« non mon grand... »

 Pour commencer, vous pourriez respecter davantage vos contradicteurs qui ont semble-t-il le tort de vous lire, et de vous répondre en restant courtois malgré leurs désaccord (et apprenez que cette manière de faire ne plaide pas pour votre cause...) : quand on ne veux pas donner prise à la critique, la meilleure attitude est encore de se taire.

 Et répéter en boucle votre manuel marxiste - qui reste valide sur bien des points, je n’ai jamais dit le contraire ! - ne fera pas davantage adhérer les « prolétaires du monde entier » à votre vision, et je dis bien « vision », et non pas « analyse », car à l’analyse je puis assez largement souscrire ; et c’est en cela que vous êtes plus un religieux qu’un politique.

 Votre problème, et celui du marxisme de manière générale, c’est que votre analyse est purement matérialiste, faisant fi de tous le reste, c’est-à dire de tout ce qui nous distingue des fourmis-ouvrières : nous sommes des êtres spirituels avant que d’être des producteurs. Il faudrait rajouter ce petit détail à votre logiciel : il en deviendrait moins fiable, moins définitif, moins sûr de lui-même, mais tellement plus... humain !