Commentaire de epicure
sur Triste mondialisation


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epicure 18 septembre 2013 22:47

La multiplicité des dialectes, vient d’un monde aux échanges limités, par les temps de voyage, les reliefs, fleuves etc..., d’un mode de vie où la plupart des gens vivaient dans le même village, parlaient principalement avec le même groupe de personne au long des journées etc...
Dans ce monde là le fait d’avoir des dialectes différents à 50 km (par exemple), n’avait que peu d’incidence, sauf pour les échanges commerciaux.

Mais voilà nous sommes dans un monde d’échanges, de déplacement, où l’on croise et côtoie des gens venant d’horizons différents. La multiplicité des dialectes devient un obstacle à la vie urbaine, et il y a forcément un processus vers des langues communes pour pouvoir communiquer entre voisin, entre collègue, pour éviter la multiplication des textes officiels etc....
De plus certains dialectes ne sont plus adaptés à la vie moderne, car leur vocabulaire n’a pas les mots pour la décrire.

Au final survivent en premier les langues qui servies de base à des civilisations urbaines.

On pourrait dire qu’il y a un processus « darwinien » de sélection naturelle des langues où les plus adaptés survivent. les moins adaptées, les plus faibles dans le contexte moderne disparaissent. Après certaines politiques accélèrent le processus.

Question : combien faut il théoriquement de traducteur pour faire communiquer 20 personnes avec des langues totalement différentes, si chaque traducteur ne connait que 2 langues ?
réponse : 190 ( pour l’UE ils utilisent des traducteurs au moins trilingues )
Voilà pourquoi il ne peut rester une multitude de langues dans un lieu ouvert qu’est une ville.

Entre communication concrète des individus et l’accès à un large panel culturel dans une société moderne, et préservation du patrimoine culturel de la diversité linguistique, les besoins divergent, pire ils sont contradictoires.
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