Commentaire de Fergus
sur Les enjeux des élections municipales de mars 2014
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Bonjour, Sylvain.
Les Français semblent faire clairement la différence entre la politique nationale et les enjeux locaux, et c’est une bonne chose. Cela dit, des surprises sont à prévoir, et pas forcément dans le sens que souhaiterait la droite. Un sondage Ifop/Le Point montre en effet que 67% des Français affirment vouloir aller voter. Or, c’est très exactement la participation enregistrée en 2008. Où donc est passée la démobilisation des électeurs de gauche censés s’abstenir en grand nombre ?
Autre chose : on annonce, au mieux une défaite, au pire une déroute de la gauche. Et si la réalité était beaucoup plus nuancée, précisément à cause du caractère local de ce scrutin ? Certes, un nombre relativement important de villes moyennes devrait être perdu par la gauche, mais l’on oublie que celle-ci peut également en gagner. Ce sera peut-être le cas dans ma propre ville, Dinan, ainsi qu’à Saint-Malo et dans d’autres villes de l’Ouest qui semblent pouvoir basculer à gauche.
Au plan national, vous évoquez Strasbourg et Toulouse qui pourraient basculer à droite. Mais comment analysera-t-on les résultats si Paris reste à gauche et si, dans le même temps, Marseille et Avignon basculent à gauche ?
A suivre, avec beaucoup d’intérêt...