Commentaire de spartacus
sur Entre « Ras le bol fiscal » et compétitivité, où se trouve le rêve Français ?


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spartacus spartacus 29 novembre 2013 12:44

Intéressant et effort d’interprétation malheureusement faussé par des chiffres faux et des études « douteuses ». C’est aussi la démonstration que comparer des choses cachées est difficile et sujet a des interprétations et des conclusions qui sont bien différentes. 


L’article est les sources de raisonnement sont toutes peu fiables, et « extrapolées ». 

Tous les tableaux de l’auteur « oublient » la particularité Française. Les coûts cachés de la sécu. 
La comparaison des coûts avec les autres pays ne peux pas marcher. L’état et Bercy ont maquillé les chiffres au fil du temps par de multiples sources de recettes qui ne sont pas des cotisations. 
Le poids des recettes n’apparaît pas dans les comparatifs avec les autres pays alors qu’ils sont les plus lourds du monde.

Taxes sociales sur le tabac, les mutuelles, les boissons gazeuses, taxes sur les entreprises, vente des actifs immobiliers de la sécu, 

En France la sécu est financée par d’autres recettes que dans les autres pays. le tabac, les taxes médicaments, l’emprunt, les retraites des fonctionnaires sont obligatoirement extrapolées, puisque non provisionnées, en plus il faut ajouter la dette et les intérêtS qu’elle génère et on doute que ce soit inclus dans des chiffres qui sortent par les intéressés.. 

Autre exemple :
L’étude de Gilles Caire sur laquelle porte l’argumentaire est partiale. 
Le manque de transparence de la sécu rend l’exercice difficile de comparaison. 

Par exemple, elle occulte les recettes indirectes de la sécurité sociale. Elle compare des frais de gestion sans comprendre l’efficience. Doit on exclure la totalité des fonds Français placés en assurance vie, et compter de l’autre les fonds de pension complémentaires comme il le fait ?

Il oublie aussi la valeur financière qui n’est pas « perdue » par les systèmes par capitalisation alors qu’elle est brulée dans les systèmes par répartition. Il compare des cotisations d’actifs, mais oublie les périodes inactives. Aux USA un retraité ne cotise plus sur sa pension et bénéficie de Medicare, alors que des charges sécu de santé sont prises sur les retraites en France. Medicaire soigne tous les américains, financé par le fruit des cotisations sociales, alors qu’en France la CMU est financée par l’impôt et l’étude n"ajoute pas les coûts de CMU dans les comparaisons.. 

Sur les USA l’auteur indique une supercherie sur l’inexistence sociale. Pour la retraite. Chaque Américain cotise à OAHDI. Chaque entreprise dispose d’une assurance privée collective. Faut il rappeler à l’auteur, que même en France pour la sécu, tu cotises pas t’y a pas droit. Medicaire assure la gratuité des soins de tous les américains qui n’ont pas de sécu et la gratuité des soins à tous les américains.

L’auteur prend l’exemple du PIB américain dépensé pour la santé, mais c’est un cas à part. Le pays qui dispose des 4 plus grosses multinationales du monde dans les médicaments. Il y a interventionnisme des choix dans ce pays. 

L’auteur triche, il le dit lui même, Poursuivons la comparaison France-Allemagne : l’écart le plus fort porte sur les retraites +3,2 auquel on doit soustraire la part correspondant aux retraites d’entreprise et aux fonds de pension. 
On se demande pourquoi ? La cotisation à un fond de pension n’est pas une assurance retraite ? C’est n’importe quoi. 

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