Commentaire de soi même
sur Syrie : du conflit exporté à un possible éclatement


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soi même 17 octobre 2013 13:23


Il y a un espoir :

« Pas de grand deal au détriment de la Syrie

Par Ghaleb Kandil

Certains analystes s’imaginent de grands deals conclus après le bras de fer consécutif à la décision de Barack Obama d’agresser la Syrie. Ils évoquent des scénarios qui n’existent que dans leur esprit sur de prétendus arrangements entre la Russie et les États-Unis.
Des informations émanant de sources fiables indiquent que le priorité de la Russie était d’empêcher toute attaque contre la Syrie. Aussi, a-t-elle pris les positions adéquates pour atteindre cet objectif. Cela est clairement apparu dans l’annonce par le président Vladimir Poutine de l’engagement de son pays à fournir à la Syrie tous le matériel militaire et le soutien économique nécessaire pour se défendre face à toute agression extérieure. Effectivement, la décision russe s’est concrétisée sur le terrain par plusieurs mesures : envoi de plusieurs bâtiments de guerre au large des côtes syriennes ; livraison à l’armée syrienne d’armes sophistiquées conformément aux contrats signés.
Ces informations assurent que la décision US d’attaquer la Syrie était sérieuse et non pas une manœuvre, comme a tenté de le faire croire Obama, après qu’il eut été contraint de reculer. L’Iran et la Russie possèdent des renseignements certains sur le fait que le jour et l’heure de l’agression avaient été fixés par le Pentagone. La décision a été annulée après que les États-Unis eurent réalisé que le prix de l’attaque sera très élevé en raison de la détermination de la Syrie à résister, surtout que les missiles syriens ont été déployés, prêts à être tirés. L’Iran aussi a adressé des messages forts en activant ses missiles balistiques de longue portée, capables d’atteindre des cibles militaires et économiques, terrestres et maritimes, dans une région allant du détroit d’Ormuz à Israël, en passant par les pays du Golfe. De plus, le silence du Hezbollah a constitué une énigme, difficile à évaluer dans le processus des pertes et profits.
Après que les États-Unis se soient résignés à s’en remettre au Conseil de sécurité, acceptant ainsi les nouveaux rapports de force mondiaux, Moscou s’est employé à mettre sur les rails la solution politique proposée à l’origine par le commandement syrien, basée sur un mécanisme garantissant l’arrêt de la violence et le début du dialogue politique. Vladimir Poutine a exprimé cette vision en exposant son initiative chimique, mettant l’accent sur la nécessité de mettre un terme à l’afflux d’armes et de mercenaires en Syrie, et en appelant à l’arrêt du soutien aux terroristes. Il a évoqué la nécessité d’un engagement US allant dans ce sens, de sorte à contraindre les autres États qui financent et arment les extrémistes à y renoncer.   »

http://www.voltairenet.org/article180474.html


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