Commentaire de Roungalashinga
sur Le sens de l'humain
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Vous évoquez Sade. Il n’est, selon vous, pas philosophe, et pourtant sa philosophie, celle du boudoir, se tient. Elle ne se heurte qu’à l’impossibilité d’éjaculer quinze fois dans l’après-midi et de manger des excréments à tous les repas. Pour Sade, il n’y a que la jouissance qui compte. Et si cette jouissance passe par la torture d’êtres humains, il n’y a aucun problème. Cependant on voit bien que les libertins sadiens s’abstiennent de se massacrer les uns les autres. Tout au plus se fustigent-ils le derrière, mais c’est d’un commun accord. Il semble donc que pour Sade le Salut, ce soit la jouissance. Ceux qui sont capables de jouir, les libertins, sont admis dans l’Humanité qu’on préserve, et les autres, ceux qui ont encore un peu de morale chrétienne qui les empêche de jouir, n’ont qu’à crever. C’est pour cela qu’à la fin des 120 journées, les jeunes qui se sont révélés libertins sont épargnés et repartent sains et saufs avec les quatre milliardaires et les vieilles maquerelles.