Commentaire de Fergus
sur 1957 : jour de batteuse
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
@ Prudence.
Vous avez raison, j’aurais dû le faire. Cela dit, le texte portait plus sur la description des taches de battage que sur ce qui les entourait. Loin de moi d’ailleurs l’idée de glorifier les hommes au détriment des hommes, et tous ceux qui me connaissent savent que j’ai souvent écrit pour mettre en valeur le talent des femmes (notamment des artistes, musiciennes ou peintres, injustement méconnues ou oubliées) ou dénoncer les actes qui leur portent atteinte.
Non, les femmes n’étaient pas les reines du foyer chez les paysans. Au temps de ma petite enfance, dans de nombreuses fermes, elles mangeait même à l’écart sur un tabouret tandis que les hommes prenaient leur repas sur la table de ferme, y compris les bouviers ou les bergers qui pourtant dormaient dans un lit clos de l’étable ou de la bergerie. Le plus étonnant est que certaines femmes, élevées comme cela, refusaient une fois mariées avec des paysans progressistes de partager la table de leurs maris ; il y a même eu un cas comme celui-ci dans ma propre famille, et il a fallu des années pour la tante en question accepte enfin de s’asseoir à la grande table.
Vous avez raison de rappeler que, durant les conflits, ce sont les femmes qui ont fait marcher les exploitations. Eu égard à la difficulté et au nombre des taches, cela a parfois dû être exténuant. Un beau sujet d’article.
Merci pour vos commentaires.