Commentaire de baldis30
sur Et si un grand krach avait bien lieu en 2017 ?
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En prenant un peu de recul il faut savoir si, en quelque matière que ce soit, la crise ( alias la catastrophe) est un cas de force majeure ou non. Que ce soit dans le domaine économique, industriel, naturel , médical, il existe très peu de véritables cas de force majeure ( Imprévisible dans sa survenance et irrésistible dans ses effets selon la définition juridique ayant valeur en France mais deux autres définitions, de ’l’UNESCO ou de l’Encyclopédie de Diderot sont tout à fait cohérentes et surtout coproductives avec celle des juristes).
Quel que soit le domaine de la crise ( catastrophe) l’étude après coup montre que des barrières de sécurité exsitaient , et que peu à peu , souvent au nom de la liberté d’entreprendre, ou de vivre, ces barrières ont sauté l’une après l’autre ( cas médical : les vaccins ; cas naturel constructions en zone inondable).
Avant 1929 on pouvait attribuer la crise économique à des considérations de production agricole perturbée par une suite de mauvaises récoltes ( exemple 1789, avec un cause probable déclenchante l’éruption du Laki en 1783) . Mais l’expérience monre qu’un seul critère ne suffit pas . Qu’une barrière saute et on se prépare à faire suter la deuxième , et là cela devient grave .
En plus une théorie mathématique due à Thom ( la théorie des catastrophes ) montre que lorsqu’une situation dépend de plusieurs paramètres ( au moins 3) rien n’est plus prédictible.
il suffit de voir en matière économique quels sont ces paramètres ..... les banques en détiennent au moins deux , par les taux d’intérêt, et les produits dérivés , ajoutons-y une crise immobilière , ou une flambée/ un effondrement des prix des matières premières indispensables (pétrole, cuivre , aluminium), il y a déjà matière à totale instabilité au sens de Thom.
Reste le paramètre temps : il peut jouer dans les deux sens avec plusieurs attitudes
a) on laisse faire , c’est le cas néo-libéral, c’est un gage de certitude car comme le souligna John D. Bishop dans un article célèbre ( La responsabilité des dirigeants dans les catastrophes) la cupidité jouera un rôle majeur et l’information négative ne remonte pas aux pouvoirs politiques - Lehmann brothers)
b) on agit partiellement et surtout on contrôle les paramètres comme par exemple le cours des matières prmières - d’où l’intérêt des stocks stratégiques... hélas à financer, les actions des banques, leurs réserves.....
c) méthode américaine pendant la WWII de contrôle économique strict
d) la planification possède de bons côtés préventifs , mais s’oppose dans une certaine mesure au laissez-faire ( exemple positif en France , la distribution des pharmacies, mais exemple inverse sur le nombre de médecins en zone rurale ...)
Enfin pour revenir à la publicité honteuse qui déclencha l’article : un peu de pudeur si on n’a plus de morale .....