Commentaire de Richard Schneider
sur « Après la France »
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Tout est fait pour faire de notre « douce France » devienne un pays déchiré par les communautarismes qui, par philosophie pour les uns et par lâcheté pour les autres, finissent par s’imposer au détriment de la « République une et indivise ».
Avec l’introduction officielle de la langue de l’Empire décadent dans notre système éducatif, une nouvelle étape vient d’être franchie dans la régionalisation de la France. La langue française à l’avenir ne sera plus indispensable ... Et même si l’Alsace a rejeté par le mépris le dernier référendum régionaliste, il ne faut pas se faire d’illusion, ce sujet reviendra très bientôt sur le tapis : une grande partie de la Gauche (EEV, PS) et une grande partie de la Droite (UDI et UMP, branche « libérale ») souhaitent le démantèlement des structures politiques, administratives et linguistiques de notre pays. Il est vrai que tel est l’ardent souhait de l’establishment ultra-libéral, soutenue et même encouragée par Bruxelles, Berlin et Washington. L’exception française, dans le domaine de la laïcité, des lois sociales et de la culture, est insupportable aux partisans du fédéralisme des européistes pro-US.
La prochaine étape, dont personne ne parle, est le début des négociations euro-atlantiques qui devraient aboutir à une grande confédération économique, politique et sociale entre les États-Unis et l’Europe. Merci à Sarkozy d’avoir remis son pays de plein-pied dans l’OTAN ! Une grande partie du chemin est ainsi réglée : la France n’ayant même plus la maîtrise de sa force de dissuasion - c’est le Pentagone qui, en fait, en dispose - va devenir véritablement un pays pauvre, sans avenir, car sans âme et sans force.