Commentaire de Fergus
sur 1957 : jour de batteuse
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Bonjour, Morvandiau.
C’était en effet l’un des rares temps forts de la vie paysanne. Le seul qui soit lié à l’activité, les autres fêtes étant, de loin en loin, les mariages et les baptêmes.
Il arrivait cependant que, dans certaines familles, la mise à mort du cochon* donne lieu à une sorte de fête couronnée par la dégustation en grillade des menus morceaux récupérés sur la carcasse de la bête après qu’elle ait été dépecée et qu’aient été confectionnés les boudins.
Le temps des moissons, comme celui des fenaisons, était effectivement un temps agréable : le temps était beau et le travail pas trop éprouvant. De même évidemment que celui des vendanges que j’ai également connu chez les cousins du Lembron (Puy-de-Dôme).
* Le « moussu » en Auvergne, autrement dit le Monsieur, marque de respect pour la bête appelée à nourrir la famille durant des mois.