Le livre d’Obertone, aussi contestable soit-il (et il l’est), se base aussi sur des faits réels. Les actes criminels recensés sont-ils essentiellement le fait de migrants européens ?

      Tout comme Nigel Farage, vous dénoncez sans doute l’immigration roumaine et bulgare fantasmée à venir, alors qu’en revanche l’immigration issue de l’ancien empire colonial, sur laquelle les Français n’ont jamais été consultés et qui leur pose visiblement question, ne semblent pas vous déranger.

      Islamotropisme et afrotropisme sont les deux mamelles du souverainisme français. D’ailleurs, récemment, Dupont-Aignan a prôné une union euro-méditerranéenne entre la France, l’Espagne et l’Italie d’un côté et les trois pays du Maghreb de l’autre.

      Ce n’est pas seulement la négation du caractère européen du peuple français qui est scandaleuse, c’est aussi la négation du fait que pour une majorité de français, l’immigration non-européenne n’est simplement pas désirée. En revanche, s’il y avait un référendum sur l’€uro ou sur l’appartenance à l’Union Européenne en France, le « oui à l’Europe » serait très majoritaire.

      C’est dire que, malgré les salades que vendent les souverainistes selon le principe « plus c’est gros, plus ça passe », ce qui ne signifie nullement qu’il ne faille pas profondément refonder et réformer l’Union Européenne car, telle qu’elle est, elle est plus qu’insatisfaisante, ils n’arrivent pas vraiment à convaincre. Et ce n’est pas dans leurs tentatives pathétiques (comme François Asselineau sur Beur FM) de tapiner dans les banlieues qu’ils deviendront crédibles, bien au contraire.

      Le souverainisme ne sert pas les intérêts de la France, c’est à dire du peuple français, mais défend une idée contre-nature qui a justifié hier la colonisation et aujourd’hui l’immigration, « l’universalisme français », la vision suprémaciste d’une théorie bancale.

      C’est contre cet universalisme français qu’il convient de défendre la spécificité européenne. Et il ne fait aucun doute à mes yeux que le souverainisme est désormais le cheval de Troie des USA en Europe, et le serviteur zélé d’une autre forme de mondialisme, consistant à spolier le peuple français en le remplaçant sur son sol par des néo-français qui en plus ne souhaitent pas l’être et qui ne sont que l’instrument d’une politique de déracinement collectif.

      Il n’est d’ailleurs pas étonnant que Marine Le Pen, qui désormais a renoncé à toute politique remigrationniste, ait troqué son discours contre l’immigration par un discours obsessionnel contre l’UE et l’€uro. Ce n’est pas un hasard. Ou bien on défend l’Europe européenne, ou bien on défend la Françafrique. Les souverainistes choisissent désormais de plus en plus nettement la deuxième option.

      Ainsi se coupent-ils fondamentalement des classes populaires, qui certes sont plutôt anti-UE en ce moment car ils écoutent les sirènes mensongères de « Jean-Luc » et de « Marine », mais qui n’ont pas non plus envie que leur pays ressemble à la Seine Saint Denis.

      Je réitère une fois de plus ma remarque en réponse à certains europhobes (qui ne sont pas seulement eurosceptiques, car l’euroscepticisme repose sur un constat objectif concernant les défaillances profondes et les faiblesses graves de l’UE actuelle), à savoir qu’ils n’ont pas appris de l’erreur coloniale et qu’ils cautionnent a posteriori la politique migratoire des grands patrons.

      La France dans l’Europe, c’est une France qui retrouve son identité en échange d’avoir cédé sa souveraineté. Je crois que les Français sont prêts à ce sacrifice nécessaire pour forger avec leurs frères d’Europe un avenir rayonnant et ressourcé dans leur plus longue mémoire.


    • Antoine Diederick 7 avril 2013 19:20

      "et bien soit, pourquoi pas, formons un nouveau pays dans lequel nous parlerons trois langues, le nieder, l’allemand et le français....etc...."

      J’aurais du souligner l’ironie de ma remarque...afin qu’elle soit comprise... smiley


  • Richard Schneider Richard Schneider 6 avril 2013 16:44

    Étonnant que ce soit sur Agoravox que les esprits s’enflamment pour ce référendum « bidonné » par les caciques politiques et économiques de la région ... Car, sur le terrain, du moins dans la campagne bas-rhinoise, les gens s’en foutent plus ou moins, malgré le forcing des élus et des DNA ...

    Certes, « ils » auront probablement leurs quotas pour triompher lundi matin ! Ainsi le valeureux Richert pourra-t-il se faire nommer Gauleiter d’Alsace, à la grande satisfaction de la Dame de Fer teutonne !
    Comme le notent certains, le détricotage de la France, voulu par Bruxelles et Berlin, se met doucement en marche. Dans quelques décennies, nous retrouverons sur la carte de l’Europe l’Austrasie et la Neustrie. C’est-à-dire un retour près de quinze siècles en arrière.
    Quant aux idiomes, patois et dialectes alsaciens, ils seront parlés par quelques dizaines de milliers d’irréductibles - qui finiront eux aussi par s’incliner devant la langue dominante, le bas-anglais (« l’anglais des aérogares », selon Hagège).

    Juste une remarque concernant le commentaire de Gelezinis Vilkas au sujet de de Gaulle : si de Gaulle n’a pas été souverainiste, alors Napoléon n’a jamais été bonapartiste ! Bizarre que des socio-européïstes ultra-libéraux cherchent tout d’un coup à s’annexer le Chef de la France Libre.

    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 16:57

      @ Richard Schneider

      Vous avez raison de relativiser l’importance de ce référendum local, qui n’a comme seule ambition que de doter l’Alsace du même statut que la Corse, à savoir un Conseil Territorial à la place d’un Conseil Régional et deux Conseils Généraux. D’ailleurs, je pense qu’il faudrait objectivement supprimer les départements dans tout le pays. Plus de cantonales, et tant qu’à faire, plus de sénat non plus.

      Là où vous déraisonnez, c’est que vous expliquez ensuite que ce changement de statut impliquerait implicitement le rattachement à l’Allemagne. Où avez-vous donc été pêché cette idée absurde ?

      De Gaulle n’a pas été souverainiste, pas plus que Napoléon Ier d’ailleurs, qui a au moins eu le mérite de comprendre l’Europe, même si c’était à Sainte-Hélène. « Gaullistes » et « bonapartistes » en effet n’ont rien à voir avec les figures tutélaires dont ils prétendent se réclamer. Il est vrai que les bonapartistes se réclament de toutes façons beaucoup plus de Badinguet III (qui nous a fait prendre une bonne derrouillée en 1870) que de Napoleone Buonaparte.

      Enfin, j’aimerais bien voir en quoi je serais « ultra-libéral » alors que je penche plutôt pour un socialisme assez énergique. Je suis pour une Europe européenne et socialiste, certainement pas pour l’ultra-libéralisme, auquel je suis totalement opposé. Seulement, je souhaite que l’Europe toute entière, unie, avec la Russie en prime, combatte l’ultra-libéralisme à la bonne échelle et en triomphe.

      En clair, seule l’Europe unie peut dire non au mondialisme ! Etre contre l’unité de l’Europe, ce serait en revanche servir les intérêts des américains, de l’idéologie mondialiste, et donc de la haute finance que vous prétendez combattre.

      Il ne faut pas se tromper d’ennemi et faire le bon constat. L’ennemi n’est pas notre voisin allemand. Ce n’est pas lui qui dénature notre identité et sape notre fonction publique.


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 21:24

      il y a une coopération militaire entre l’Allemagne et la France dans cette région, sauf que si je me souviens bien , un commandant d’unité allemande avait quelques nostalgie du style « Heimat ».

      Bon passons, nous sommes en Europe....quoique le « sentimentalisme » baroque et germain, je m’en passe....d’autant plus que j’ai une ascendance germanique aussi.... ;

      Le débat est bien sur le régionalisme politique qu’encourage l’Europe...quoique je ne dénie pas aux régions la volonté de faire du rencentrage économique....


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 21:26

      supprimer le Sénat revient à doter les régions de parlement régionaux ....non ?


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 6 avril 2013 21:12

    J’aimerais voir la carte de cet article en entier ,car il me semble y aperçevoir vers la droite un bloc assez uniforme ,une méga -super -région ,vers l’est ....ça commence par deutch et ça finit par land ....
    Et pis par chez moi ,sur le nord de la France ,vu que je suis à la frontière d’avec la Flandre française ,que les les flamands ont toujours revendiqué ma vieille ville pourtant artésienne,qu’en sera t ’il ?
    Déjà ma grand mère qui y habitait me racontait que certaines flamandes ,dans les années 20 l’apostrophaient et l’insultaient en flamand parce qu’ elle parlait français ,logique en térritoire artésien ....
    On va se marrer ....enfin pas trop ...


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 21:19

      eh oui, Aita, les ceusses du Nord connaissent bien cela....fouchtra !


    • Urbain II 7 avril 2013 11:53

      « J’aimerais voir la carte de cet article en entier ,car il me semble y aperçevoir vers la droite un bloc assez uniforme ,une méga -super -région ,vers l’est »


      Une vraie carte montrerait cette «  méga -super -région » découpée en petites régions - plus petites que beaucoup de régions françaises : les Laender.

  • Antoine Diederick 6 avril 2013 22:29

    Question : combien d’alsaciens vont-ils travailler en Allemagne chaque jour ?


  • foufouille foufouille 6 avril 2013 23:04

    « C’est pourquoi je prône aussi l’harmonisation sociale européenne. »
    mdr !!


  • PaotrGarz PaotrGarz 6 avril 2013 23:23

    Ca y est, revoilà les casques à pointes ! La République une et indivisible est menacée par l’ennemi teuton, la balkanisation de la France est en marche... et bla bla bla.

    Melanchon et Le Pen sont à l’unisson, ainsi que les organisations et partis jacobins de toutes sortes, pour défendre la fRance. Pour masquer la crispation nationaliste évidente, on invoque toujours les mêmes slogans creux sur l’Etat, seul vecteur de progrès social, etc.

    J’espère bien que les Alsaciens vont montrer la voie demain, en votant oui. Ce sera la toute première victoire du pays réel, du peuple dans sa diversité, sur l’abstraction jacobine qui n’a que les mots d’unité, d’indivisibibilité, et d’uniformité à la bouche, pour mieux déposséder le peuple réel de toute prise sur son avenir. 


    • Antoine Diederick 6 avril 2013 23:41

      mon propos vous ne pouvez nullement l’accoler au fantasme nationaliste...d’ailleurs personne ici ne va dans ce sens....le pays réel, c’est une image....qui est le contraire de la construction politique...or il se fait que l’histoire des peuples est politique...et donc tant pour l’Europe, que pour la France et les régions, tout est construction politique et économique....tôt ou tard cela rentrera en conflit....car une vision politique ne peut supporter une autre vision politique....

      etc....

      le reste, je sais pas trop bien...

      mais la nécessité détermine la meilleure réponse ou une réponse adéquate....aux circonstances...

      il y a donc souvent opposition entre le souhait et la réalité....


  • Roland Franz Roland Franz 7 avril 2013 11:44

    Lors d’une conférence de lancement de leur livre « l’invention de la France », Todd et Lebras ont rapidement évincé le problème de l’Alsace. Je cite Todd qui a dit en souriant :
    « oh vous savez, les alsaciens sont des allemands qui parlent français »
    Sur le moment, j’ai failli lui rentrer dedans« , mais me suis ravisé.

    Et si un éventuel »oui" au référendum lui donnait raison ? 


  • lionel 7 avril 2013 13:37

    Les Trolls européistes entrent en scène... Triste débat.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 14:07

      Il me semble que ce sont plutôt les trolls souverainistes qui dominent le fil...

      D’ailleurs, je constate qu’Asselineau, qui ne représente rien (à part l’ENA, machine à fabriquer des Hollande et des Philippot), est très bien représentée.


    • taktak 7 avril 2013 14:50

      http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/l-ue-va-financer-des-trolls-pour-130702

      Mais il est vrai que les fachos identitaires n’ont pas besoin de se faire payer trop cher : défendre leur fantasme d’une europe blanche et catholique, xénophobe ça ils doivent le faire gratuitement.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 15:27

      @ taktak

      1.

      Ce n’est pas parce que l’UE entend payer des gens pour défendre l’image de l’UE sur internet qu’on peut qualifier cela de « trollage », notion à géométrie variable par ailleurs et qui ne fait pas l’unanimité sur internet (on est toujours le troll de quelqu’un, et généralement qualifié de troll par les trolls eux-mêmes). Il y a de nombreux trolls souverainistes, par exemple de chez Asselineau and co, ou de la « maison » Soral, qui sévissent sur la toile. Généralement, le troll se reconnaît à son anonymat. En termes plus clairs, celui qui agit à visage découvert ou qui est aisément reconnaissable, celui-là ne peut être en aucune manière un troll. En revanche, pour celui qui cache soigneusement son identité, il est toujours permis de s’interroger.

      2.

      Vous utilisez deux expressions qui me paraissent en soi assez étranges : « Europe blanche », qui paraît une expression assez superfétatoire (on parle bien d’Afrique noire sans que cela ne dérange personne), et ensuite « Europe catholique ». J’ignorais cette volonté de convertir au catholicisme (qui signifie « universalisme ») tous les autres européens, catholicisme qui au demeurant n’est pas spécialement européen.


    • Francis, agnotologue JL 7 avril 2013 16:21

      Qui est Gelezinis Vilkas ?

      Ce n’est pas parce qu’on a choisi un pseudo qui ressemble à un patronyme qu’on a décliné sa véritable identité. Lors de l’inscription sur Agoravox, personne ne vous a demandé de prouver votre identité, et si l’on ne trouve pas de Gelezinis Vilkas dans la vraie vie, le plus souvent, un patronyme renvoie à plusieurs personnes physiques. Et les usurpations subjectives d’identité (donner à croire que) sont possibles.

      Personnellement, si j’ai choisi un pseudo, je ne suis pas anonyme pour autant : les gens qui me connaissent ’à la ville’ peuvent me reconnaitre ici vu que j’exprime partout les mêmes idées et que beaucoup savent sous quel pseudo je m’exprime.


    • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 7 avril 2013 17:50

      Aller donc voir mon profil et vous saurez qui je suis.


  • Roland Franz Roland Franz 7 avril 2013 16:22

    Alsaciens, mes frères, votez non à ce référendum qui veut vous englober dans une « Euro-région » dominée par vos voisins.
    Réagissez ! Il vous reste moins de 2 heures...


    • Richard Schneider Richard Schneider 7 avril 2013 17:10

      @ Roland Franz :

       Le mieux c’est de ne pas aller voter !

    • taktak 7 avril 2013 20:32

      Le Non a gagné

      Comme en 2005, c’est une victoire du peuple contre les diktats de la classe dominante.

      Malgré les manipulation médiatique, c’est un echec retentissant pour les tenants de l’Europe des régions. Le peuple exprime avec constance dans la totalité des référendums sur la question son attachement à ce que la souveraineté du peuple s’exprime dans le cadre d’une république une et indivisible reflet logique du cadre politique de la Nation.
      C’était le cas aussi en 2005 ou lors du référendum sur la CT unique de Corse.

      http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?tag=referendum-alsace-2013


Réagir