bonjour oh Mage magnifique, grand prévôt des portes ouvertes
salut les enclumes.

Petit à petit, vous y viendrez, dans la vie, le plus important c’est d’avoir de la chance, tout le reste c’est un habillage pour nous faire supporter cette inégalité flagrante.

Puisque l’on en est à raconter des anecdotes, en voici une, authentique et qui prendra la forme d’un plaidoyer pro domo sur le libéralisme

A cette époque, nous étions une bande de copains, en fin du cycle d’étude pré universitaire.
Mon copain G, s’est rtès vite rendu compte que la poursuite du cycle universitaire n’était pas à sa portée, et s’engagea dans la vie active, avec plus ou moins de réussite.
Il se marie, a rapidement 2 gosses, bref, il a perdu toute liberté.
L’autre, appelons le H. a plus ou moins le même parcours et sa mère,veuve, se désole auprès de son patron chez qui elle est femme de ménage.Celui-ci, directeur au siège central d’une grande banque propose de faire engager le petit H. par la banque, ce qui lui assurerait au moins une certaine stabilité.Voilà notre H ; qui est au bas de léchelon, portant les dossiers et servant les cafés,et autres tâches subalternes.
Au dernier étage de la banque, c’est l’antre des traders et cambistes.Sur cet univers dont H. n’a même pas la moindre idée, règne et le mot est faible, un chef « caractériel » qui mène sa troupe au fouet.
Ce jour là, il engueule un de ses employés et lui dit : je prends n’importe quel imbécile, tiens le premier qui entre maintenant, je le mets à ta place,et il ferait mieux que toi.
Pas de surprise, H. entre, avec à la main je ne sais quel enveloppe.En 5 secondes ,il se trouve assis devant un pupitre, et sommé de s’y mettre rapidement.
H. est un joueur, échecs, pocker, bridge, il adore ça.En quelques semaines, il a compris, prend goût et devient un trader à succès.
mais il est malin H.
Cette fois, il connait les ficelles, et rapidement il se dispute avec le chef, dégotte une situation au Luxembourg dans une boîte du secteur en déshérence.Il propose un deal aux actionnaires, leur fait miroiter un rapide redressement, et au passage engage le copain G. qui se trouve transplanter au Luxembourg, avec la marmaille.
Comme il ne peut lui garantir un salaire, il lui propose un intéressement qui lui permette à ce moment de survivre.
Très vite, les résultats explosent.
H. cette fois, exige de pouvoir acquérir une part importante des actions de la société, fort de ses résultats.
Au fil des exercices,il va finir par acheter la majorité des parts.
Il va également respecter ses engagements vis-à-vis de G.(il aurait pu lui proposer un contrat bien payé, ce qui aurait été correcte ) qui souvent me faisait part de sa gêne de percevoir des émoluments inespérés( à l’époque ,il gagnait l’équivalent de 15.000 euros par mois, le pourcentage de départ était ectte fois calculé sufr un chiffre d’affaires centuplé)
H. va devenir riche, très riche, mon copain G. à son niveau, aussi, et la cinquantaine de personnes qui travaillent dans cette boîte vont avoir des salaires confortables.
Une belle confirmation des vertus du libéralisme : un talent émerge, il cré&e des richesses, qui profitent finalement à tout le monde, et il n’a du voler personne pour ce faire.

Si vous êtes bien sages , je vous en raconterai d’autres, tout aussi étonnantes, et tout aussi morales.

Elle est belle le vie non ?