Commentaire de njama
sur Une affaire bien mal gérée, et qui laissera des traces


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njama njama 5 septembre 2013 22:55

Une affaire bien mal gérée ...

Un autre mythe qui s’écroule ... « les preuves » !

Le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement n’est pas convaincu par la note de synthèse du renseignement français, présenté hier comme une « preuve » de la culpabilité du régime. Il explique au Point ses réticences :

Attaque chimique en Syrie : ces preuves qui n’en sont pas

Manipulation
"Ce document n’est pas une preuve, pas même un rapport brut des services de renseignement français", affirme au Point.fr Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). "Il s’agit d’une synthèse gouvernementale de plusieurs papiers des services de renseignement afin de manipuler l’opinion et les parlementaires", estime le spécialiste.« 

 »Le contenu du rapport est décevant, car aucune information secret défense n’a en réalité été révélée", souligne au Point.fr Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques à la Fondation pour la recherche stratégique. "On aurait aimé que l’État français publie les résultats d’analyses des échantillons biologiques recueillis." À la place, la note détaille pour la première fois l’étendue du programme chimique syrien (gaz VX, moutarde et sarin) et les vecteurs dont Damas dispose pour les employer. Des « révélations » censées démontrer l’implication du régime, mais qui ne sont en réalité qu’un secret de polichinelle. "Tout a déjà été publié dans la presse depuis des années", indique Olivier Lepick.

Acte politique
Ainsi, l’expert révèle une « erreur de communication » de la part du gouvernement, qui a pompeusement qualifié de « déclassifiées » des informations déjà connues de tous. Pourquoi Matignon a-t-il exagéré la portée de son document, au risque de donner raison à Bachar el-Assad, qui répète à l’envi que les Occidentaux ne disposent d’« aucune preuve » ? Pour le général Vincent Desportes, professeur à HEC et Sciences Po et ancien directeur de l’École de guerre, la divulgation d’un tel rapport est un « acte politique » visant à légitimer la démarche interventionniste de François Hollande sur le dossier syrien.

http://www.lepoint.fr/monde/attaque-chimique-en-syrie-ces-preuves-qui-n-en-sont-pas-03-09-2013-1720723_24.php

Les journalistes commenceraient-ils à faire correctement leur travail ? ou continuer dans le mensonge leur devient insupportable ?

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